cameroun

Accueil
cameroun

Ondo Ndong, Belinga, Edou: La vie des anciens Dg au SED

Dernières publications dans cette catégorie
 .  Aes Sonel Volley Ball fraude à l'île Maurice - lundi 1 mai 2006
 .  Biyem-Assi : un poteau électrique déraciné - vendredi 28 avril 2006
 .  12 ans de prison pour un fournisseur indélicat - vendredi 21 avril 2006
 .  Babanki Fon Released On Bail - vendredi 21 avril 2006
 .  'Lake Nyos Remains a Potential Danger' - vendredi 21 avril 2006
Plus...
Traduction
Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police print send to Comments
Lectures : 3091

 :Deux mois après leur arrestation, ils sont coupés de leurs familles et ne rencontrent plus que leurs avocats. De quoi est fait le quotidien de Gilles Belinga, Ondo Ndong, Joseph Edou, Titus Edzoa et Thierry Atangana ?

Reconstitution: Jours ordinaires au Sed

De quoi est fait le quotidien de Gilles Belinga, Ondo Ndong, Joseph Edou, Titus Edzoa et Thierry Atangana ?


Hier, jusqu’à 11 heures, aucun d’eux n’était sorti de l’enceinte du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed) spécialement chargé de la gendarmerie où ils sont détenus. Pas que le procureur de la république ait décidé d’un retour à la case départ, la prison centrale de Kondengui, qu’ils ont quittés fin février pour le Sed. Le magistrat instructeur n’a, non plus, pris la décision de les libérer pour une comparution libre dans la poursuite de l’instruction et la perspective d’un procès. La veille, Gilles Roger Belinga avait été aperçu dans l’après-midi au quartier hippodrome où se trouvent son domicile, mais aussi la direction générale de la société immobilière du Cameroun, Sic, qu’il dirigea pendant 12 ans.

Manifestement hier, personne ne devait se rendre au parquet. Car, depuis près de deux mois que Gilles Roger Belinga, ancien Dg de la Sic, Joseph Edou, ancien Dg du Crédit foncier et Emmanuel Gérard Ondo Ndong, ancien Dg du Feicom, ont pris leurs quartiers au Sed, selon des sources internes, ils ne quittent ce lieu que pour les locaux du parquet du tribunal de grande instance de Yaoundé centre administratif, où l’instruction dans les affaires de “détournements” et “corruption” qui les concernent sont menées. “Il arrive que l’un d’eux sorte successivement pendant trois jours pour aller chez le procureur. Mais, parfois, ils peuvent rester deux ou trois jours aussi sans sortir”, indique un gendarme.
En dehors donc de ces “ visites” au procureur au cours desquelles ils sont accompagnés de gendarmes en tenue de ville, à bord de voitures banalisées, et qui leur permettent de revoir quelques rues de Yaoundé, ces anciens directeurs généraux sont, en principe, cantonnés à longueur de journée à leur lieu d’internement qui se situe à la limite entre la compagnie territoriale de Yaoundé-ville et le Sed.

Quelques gendarmes rencontrés rechignent à désigner par cellule le local dont la façade avant laisse tout de même entrapercevoir un souci d’esthétique avec des briquettes en terre cuite. “Ce ne sont pas des cellules en réalité. Chacun a une chambre avec un lit et une douche. C’est assez bien éclairé et bien aéré”, lâche l’un d’eux. En effet, ce bâtiment de construction récente a bien meilleure allure que le “fichier central” qu’il jouxte et le “laboratoire central” situé un peu plus haut et dont le portillon d’entrée est surplombé par une plaque où on peut lire : “Centre opérationnel de la gendarmerie (Cog)”. Celui-ci est localisé derrière le bâtiment principal qui abrite les bureaux du Sed, Jean-Marie Aléokol.

Anciens

Mais en fait, ces ex-Dg qui ont tous été interpellés le 21 février 2006 à Yaoundé sont sous la surveillance du service central de la recherche judiciaire (Scrj) que commande le lieutenant-colonel Ndi Minya. “Nous en assurons juste la garde, précise un officier. Ils sont à la disposition du procureur. Nous ne les entendons pas. Ils sont là parce qu’il n’y a pas de cellules au parquet et le procureur a sollicité qu’ils soient gardés ici.”

En plus des trois ex-Dg, Aaron Kaldjob, maire de Massock – Song-Loulou, consultant au Feicom, a intégré le cocon où, des informations puisées à bonne source font état de la présence d’un 5e prévenu qui est “aussi quelqu’un d’important”. Impossible d’accéder à l’escalier qui conduit à ce lieu de détention. Seuls les éléments de la Scrj ont ce privilège. Ils servent d’interface entre les familles et les prévenus. En mi-journée, quand les familles, généralement les épouses des concernés, portent la literie, des journaux, des livres, des vêtements, les repas, elles goûtent la nourriture en présence des


Article publié le vendredi 21 avril 2006
3091 lectures

Infos par pays