Au Niger, l’artisanat, longtemps assimilé dans la conscience collective des Nigériens aux métiers qui constituent les attributs de certains groupes sociaux communément appelés castes d’une part et d’autre part ignoré des pouvoirs publics dans le choix des stratégies de développement économique et social, n’a fait l’objet d’un certain intérêt que depuis une vingtaine d’années à la faveur des crises économiques.
Niamey, Dosso, Tahoua , Dakoro, Maradi, Zinder, Agadez, autant de noms évocateurs des populations Djermas-Songhaïs du sud-ouest. L’architecture haoussa et les quartiers des forgerons, tanneurs et maroquiniers de la région de Tahoua au centre du pays. Plus au sud et à l’Est, l’artisanat des Touaregs et des Peulhs Bororos typique de la région Dakoro, le travail du cuir propre à la région de Maradi réputée pour sa chèvre rousse, la maroquinerie fine et tressée de Zinder. Et au Nord, au pied de l’Aïr et du Ténéré, la célèbre ville d’Agadez avec ses vieux quartiers, ses ruelles, ses palais, ses demeures typiques en banco et ses nombreux artisans bijoutiers. « Toutes ses influences rendent compte la diversité d’expression sociale et culturelle qui bien entendu se reflète dans l’artisanat des différentes régions et ethnies du pas. » (L’Artisanat au Niger, Lux-Development)
http://www.artisanatequitable-niger.com/
Article publié le lundi 13 octobre 2008
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