:Comment réagissez-vous par rapport à votre retour dans l'encadrement technique des Lions indomptables ?
Le rêve de tout entraîneur, c'est d'entraîner au plus haut niveau. Forcément, c'est avec plaisir que je retourne au sein des Lions, après en être parti, il y a pratiquement huit ans. C'est un retour qui me fait plaisir. Si c'est par là que je devrais terminer ma carrière d'entraîneur, ce serait formidable. Je suis content que le ministre des Sports et de l'Education physique ait pensé à moi, qu'il me fasse confiance, ainsi qu'aux deux autres collègues pour mener la rude bataille qui consiste aujourd'hui à qualifier les Lions pour la Can et la Coupe du monde.
ous vous y attendiez?
Non. Mais, je pense que je suis quand même parmi les entraîneurs qui ont fait un bon parcours dans ce pays.
Le principal défi, c'est de qualifier les Lions pour la Can et la Coupe du monde de 2006. Êtes-vous prêt à le relever?
En football, tout est jouable, tout est possible. Il n'est pas impossible que la Côte-d'Ivoire ou ceux qui sont devant nous fassent un faux pas, et que nous gagnions de notre côté. Nous allons nous efforcer pour gagner tous les matches.
A 60 ans, vous avez déjà été aux côtés des Lions comme entraîneur adjoint (1984-87, 90-92) et coach principal (1988-90, 92-96). Qu'est ce que vous avez gardé comme souvenirs ?
De bons comme de tristes souvenirs. Les bons, c'est quand ça va bien, quand on fait une Coupe du monde comme celle d'Italie, une Coupe des nations comme en Égypte et pas mal d'autres compétitions qu'on a gagnées (Coupe Afro-asiatique). Là, on a des raisons d'être content. De l'autre côté, la tristesse est liée à la contre-performance, avec des difficultés dues au fait qu'on n'avait pas tout ce qu'il fallait pour travailler. Aujourd'hui, on n'en est plus là. Les choses ont favorablement évolué en termes d'équipement, de matériel, de disponibilité des joueurs? Le contexte est meilleur que ce que nous avons connu à l'époque.
Connaissiez-vous Artur George avant sa nomination?
Je pense que j'ai beaucoup plus d'idées sur lui qu'il n'en a sur moi. Puisque j'ai eu l'occasion de le voir à la télé, de suivre son parcours dans les équipes qu'il a entraînées. Nous aurons le temps de bien nous connaître.
Vous étiez jusque-là entraîneur de Racing de Bafoussam. Pensez-vous que c'est terminé avec le Tpo ?
Il va de soi que la priorité est à l'équipe nationale aujourd'hui, je ne sais donc pas comment ça va se passer. S'il m'était demandé de continuer dans l'encadrement de Racing, en étant avec les Lions, je ne pourrais pas refuser. Toutefois, j'avoue que ce ne sera pas facile, compte tenu du programme assez chargé des Lions indomptables pour la préparation des six matches qu'on a à faire.
Article publié le mardi 11 janvier 2005
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