Partager vers les réseauxIl y a un an, dans son message à la Nation à l’occasion du 65ème anniversaire de la proclamation de la République, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, disait : « en effet, alors que le système démocratique doit rimer avec la bonne gouvernance et la justice, notre pays a été malheureusement otage des tenants politiques qui ont fait de la politique un fonds de commerce, piétinant allègrement les règles minimales d’éthique et de déontologie consacrées pourtant par les textes de la République ».
Au surplus, dans sa vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani soulignait « d’abord sur le plan politique, le Niger a expérimenté de 1960 à nos jours, sans véritable succès, presque tous les régimes politiques et connu plusieurs situations d’instabilité institutionnelle ».
Un an après ces constats du Chef de l’Etat et au lendemain du 18 décembre 2024, jour anniversaire de la proclamation de la République, le processus de réforme pour instaurer des institutions républicaines fortes, crédibles et adaptées aux aspirations du peuple et faire face à toutes les tares et abus antérieurs diagnostiqués par le Président du CNSP, est enclenché avec les travaux du comité technique des assises nationales qui, in fine, déboucheront sur des orientations claires sur la nature de la République, celle que les Nigériens souhaitent avoir pour effectivement affirmer leur souveraineté politique et économique.
Les assises nationales sont véritablement des assises pour la refondation de la République puisque toutes les préoccupations soulevées par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, orienteront l’élaboration des nouveaux textes de la République, après, justement, des consultations inclusives pour prendre en compte les attentes des citoyens exprimées lors des assises régionales.
Au demeurant, la refondation de la République implique la mise en place d’un système solide garantissant désormais la stabilité de nos institutions comme le soulignait le Président du CNSP, Chef de l’Etat.
Le soixante sixième (66ème) anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2024, intervient dans un contexte marqué par l’accentuation de l’adversité et l’exacerbation de l’inimitié contre notre pays.
Cependant, et c’est le lieu de rendre hommage à la résilience du peuple nigérien. Ce jour anniversaire intervient également dans une période pleine d’espoir pour le peuple nigérien résolument engagé dans une œuvre gigantesque de construction nationale au grand dam des traitres à la Nation, leurs sponsors et parrains officiels et officieux, nostalgiques d’un ordre mondial désuet émaillé d’exploitation, domination, pillage de nos ressources nationales, ingérences et immixtions dans nos affaires sous le couvert d’un système démocratique en panne.
C’est justement cet acharnement injustifié, cette animosité inavouée parce qu’inavouable, contre notre pays, qui a entrainé, au fil des jours, le renforcement du sentiment national, l’adhésion massive des Nigériens aux idéaux du CNSP, un engouement autour des valeurs de fraternité, de solidarité agissante et surtout un désir ardent de veille patriotique civilo-militaire et de défense de la patrie.
A ce sujet, c’est le lieu de mettre en relief le combat sans merci et de tous les instants que mènent, avec bravoure et professionnalisme, les forces de défense et de sécurité contre les ennemis de tout acabit, assurant ainsi avec foi et détermination la défense du territoire national.
Face aux enjeux de l’heure, aux agitations de certaines puissances occidentales, la France particulièrement, et aux agissements de leurs suppôts, avatars des forces terroristes, âmes damnées du terrorisme, les fils et filles de la Nation sont restés debout, fiers et stoïques.
En outre, la résilience du peuple nigérien dont les échos ont traversé les frontières nationales a été accompagnée tout au long de cette année par des mesures salvatrices prises par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
La sécurisation des convois d’acheminement des vivres et produits pharmaceutiques, la baisse des prix des hydrocarbures à la pompe, la diminution des frais et tarifs médicaux, la baisse des prix du ciment, la distribution gratuite ou vente à prix modérés des denrées de première nécessité, la reconstitution rapide des stocks de sécurité alimentaire, l’appui aux agro-pasteurs, le lancement de plusieurs projets dans le secteur du développement rural, entre autres, procèdent de la volonté du CNSP et du gouvernement d’atténuer les charges des populations dans un environnement hostile consécutif à des sanctions ubuesques, sauvages et inhumaines infligées à notre pays par des organisations communautaires, succursales de quelques puissances étrangères au continent.
S’agissant, du reste, d’organisation communautaire, on note que l’Alliance des Etats du Sahel (AES), organisation commune des peuples burkinabè, malien et nigérien, continue de déployer toutes ses composantes institutionnelles et entités opérationnelles dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel créée le 6 juillet 2024 à Niamey. Cette organisation a réaffirmé, la semaine dernière, le caractère irréversible de sa décision de se retirer de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
En définitive, c’est un peuple fier, resté debout, demeuré résilient, plein d’espoir, activement affairé dans une dynamique de refondation de la République, de construction nationale et de renforcement du sentiment national qui aborde avec entrain et enthousiasme l’avenir dans un espace AES en plein essor.
Alou Moustapha (ONEP)
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Article publié le jeudi 19 décembre 2024
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