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La semaine dernière, nous avions fait cas de cette affaire de perpétuation de trafic d'influence au sommet de l'Etat. Suite à cet article qui éclabousse une Conseillère en communication du Président du CNSP et de son époux naturalisé français, les réactions et d'autres révélations sur le sujet ne se sont pas fait attendre. Des sources crédibles indiquent que le nigéro-français aurait utilisé récemment sa position de président de l'association des responsables des sociétés de sécurité privée et celle de son épouse à la Présidence pour décrocher un contrat à l'Ecobank. Cela, malgré que sa société n'ait pas répondu aux critères d'éligibilité. Une autre source informe qu'un ancien ministre de la défense de la renaissance serait actionnaire de cette société. La source ajoute que l'époux de la Conseillère du général Tiani aurait menti sur sa première épouse de nationalité française l'accusant d'être en connivence avec des groupes maléfiques. La dame aurait séjourné pendant plusieurs jours à la coordination avant d'être libérée. Actuellement, l'affaire serait pendante devant les juridictions. Pour revenir à la question du trafic d'influence, il semble que le Président Tiani aurait été informé des agissements de sa Conseillère dont le comportement fait aujourd'hui l'objet de débats dans tous les établissements bancaires de Niamey et au niveau des services du système des Nations unies. Et la question que tout le monde se pose est de savoir s'ils auraient la caution du Ministère de l'Intérieur pour agir ainsi et impunément. Nous y reviendrons !
Laboukoye (Le courrier)
Article publié le jeudi 17 octobre 2024
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