A ce Side Event attendu et de haut niveau de presentation et de partage sur la restauration des terres, dirigé par Professeur Mamadou Baro de l’Université d’Arizona, Directeur du programme NRAMP – USAID Niger et comme panelistes les imminentes personnalités Chercheurs et haut Cadres, dont les Compatriotes Dr Fadji Zaouna Maina de la NASA, Dr Ousmane Seidou de l’Université d’Ottawa et M Birane Wane Expert International, Consultant en restauration des terres du Senegal.
Une fois encore, le Niger et le Senegal, toute la Region du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest sont à l’honneur à cette COP16 de Riyadh, à travers l’excellence et l’expertise de nos concitoyens de la diaspora et grâce l’Université d’Arizona, leadership de la recherche sur la Resilience Agricole.
Sur le fond des exposés de ce Side Event, les panelistes ont démontré le manque de connaissances sur la réalité des défis globaux qui accablent les espaces transfrontaliers du bassin des 2 fleuves du Niger et du Senegal. Dr Maina Fadji a souligné l’importance de se servir des precieuses données satellitaires pour que le Sahel et les pays des bassins du Niger et Senegal s’alignent avec le reste du monde pour la restauration des terres.
Pour Dr Ousmane Seidou, les liens entre la degradation des terres, la végétation, les cours d’eau, les ouvrages, les infrastructures socio-économiques et le développement urbain sont évidents et les dommages causés s’accentuent rapidement. Donnant l’exemple de Niamey, il ressort que l’ampleur du risque des degats et pertes occasionnés par les inondations seront 20 fois plus importants d’ici 30 ans. Il faut une véritable adaptation des mentalités et des comportements des décideurs et des toutes les parties prenantes et surtout un recalibrage des connaissance aux normes et standards scientifiques actuels pour une mise à jour des compétences et des solutions durables de lutte contre la détérioration des terres.
Les participants à ce Side Event ont hautement apprécié la qualité des exposés et solliciter la possibilité de partenariat avec leurs entités dont l’OMVS et la GMV.
Pour le Programme Grande Muraille Verte, M Giles Amadou Ouedraogo, a proposé une collaboration de partenariat pour des actions de mobilisation, de capitalisation des connaissances sur l’usage de l’eau dans la réalisation de la GMV, à travers la Task Force de la GMV.
Deja une retombée de taille de cet important Side Event qui établit le pont entre les Competences et expertises de la diaspora et des acteurs de terrain pour une mise à niveau des connaissances qui gêneront des solutions réalistes et durables.
Dr Haboubacar Maman Manzo, SCL NRAMP – USAID Niger, Université Boubakar Bâ, Expert invité COP16, Riyadh. Le 11 Dec. 2024
Article publié le vendredi 13 décembre 2024
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