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Corruption : Tracasseries routières au coeur du débat

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 : En vue de mettre fin aux tracasseries routières dont notre pays le Mali détient la palme d’or dans la sous région, la société civile malienne à travers la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali) en partenariat avec le Centre Ouest Africain pour le Commerce (TRADE HUB) et l’USAID a initié une causerie-Débats sur les tracasseries routières entre les acteurs évoluant dans le domaine des transports.

C’était le jeudi 25 juin 2009 à Banankabougou à côté du parking des transporteurs «gros porteurs».Le thème portait sur : «Les tracasseries routières sur le corridor Bamako Ouagadougou».On notait la présence du représentant de CAD-Mali, Idrissa Traoré, du vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, Amoudy Sidi Ahmed, du représentant de la Direction Nationale des Transports, Kalilou Sylla et une forte délégation de la police.Une causerie-débat qui rentre dans le cadre des révélations faites par le 7eme Rapport de l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA).Cette initiative était de permettre aux acteurs du transport routier d’échanger pour une efficacité accrue des infrastructures de transport régionales, d’améliorer la compétitivité des exportateurs ouest africains en réduisant le temps de mise sur le marché, en diminuant les coûts liés à l’expédition des produits finis.Tour à tour les chauffeurs, commerçantes ont condamné la multiplication des postes de contrôle sur le corridor Bamako Ouagadougou par rapport aux autres pays de la sous région. Ils ont indexé les hommes en tenue uniforme comme les initiateurs de ce phénomène qui n’honorent point le Mali.Les hommes en uniforme ont rejeté cette condamnation à leur encontre et demandé que cette causerie-débats ne soit un moment de procès.Des exemples ont été donnés pour permettre aux autorités maliennes de se conformer aux termes du traité approprié de la Cedeao.La police ghanéenne a annoncé qu’elle réduirait le nombre de barrières de police le long de l’axe de Théma à Paga (au niveau de la frontière burkinabé) ce qui a été effectif depuis des années.Le président togolais Faure Gnassingbe a lu un bulletin de l’IRTG qui montrait l’étendue de la corruption au niveau du transport routier dans son pays. Il a alors ordonné une réduction de toutes les barrières, de 21 à deux, le long de l’axe qui va du nord du port de Lomé à Cinkasse (la frontière du Togo avec le Burkina Faso).Gnimadi Destin


Article publié le dimanche 28 juin 2009
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