PEV NIGER 2003 un record jamais atteint
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1. Contexte
Le Niger couvre une superficie de 1 267 000 Km2 pour une population de 11 499 993 habitants, soit une densité moyenne de 9 hab/km2. Les cibles du PEV, à savoir les enfants de moins d’un an et les femmes enceintes, représentent respectivement 4,56% et 5,20% de la population totale.
Mis en place en 1987, le PEV du Niger compte actuellement 518 centres fixes de vaccination. La couverture sanitaire est estimée à 47%. La couverture vaccinale pour le DTC3 enregistrée de 1987 à 2002 oscillait entre 20 et 30%. L’analyse de la situation pour cette période fait ressortir de fréquentes ruptures de stocks en vaccins et consommables, la lassitude des parents à braver de longues distances pour atteindre le poste de vaccination le plus proche, l’insuffisance d’information des mères sur l’importance de la vaccination ainsi que la nécessité de faire vacciner l’enfant plusieurs fois. Sur le plan épidémiologique, le pays enregistre chaque année des cycles d’épidémie de rougeole avec une moyenne de 43 411 cas par an. Le Niger se trouve aussi parmi les 6 pays endémi-ques de la poliomyélite.
Depuis le début de l’année 2003, fort des appuis des partenaires en l’occurrence, GAVI, OMS et UNICEF, le Niger décide de donner un nouveau souffle à son programme de vaccination. C’est ainsi que le 23 janvier 2003 le Ministre de la santé préside les cérémonies de relance du PEV dans tous les districts sanitaires du pays.

2. Objectifs et stratégies visés par la relance du PEV.
Le plan stratégique 2002-2006 prévoyait entre autres objectifs pour l’an 2003, l’administration de 3 doses de DTCP à 40% d’enfants de moins d’un an et la réduction du taux d’abandon de 47% à 25% Pour atteindre ces objectifs le PEV a orienté ses stratégies sur les principaux axes suivants :
- L’approvisionnement régulier en vaccins et consommables, - l’appui à la mise en œuvre des stratégies vaccinales.
Dans ce cadre tous les CSI ont reçu des fonds pour effectuer les sorties dans un rayon de 5 à 15 Km Les districts ayant plus de 40% de leur population situés au delà de 15 Km ont reçu l’appui pour organiser les sorties en mobile décentralisée.
- Le renforcement des supervisions à tous les niveaux, l’accent ayant été mis sur la qualité des prestations et des données. La fréquence des supervisions par les niveaux hiérarchiques est mensuelle pour les CSI, bimestrielle pour les districts et trimestrielle pour les régions
- L’amélioration du monitoring des activités par la tenue régulière des réunions trimestrielles avec les acteurs des niveaux intermédiaires ainsi que la publication d’un bulletin trimestriel de retro information.
- Le renforcement des capacités humaines par la formation des formateurs régionaux et l’organisation des formations en cascade pour les agents de santé de niveau opérationnel ;
- La mobilisation sociale mettant l’accent sur l’amé-lioration de la communication entre l’agent de santé et les parents pendant les séances de vaccination.

3. Résultats atteints.
Pour la première fois dans son histoire le PEV du Niger vient de franchir le cap de 50% de taux de couverture vaccinale DTCP3. Les autres indicateurs se sont dans l’ensemble amé-liorés et 2003 est de loin meilleur par rapport à la période précédente. La capacité d’atteindre les enfants avant leur premier anniversaire fixée à 74% selon la revue du PEV en 2001 est aujourd’hui estimée à 95%. (55 052 doses administrées aux enfants hors tranche d’âge contre 1 025 617 doses de DTC administrées aux enfants en 2003) Le nombre de doses de DTC3 administrées aux enfants de moins d’un an ne cesse d’augmenter de 1998 à 2003. (Voir graphique en annexe)



4. Facteurs favorisant les progrès enregistrés.
* .L’implication du Gouvernement par la mise à disposition des fonds pour assurer le financement des vaccins et consommables.

* L’engagement personnel du Ministre de la santé publique à piloter lui-même les principaux événements ayant marqué la phase de la relance du PEV (briefing des Directeurs r
Article publié le vendredi 21 janvier 2005
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