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Occasion de sortir le tapis rouge et toutes sortes de paillettes propres aux cérémonies qu’affectionnent les milieux riches, chaque édition du gala children of Africa a été, avant tout, destiné à sauver des vies humaines, comme en témoignent les 9 dîners organisés par cette Ong créée en 1998 par Dominique Ouattara qui n’était pas encore la Première dame de la Côte d’Ivoire à cette époque.Correspondance à Abidjan, Bati Abouè
La première édition des soirées de gala de l’Ong Children of Africa a eu lieu le vendredi 24 février 2012 à l’hôtel Ivoire. Entre les paillettes et le beau décor nuancé qu’arborait ce jour-là le Palais des congrès, plusieurs centaines d’augustes invités ont rehaussé de leur présence ce premier rendez-vous qui a posé les bases d’une solidarité nationale. Parmi eux, côté stars, on notait la présence du bel Alain Delon, décédé le 18 août 2024, figure îconique du cinéma français.
Il y avait aussi le couple présidentiel ivoirien, la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de Children Of Africa, Adriana Karembeu, MC Solaar, Salif Keïta, mais aussi la star du football camerounais Samuel Eto’o Fils… En fait, il faut bien l’admettre : les galas de Children of Africa sont d’abord une affaire de riches, à ceci près que ceux-ci se réunissent à cette occasion pour sauver les vies les plus fragiles.
Une bonne cause
Alors ce soir-là, les différentes contributions, qu’elles soient sous la forme d’enveloppes surprises, de tickets de tombola ou de vente aux enchères où chacun évalue les limites de son portefeuille, l’essentiel était de mobiliser le maximum de ressources financières pour servir une bonne cause.
C’est ce qu’explique d’ailleurs ce jour-là Dominique Ouattara en prenant la parole. « Nous avons décidé, dit-elle, de nous mobiliser pour la construction d’un hôpital mère-enfant, qui, j’espère, changera la vie des femmes et des enfants démunis de Côte d’Ivoire ». Depuis, ce rêve est devenu une réalité. L’hôpital Mère et enfant de Bingerville a en effet été inauguré le 16 mars 2018 en présence du couple présidentiel.
Plateau technique de dernière génération
C’est un établissement privé à but non lucratif qui rehausse le niveau de l’offre de soins en Côte d’Ivoire. Il est doté d’un plateau technique de dernière génération qui donne à l’hôpital un rayonnement national et international. Avec une capacité d’accueil de 130 lits, l’établissement se présente comme une structure de niveau 3 dans la pyramide sanitaire ivoirienne. Environ 500 personnes, médecins, infirmiers et aides-soignants, ainsi que le personnel administratif travaillent chaque jour pour proposer une prise en charge de qualité aux patients.
Au total, sur ces vingt-six dernières années, les différents galas de Children of Africa ont permis de construire des infrastructures essentielles à la prise en charge de diverses couches socio-professionnelles. Notamment le Lycée moderne de Kong, l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, les trois Centres d’Accueil pour enfants en détresse, le Groupe Scolaire d’Excellence d’Abobo, la Nouvelle Case des Enfants et le Centre d’Accueil pour les femmes victimes de violence d’Adiaké.
Toutes ces réalisations ont aidé à changer « le quotidien de ceux qui en bénéficient », a déclaré Dominique Ouattara le vendredi 1er mars 2024 au cours d’une soirée de gala destinée à lever des fonds pour la construction d’une nouvelle aile de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville afin d’y soigner les enfants malades du cœur.
D’extraordinaires moments de partage
Ainsi, au fil de ces années, de ces soirées de gala où sont apparues des personnes richement habillées et n’ayant rien à voir avec le commun des mortels, les bases d’un extraordinaire moment de solidarité ont été posées en Côte d’Ivoire. Et forcément l’Ong Children Of Africa en récolte les dividendes. C’est en effet grâce à elle que des moments pareils servent désormais à attirer le regard des riches sur le désespoir du plus grand nombre.
C’est d’ailleurs pour saluer cette fidélité des donateurs que la Première dame avait rendu un vibrant hommage à la Princesse Ira de Fürstenberg « ma très chère amie », disait-elle, Marraine de la Fondation, qui avait disparu brutalement quelques jours seulement avant ce 9è dîner gala.
Hommage à la princesse Ira
« Ira était mon amie depuis 30 ans, toujours disposée à aider les enfants d’Afrique et les plus démunis. Elle a constamment été présente pour moi, aussi bien dans les moments heureux, que pendant les difficiles épreuves que nous avons traversées avec Alassane. Elle était la plus fidèle des amies. Ces dernières semaines, elle se réjouissait de venir à Abidjan pour participer à notre Gala, un rendez-vous qu’elle n’a jamais manqué depuis la création de la Fondation », avait dit Dominique Ouattara pour saluer sa mémoire et sa générosité en même temps la bonté de tous ces autres donateurs encore en vie.
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Article publié le mardi 3 décembre 2024
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