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Incident de Dabakala Les FN : « Pourquoi nous avons frappé le chef et bloqué Abou Sangolobê »

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. Leur mise en garde au FPI
samedi 12 septembre 2009
par N’goran Francis à Bouaké

 







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Cette sortie de Ahmed Ouattara, le chargé de communication adjoint de la zone 2 de Katiola au cours d’un point de presse organisé à Bouaké, fait suite aux accusations faites par M. Abou Sangolobê, directeur local de campagne du candidat Laurent Laurent Gbagbo à Dabakala après l’incident malheureux du 05 septembre dernier. Au cours de ce point de presse, M. Ahmed Ouattara a tenu à retracer le fil des échauffourées entre le secrétaire général des chefs de village, M. Coulibaly Dougoutigui dit Kalé et les éléments FAFN. Selon lui, lors de l’investiture du mouvement Djimini-Djamala pour Gbagbo (2DPG) qui a lieu sur le terrain du quartier Bambarasso de Dabakala, « des propos incendiaires » et d’incitation à la violence ont été tenus. Du genre « la guerre est finie, ne vous laissez pas intimider par qui que ce soit, personne ne doit vous empêcher de parler. Ils (ndlr : éléments Forces nouvelles) n’ont rien fait pour vous et ils ne feront rien. Avec Gbagbo, on gagne ou on gagne ». Pour lui, les propos de Abou Sangolobê appellent à la désobéissance aux Forces nouvelles et c’est fort de cela que le secrétaire général des chefs de village, Coulibaly Dougoutigui a refusé d’obtempérer au niveau de la barrière du village de Togbonon-Bambarasso, localité située à moins de 04 Km de Dabakala où s’effectuent régulièrement les contrôles de routine. Surtout qu’en ce lieu, celui-ci a « traité les forces nouvelles d’aigris » avant d’ajouter : « Vous n’avez rien fait pour nous, eux ils sont venus nous donner des papiers de reconnaissance de la part de l’Etat ». Toujours selon lui, le secrétaire des chefs de village a été le premier à lever la main sur le soldat en poste. Et la bagarre qui s’en est suivie a occasionné des blessures à M. Coulibaly Dougoutigui. Gourdins, machettes et armes au point, les villageois alertés ont failli en découdre avec les soldats n’eût été l’appel au calme du commandant de secteur. Après donc cet incident, il était question pour les autorités des Forces nouvelles d’appeler le DLC de Gbagbo et les villageois à une table de discussion pour situer les responsabilités. C’est pourquoi, poursuit-il, Abou Sangolobê a été bloqué au corridor. Poursuivant, il a fustigé le comportement de Abou Sangolobê qui selon lui, « s’inscrit dans la volonté manifeste du FPI de trouver un bouc émissaire pour bloquer le processus de sortie de crise issu des accords politiques de Ouagadougou. ». Les Forces nouvelles ne donneront « pas l’occasion au FPI de paralyser le processus de paix en cours », a-t-il réitéré avant de rappeler les mêmes provocations faites par la Première dame Simone Ehivet Gbagbo lors de sa tournée à Katiola en s’adressant au commandant de zone en ces termes. « Vétcho, cesse d’être com-zone et rentre dans la République ». En conclusion Ahmed Ouattara a appelé tous les acteurs politiques à modérer leur langage afin de donner plus de chance au succès des accords politiques de Ouagadougou et à la tenue des élections présidentielles.
Article publié le dimanche 13 septembre 2009
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