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Cancer du col de l’utérus La dose de vaccin à 60.000 fcfa

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 :Pour cette fête, la présidente, Mme Yagoné Lou Henriette et son équipe n’ont pas fait les choses à moitié. En effet, en marge de la cérémonie d’investiture parrainée par Mme Bintou Bourgoin, présidente de la Ligue ivoirienne contre le cancer (Licc), les institutrices de Iep Koumassi 2 ont été sensibilisées sur le cancer du col de l’utérus, un mal qui ronge la gent féminine. C’est le Dr Ayémou A., spécialiste en oncologie-radiothérapie au service de cancérologie du Chu de Treichville, qui a animé cette conférence publique. D’entrée, le praticien a indiqué que ce cancer est le premier cancer de la femme en Côte d’Ivoire. ‘’Chaque année, on détecte 32,8 nouveaux cas en Côte d’Ivoire’’, a-t-il révélé. Le cancer du col utérin est causé par un virus du papillonna humain. La précocité des rapports sexuels, les partenaires multiples, les infections sexuellement transmissibles (Ist), le tabac, les nombreuses grossesses sont entre autres des facteurs de risque de ce cancer. Les femmes doivent faire attention à certains signes tels que les saignements génitaux en dehors des menstrues, les douleurs au bas-ventre, les leucorrhées striées du sang...Les moyens de traitement sont la chirurgie, la radiothérapie (qui n’existe pas en Côte d’Ivoire) et la chimiothérapie. Pour éviter le mal, le Dr Ayémou a conseillé aux institutrices le dépistage précoce car, dira-t-il, le cancer du col utérin est guérissable si le mal est vite détecté. Il leur a aussi conseillé d’éviter les comportements à risque et de se faire vacciner, surtout les jeunes filles vierges. La bonne nouvelle à ce niveau, c’est que depuis quelques années, le coût du vaccin a été revu à la baisse et ce, grâce aux efforts de l’Etat ivoirien. De 220.000 fcfa, la dose du vaccin est désormais à 60.000 fcfa. Pour une protection efficace, la jeune fille vierge doit subir trois doses de vaccin à renouveler 5 ans plus tard. La série des questions réponses a permis aux institutrices d’avoir un maximum d’informations sur cette maladie. La marraine de la cérémonie, Mlle Bintou Bourgoin, pour sa part, s’est félicitée de l’intérêt que ses "sœurs" ont accordé à cette conférence. Aussi les a-t-elle exhortées à prévenir le mal en évitant des comportements à risque.

Franck SOUHONE


Article publié le lundi 23 mars 2009
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