« Nous voici donc dans l’histoire ! » C’est la proclamation par laquelle André Malraux commença son discours à Dakar en 1966. C’était lors du colloque organisé en prélude au Premier Festival Mondial des Arts Nègres, FESMAN 1. Malraux ajouta : « Ce que nous tentons aujourd’hui ressemble aux premiers conciles… »
Voilà l’interrogation qui peut nourrir une réflexion aujourd’hui. C’est l’objet du présent ouvrage, une invitation à méditer sur les questions qui étaient en débat ; que sont devenues les préconisations des orateurs au colloque pour ces problématiques cinquante ans plus tard ? Des questions qui portaient sur la création artistique de l’homme noir, l’art nègre, et les interrogations sur l’origine de ce questionnement, la négritude.
La réflexion est menée à partir de l’examen rétrospectif de quatre discours qui furent produits à Dakar en 1966. Ce sont : celui de Machado, le représentant de l’UNESCO ; celui de Senghor, président du Sénégal ; celui d’André Malraux, ministre français de la Culture ; et enfin, celui d’Aimé Césaire, écrivain et homme politique français. (Parution : 20 juin 2024)
COUVERTURE : Boccio ; coll. Claude Rouyer ; réf. RC/B/Fr 0030 ; photo : Michel Pinier (www.mphoto.book.fr).
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Article publié le dimanche 23 juin 2024
