:La section jeunesse de la forte communauté des Béninois de l'Afrique du Sud lance un cri de détresse au Chef de l'Etat pour la résolution de leurs problèmes.
Lettre Ouverte au Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement
Monsieur le Président, C'est avec respect et considération que la section jeunesse de la forte communauté des Béninois de l'Afrique du Sud par ma voix voudrait s'adresser à vous. Toutes nos tentatives pour nous faire entendre sont vaines. Quelle porte n'avions-nous pas sonnée? Quel effort n'avions-nous pas déployé? Bref, le seul recours qui nous reste aujourd'hui est la voix de presse. Nous sommes alors obligés de nous adresser à vous par ce canal. Monsieur le Président, estimés à près de 1000 jeunes, la jeunesse béninoise résidant en Afrique du Sud est mécontente et très mécontente de la manière avec laquelle elle est traitée. Nous sommes laissés pour compte. Notre représentation accorde très peu de prix à notre existence. Notre ambassadeur nous éloigne de toute rencontre avec les autorités béninoises de passage en Afrique du Sud. Le rencontrer lui-même est quasi impossible. Des demandes d'audience de plus de 06 mois sont sans suite. Face à cet état de chose, nous ne savons plus ou mettre la tête.
Le 09 Avril passé, pendant que toutes les délégations étrangères venues assister à l'investiture du nouveau Président Jacob Zouma étaient en train de recevoir leurs compatriotes résidant dans le pays, nous béninois avions tout le temps rasé sans succès les murs de l'ambassade pour rencontrer le Ministre des Affaires étrangères du Bénin qui conduisait la délégation officielle de la République du Bénin. On nous a simplement servi à l'Ambassade que la délégation n'a pas fait notre programme avant d'arriver. Les autorités de notre ambassade organisent leur inaccessibilité. Pour rencontrer une seule personne parmi elles, c'est tout un calvaire. Pendant que toutes les autres communautés célébraient la fête de l'indépendance de leur pays avec leur représentation, les portes de notre ambassade nous étaient fermées. Nous avions célébré cette fête, chacun dans son coin sans manifestation officielle.
Plusieurs d'autres actes révoltants qu'il n'importe pas de révéler sur la place publique nous rongent et nous aurions voulu vous les dire quand l'occasion nous le permettra. Monsieur le Président vous voyez avec nous que beaucoup de vos collaborateurs, tapis dans l'ombre constituent des obstacles pour le changement que vous prônez et que nous avions porté unanimement avec vous. Cette lettre est un cri de détresse que nous lançons à votre endroit. Ces différents actes de mauvaise foi de certaines de nos autorités consulaires plombent et sabotent sérieusement vos actions dans la diaspora. Espérant que vous prendrez connaissance de cette lettre, nous vous souhaitons bonne lecture et restons entièrement à votre disposition à toutes fins utiles.
Issiakou Adiyo OKEREKE, président de la section jeunesse de la communauté des Béninois Résidant en Afrique du sud
Article publié le vendredi 25 septembre 2009
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