:Outre le satisfecit des partenaires du Sénégal dans la première phase du programme « Eau pour les villes africaines » qu'il a souligné, Graham P. Alabaster, chargé de programme à Onu-Habitat a salué les résultats du Sénégal à travers le Projet sectoriel eau à long terme et promet d'augmenter prochainement le niveau des investissements pour le Sénégal.
Quel bilan tirez-vous de la première phase du programme « Eau pour les villes africaines » ?
Ã- la demande des pays africains, un programme sur l'eau et l'assainissement a été mis en place par l'Onu-Habitat. Il a été axé sur la gestion de la demande en eau, la protection des ressources en eau, la sensibilisation et l'information. Il y a eu des projet-pilotes dans 7 villes africaines dont Dakar qui fut l'une des villes pionnières. Nous avons travaillé avec des partenaires, des autorités gouvernementales et des partenaires privés pour essayer de formuler des programmes.
Pendant deux à trois années, des actions continues ont été menées notamment à Dakar en partenariat avec la Banque mondiale dans le Projet eau à long terme (Plp). Des résultats importants ont été enregistrés dans le cadre de la conservation de l'eau dans la ville de Dakar et il est question aujourd'hui de travailler pour la protection de l'eau à long terme dans les zones périurbaines de Dakar. Donc, à travers le succès de la phase 1, la ville de Dakar a été séle ctionnée pour la seconde phase.
Quels sont les critères de choix de la ville de Dakar pour la deuxième phase du programme « Eau pour les villes africaines » ?
Il y a plusieurs raisons qui militent pour le choix de Dakar dans la seconde phase du programme « Eau pour les villes africaines ». Les autorités du Sénégal ont montré d'abord un clair engagement à travers la première phase du programme. Le Sénégal a été le premier pays à essayer de développer un programme en tenant compte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Il (le Sénégal) a envoyé des contributions financières à l'Onu-Habitat.
Là où, l'Onu-Habitat a donné 70 % du financement, le Sénégal a contribué à hauteur de 30 %, ce qui est une participation importante qui prouve que les autorités soutiennent ce programme. Ce qui est le plus encourageant est l'existence de deux ministères entièrement dévoués à la question de l'eau, ce qui est unique en Afrique. Nous savons aussi l'existence d'un engagement politique et nous pouvons compter sur la responsabilité du gouvernement sénégalais. Nous en sommes au tout déb ut de la seconde phase et nous allons dans l'avenir augmenter le niveau des investissements.
Article publié le lundi 10 avril 2006
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