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Nouvelle protestation contre l’AMO : Une grande marche prévue pour aujourd’hui

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 : La CSTM, le COSES, le SYLTAE, la Section Police Nationale et autres syndicats salariés, sont tous convoqués aujourd’hui à la marche de protestation contre l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

Décidément l’Assurance Maladie Obligatoire fait beaucoup plus de mécontents dans son application qu’on ne l’imaginait.


En dépit des conférences et des spots publicitaires à la télévision nationale, les maliens ne sont pas du tout d’accord sur l‘application de cette prestation sociale.





Cependant, l’Etat continue de prélever cette cotisation sur les salaires des fonctionnaires maliens. Ce qui semble constituer un foyer de tension pour les travailleurs. C’est pourquoi la CSTM, le COSES, le SYLTAE, la Section Police Nationale et bien sûr, d’autres syndicats salariés ont décidé de commun accord, de faire une marche pacifique pour manifester leur colère contre l’Assurance Maladie Obligatoire.


Il est à noter que ceux qui sont chargés de l’application De cette fameuse AMO, ne maîtrisent pas totalement les contours de cette cotisation. D’après nos sources, les agents en charge de cette assurance ne connaissent pas très bien la procédure. Pis encore, les nombreux documents administratifs qu’il faut réunir posent beaucoup de difficultés. Et depuis le mois de Novembre, l’Etat a commencé à prélever chez certains travailleurs. Ce qui est à la base des remous sociaux. Toujours, selon nos sources, le taux à prélever par l’AMO est de 3,6%. Pour certains, les augmentations qui ont été faites en 2008 et 2009 qui s’élèvent à 5%, sont visées par l’AMO. Le prélèvement de 3,6% sur les salaires signifie pour les Syndicats et leurs militants le retour à la case de départ. Ces détails qui semblent échappés aux autorités, sont bien perçus par les travailleurs. Depuis le mois de mars, toutes les tentatives de sensibilisation menées par le gouvernement ont échoué. L’Etat doit comprendre que l’adhésion de tous les travailleurs à cette cotisation est loin d’être acquise. D’où il s’avère impératif soit d’arrêter carrément pour éviter d’éventuelles dérives, avec des conséquences imprévisibles ; soit d’envoyer des spécialistes sur le terrain pour donner d’amples explications aux fonctionnaires, du moins à tous les salariés.


A bon entendeur salut !


Mamadou Coulibaly


Article publié le mercredi 20 avril 2011
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