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Jardin secret des femmes : Fouillons-en pour en savoir plusLorsqu’on ose faire un gros plan sur le jardin secret des femmes, on constate avec beaucoup de surprises que le terrain n’est pas si rose que cela, et qu’il y a de quoi remplir de nombreuses feuilles blanches... De toutes les façons, le ver est dans le fruit et la réalité est triste.Le phénomène de «deuxième bureau» a pris de l’ampleur et s’est imposé de telle sorte qu’aujourd’hui, il gagne le rang des femmes qui n’hésitent plus à s’offrir le luxe de se «taper» un ou plusieurs amants à la fois. On aura beau dire, «les hommes le font donc il n’y a pas de mal à le faire» ou «il m’a trompée et je n’ai eu d’autre solution que de lui rendre la monnaie de sa pièce».De nos jours, lorsqu’on se rend compte que malgré toutes les précautions prises pour garder la femme dans son coin, celle-ci plus que l’on ne puisse l’imaginer, brise les chaînes de l’interdit et s’offre des escapades.Afrique : Attention à nos chasseurs d’imagesLes images de l’Afrique que diffusent la plupart des médias des pays du Nord semblent ainsi procéder d’un parti pris idéologique délibéré. Il s’agit de réduire la réalité et la vérité d’un continent à des lieux communs : quelques idées reçues ou préconçues, quelques clichés usés jusqu’à la corde mais qui ne fonctionnent pas moins efficacement. On peut, dès lors, suggérer ou insinuer tout et rien ; on peut dès lors susciter la pitié ou le mépris, inspirer la commisération et la charité. Toujours est-il que l’intention sous-jacente, c’est de projeter l’Afrique dans les esprits comme un continent qui ploie lamentablement sous le fardeau de la faim, de l’ignorance, de la corruption et de la mort. En d’autres mots, ne venez pas y faire des affaires. Vous y prendrez trop de risques. Mais il vous est loisible d’y aller sauver des âmes en perdition, déjà condamnées à vivre leur enfer sur la terre.Et pourtant, il y a une certaine Afrique qui projette une autre image d’elle-même. Parce qu’il existe une Afrique qui croit en elle-même, qui croit en son devenir heureux et qui se bat, jour après jour, pour donner un sens à la croissance, une signification au développement. Parce qu’il existe, en Afrique, des secteurs entiers de la vie publique ou de l’espace privé qui vibrent d’imagination et de créativité, qui grouillent d’initiatives innovantes, d’engagements audacieux pour produire plus, pour créer de la valeur ajoutée, pour créer de la richesse. Parce qu’il existe, en Afrique, des hommes et des femmes de foi et de devoir, de conviction et d’espérance.Il y aura, à terme, nécessité d’aider ces chasseurs d’images à se soumettre à une éducation du regard. Alimentations au Mali : Des pratiques peu commodes s’installentLa pratique s’installe. Et sans qu’on ait eu le temps de s’en rendre compte, les alimentations sont devenues de hauts lieux de marchandages sexuels qui prennent la forme, d’abord de rencontres anodines, ensuite d’échanges affriolants à mots couverts pour s’achever en de véritables allumeuses.Des jeunes filles qui allient finesse et élégance écument les rayons de grandes alimentations de Bamako dans l’espoir rarement déçu d’être courtisées.Le manège ne serait que caricatural s’il se limitait à quelques parades à la m’as tu vu des week-end de courses, mais il devient même le sport favori d’une certaine catégorie de filles particulièrement friandes de rencontres et qui, en plus, raffolent de mecs aux bourses bien pleines. Elles ont toujours la patience qu’il faut pour se donner des raisons d’espérer, qu’en fin de compte, elles n’auront pas perdu leur temps, ou à défaut le faire compenser en nature… La collusion entre désir de plaire et envie d’aller plus loin est trop évidente pour être un simple jeu de civilités passagères. En tout cas, si ce n’est pas de la prostitution, ça y ressemble.
Article publié le mercredi 24 juin 2009
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