L'office national des anciens combattants et victimes de guerre
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Véritable institution, l'office national des anciens combattants et victimes de guerre du Niger (ONAC-VG), a su évoluer au cours du temps et s'adapter à son rôle social. Très active, l'ONAC-VG, grâce à l'ensemble des membres de son bureau autour de son directeur, le capitaine Diallo, s'investit pleinement dans le devoir de mémoire et la reconnaissance des droits de tous ses adhérents.

En effet, une visite au sein de la Maison du Combattant de Niamey permet de saisir au plus profond la force du lien que ces vieux soldats nigériens, membres actifs de l'ONAC-VG, ont gardé à l'égard de la France.

Chacun relate avec un plaisir visible et une extrême précision malgré l'âge avancé ses faits d'armes au service de la France et ses états de service.

Kontué Ganda, octogénaire, a perdu une jambe en Indochine sous les couleurs françaises ; il n'avait pas vingt ans... pourtant, il affirme : «J'ai servi la France. Je suis Nigérien mais Français de cœur». Idde Eloga, «l'homme de l'Indochine», Issa Seyni, méhariste, Boubakar Amoda, sous tous les fronts africains, ont défendu les intérêts français et l'évoquent avec fierté. Des anciens combattants fiers de leur passé, de leurs médailles, de leur Histoire.


Des anciens combattants fiers de leur passé, de leurs médailles, de leur Histoire


Tout témoigne du dynamisme de cette communauté, tournée tant vers l'action sociale à l'égard de ses membres que vers l'organisation de l'amélioration de leurs conditions de vie. La maison possède une pharmacie où l'ONAC-VG reçoit régulièrement des colis médicamenteux de l'union nationale des anciens combattants de Lorraine ainsi qu'un dispensaire. Les liens de solidarité entre les membres s'illustrent également autour de coopératives vivrières.

Toujours au contact des autorités locales et de la représentation française, cette équipe d'Anciens poursuit le rôle qu'elle s'est fixée au service de tous ceux qui, un jour, au nom de la France ou du Niger ont servi sous les armes. Elle participe aussi à la continuité du patrimoine historique des deux pays et entretient leur mémoire commune.


Historique

30.12.22 Un décret reconnait l'association générale des mutilés de guerre de l'AOF et du Togo.
16.09.34 Le délégué de l'ANAC du Dahomey, préside une association générale de 50 membres à Niamey.
20.11.34 L'arrêté n°1053/AG reconnait et autorise l'ANAC-VG du Niger à exercer ses activités.
17.11.34 Par arrêté n°1426/F le monument érigé à la mémoire des morts de 14-18 (et 39-45 par la suite) devient le patrimoine de l'ANAC-VG.
En 1946 Affiliation de l'association à la Légion locale.
17.06.46 L'arrêté n°00703/APA porte statut apolitique de l'association.
En 1947 L'association totalise 900 membres.
En 1948 L'effectif se réduit à 800 membres après le passage des cercles de Dori et de Fada N'Gourma à la Haute Volta.
16.12.50 Inauguration officielle de la maison du combattant par le gouverneur J. Toby.
20.09.67 Le décret n°67025 transforme l'office des anciens combattants et victimes de guerre du Niger en office national des anciens combattants et victimes de guerre du Niger.
06.09.99 L'autorisation n°00906/MDN/DRP/AS accorde le droit à l'ONAC-VG de célébrer une journée nationale fixée au 20 novembre.




Le capitaine Amadou Diallo,
directeur général de l'ONAC-VG

Nommé directeur général de l'office national des anciens combattants et victimes de guerre par décret ministériel du 18 octobre 1996, le capitaine (en retraite) Amadou Diallo a été un témoin privilégié de l'Histoire du Niger.

Né le 14 juillet 1927 à Téra, le capitaine Diallo débuta sa carrière militaire en 1947 comme homme du rang pour l'achever en 1963.
Au cours de cette période, il a effectué de nombreuses campagnes (Soudan, Dahomey, Sénégal, Indochine, Tunisie, Cameroun) au titre de l'infanterie de marine et des troupes d'outre-mer, ainsi que des passages en école militaires :
- 1956-1958 : école de formation
Article publié le dimanche 23 janvier 2005
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