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Chambre du commerce et d’industrie du Mali : Renforcement des capacités des élus consulaires

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 : Dans un environnement économique marqué par les crises financières et économiques, les médiocres ont des pieds d’argile. Pour faire des institutions consulaires, une force de propositions et de conseils conformément aux missions statutaires, les élus consulaires du Mali ont décidé de renforcer leurs capacités.

C’est à la demande des chambres du commerce du Mali, Bénin et Togo et la conférence permanente des chambres consulaires africaines que l’union européenne a été sollicitée  pour le financement de la formation de renforcement des capacités des élus consulaires. Pour ce faire, des élus consulaires français ont été retenus pour animer cette formation notamment M. Jean Michel Laurent, Aline Book dans les trois pays. Objectif : outiller les élus afin de promouvoir les affaires dans un monde économique glissant.


 


Pendant quatre jours, les consulaires maliens vont s’enquérir de l’expérience de leurs collègues venus de la France. Cette formation, les animateurs désignés par l’assemblée permanente mettront l’accent sur les institutions consulaires, leurs organisations et les missions fondamentales. L’accent sera particulièrement mis sur le rôle des conseils, des représentations des formations d’information et surtout, la gestion des établissements que l’Etat raccorde aux chambres consulaires dans sa politique de concession.


 


Jeamille Bittar,  président de la Chambre du commerce du Mali a survolé  l’histoire de la création de la conférence permanente  des chambres consulaires africaines et francophones. Selon lui, cette chambre a été Créée en 1973 à l’initiative du président George Pompudou de  France, Léopold Sédar Singor du  Sénégal, Houphouët Boigny de la Côte D’ivoire. Elle a pour mission de renforcer les relations économiques entre les chambres du commerce et d’industrie francophones. Jeamille Pour Bittar cette formation n’est qu’une justice  rendue au Mali : « Lorsqu’on sait que le Mali figure parmi les membres fondateurs de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones, a participé à travers feu El Hadj Dosolo Traoré (premier président de la CCIM) aux premières assises en juin 1974. »


 


Par ailleurs M. Bittar a rappelé qu’au début de sa deuxième mandature et au regard des attentes des pouvoirs publics vis-à-vis de la CCIM, leur institution a saisi la conférence permanente pour les appuyer dans la conception et la mise œuvre des différents programmes de développement.


A signaler aussi que cette formation  constitue pour le monde des affaires un espoir et une motivation car l’attente des plus hautes autorités à l’endroit des institutions consulaires est assez forte, à en croire Jeamille Bittar. Et le Mali a toujours été un pays où l’activité commerciale industrielle et des services reste fondamentalement exercée par les nationaux dont la sollicitation augmente  du jour en jour avec la privatisation  de l’économie, a-t-il ajouté.


 


Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, a qualifiée cette formation d’opportunité offerte aux institutions consulaires, pour faire d’elles, une force de propositions. Tout en tenant compte, selon lui, des attentes les plus présentes des pouvoirs publics, qui depuis des années, ne ménagent aucun effort pour créer un cadre de promotion des affaires. C’est ainsi qu’il a invité les élus à inscrire en priorité certaines actions dans les futurs projets de programmes de mandatures qu’ils élaboreront à la faveur de cette formation.


Modibo  L Fofana


Article publié le mercredi 30 septembre 2009
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