: Installées à plus de onze milliards de F Cfa, les nouvelles stations compactes de la rive droite du District de Bamako, contribueront à répondre au besoin d’eau potable des populations.
«C’est un sentiment de soulagement qui m’anime aujourd’hui. Vous savez que partout, même autour de la périphérie de Bamako essentiellement et à Magnambougou jusqu’à Yirimadio et plusieurs autres quartiers, le problème d’eau se pose avec beaucoup d’acuités. Il fallait donner une réponse à cette situation. Donc, c’est vraiment une fierté pour moi de voir sur budget propre de l’Etat de tripler les capacités de la première. A travers cette nouvelle installation, les logements sociaux de Yirimadio et plusieurs autres quartiers sont désormais couverts. Car, nous avons réussi à mettre par quartier une cinquantaine de bornes fontaines. Je pense que tout cela, c’est des commodités remplies par nous-mêmes sur notre budget propre». C’est en substance, la déclaration du président de la République, Amadou Toumani Touré, mercredi 24 juin 2009, à la station de pompage de l’Energie du Mali, sise à Magnambougou à l’occasion de la visite qu’il a effectuée sur ledit site et celui de Bacodjicoroni.En effet, il s’agissait pour les responsables de l’Energie du Mali (EDM) de présenter au président de la République les nouvelles installations des stations compactes de production d’eau potable de Bamako (rive droite). Il s’agit précisément de celles de Magnambougou et Bacodjicoroni. Ces nouvelles installations d’une capacité totale de production de 12000 m3/jour chacune de canalisation sur une longueur de 30 Km et 50 bornes fontaines publiques, vient renforcer celle déjà existante sur les mêmes sites qui avaient été inaugurées par le chef de l’Etat en juin 2008. Avec ces nouvelles installations, il s’agit de répondre au besoin sans cesse croissant en eau potable des populations des Communes V et VI. De cet fait, cette seconde phase des installations a coûté plus de 11 510 000 F Cfa. Chacune d’elle est composé de cinq décanteurs, trois bâches intermédiaires d’eau décantée, six filtres et un complexe de traitement d’eau potable dont chaque unité produit 110m3/jour. Le financement a été entièrement fait par le budget national. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise hydro Sahel et le contrôle était assuré par le groupement CIRA/SCT de la Tunisie. Plus d’une quinzaine de quartiers seront desservis par lesdites stations compactes.Rappelons que les deux premières phases ont coûté à l’Etat malien 3 545 624 570 F Cfa. En tout, les deux phases ont coûté 15 055 625 020 F Cfa. Le président de la République a insisté pour que l’eau soit consommée avec beaucoup de modération. C’est à dire qu’on retienne que l’eau n’est pas une denrée impérissable.Hadama B. Fofana
Article publié le dimanche 28 juin 2009
1572 lectures