: Un car de transport en commun est entré en collision le 24 juillet 2011, avec une remorque sur la route nationale n°1, provoquant du même coup, un autre accident avec un car malien. Le bilan provisoire est de 11 morts et plusieurs blessés. C’est aux environs de 1h30 qu’un car de passagers de la compagnie " Zonon Transports", avec à son bord une cinquantaine de passagers, en provenance de Bobo-Dioulasso à destination de Lomé, est entré en collision avec un camion-remorque transportant du maïs en direction de Bobo-Dioulasso.
Le car voulait effectuer un dépassement sur le camion. En ce moment, explique le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Boromo, Mme Compaoré Maïza, un car malien de la compagnie " Toupac Transport", immatriculé V 5516 MD, arrivait en sens inverse avec 56 passagers. Le chauffeur du véhicule burkinabè immatriculé 10 GN 3227 voulant se rabattre sur sa droite, est entré dans un premier temps en collusion avec le camion-remorque 11 PP 7664. Par la suite, il est allé heurter le car malien. Le bilan fait état de 11 morts dont 8 sur le champ et 43 blessés. Les chauffeurs des deux cars sont décédés sur le coup, tandis que les 5 passagers du camion-remorque sont sortis indemnes. Des blessés ont été admis au Centre médical de Boromo et pris en charge selon le procureur du Faso. Certains ont été référés à Bobo et d’autres, à Ouagadougou.
Sur les lieux du drame, non loin de la zone du tragique accident de Boromo, survenu le 15 novembre 2008, des sapeurs-pompiers, des forces de sécurité, des autorités locales et des populations riveraines ont porté secours aux victimes. Dans l’après-midi, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Jérôme Bougouma est venu constater les dégâts avant de se rendre au centre médical pour réconforter les blessés.
Moussa BARRO & Rasmané ZONGO
Les propos du ministre Jérôme Bougouma
Dès la connaissance du drame, son Excellence le Premier ministre nous a instruit de venir nous assurer que l’organisation des secours se déroule correctement. C’est ce que nous avons fait, nous avons rencontré le procureur, les forces de sécurité, les sapeurs-pompiers pour savoir leurs besoins, en vue de leur apporter le soutien nécessaire, afin qu’ils puissent accomplir correctement leur travail. Nous allons de ce pas, à l’hôpital pour voir les blessés pour leur apporter le réconfort du gouvernement et encourager les populations qui se sont mobilisées, spontanément, pour porter secours aux blessés et pour creuser les tombes, toutes les autorités administratives, toutes les personnes qui se sont mobilisés pour apporter une sépulture digne aux morts.
Propos recueillis par MB
Sidwaya
Article publié le lundi 25 juillet 2011
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