:Depuis un temps les violons ne s'accordent pas entre les adeptes du mouvement politico religieux BUNDU DIA KONGO et les éléments de la police nationale congolaise au point d'occasionner des pertes non seulement en bien , pire en vies humaines . Quant aux bilans, chaque partie a sa version des faits et à cet effet, le chef spirituel de ce mouvement donne sa version des faits en répondant à quelques questions de votre Magazine.
Né MUADA NSEMI leader du mouvement politico religieux BUDIA DIA KONGO (BDK),député nationale élu dans la circonscription de Luozi explique les raisons de cette tension dans cette partie du Congo au cour d'une interview avec Planète Afrique Magazine .
Planète Afrique Magazine:honorable Né MUADA NSEMI, le NBUDU DIA KONGO(BDK) est accusé de plusieurs forfaits par le gouvernement central qu'en est-il au juste ?
Je pense que c'est un problème de Montage orchestré par le régime en place, parce que le gouvernement cherche à casser l'opposition dont je suis un grand leader .
Tenez, en décembre dernier le gouvernement a fait rependre la rumeur que le BDK voulez s'attaquer aux églises chrétiennes en Noël parce que nous, nous pratiquons la tradition négro Africaine ,nous avons organisé une conférence de presse et envoyé de cadres du BDK sillonner le Bas Congo pour cultiver l'esprit de paix est rien ne s'est produit et les prêtres des environs nous ont rencontrer et nous avons discuté longuement sur la question en finalité, ils ont compris que ce n'était qu' un coup monté de toute pièce.
Une cabale du gouvernement pour qu'il y ait une guerre de religions dans cette partie du pays, ce qui en mon sens est inadmissibles parce que les adeptes du BDK ont la culture de la paix contrairement aux allégations de nos détracteurs.
Autre fait, on a prétendu qu'il faut enlever l'immunité de Né MUANDA NSEMI car selon eux, les adeptes du BDK occasionne du désordre dans le Bas Congo ; lorsque un catholique commet une infraction quelque part est-ce qu'on s'attaque au pape ou l'évêque ,non ! la faute est individuelle.
Qu’ y a-t-il au juste entre le gouvernement et les adeptes du BDK ?
Je pense que , le gouvernement a peur de la vérité et ils veulent séparer les gens ,c'est-à-dire isoler certaines personnes de notre province parce que le BDK dit tout haut ce que les autres disent tout bas et le BDK étant devenu le porte parole d'une communauté c’est là la raison qui fait peur au gouvernement.
Et je tiens à souligner qu'on devrait cesser de dire que les BDK sont des Xénophobes et qu’ ils ne veulent pas vivre avec les autres , vous verrez qu'au sein du BDK il y a des personnes qui ne sont pas originaire de la province du Bas Congo. A leur place , je chercherai dans tous ces territoires où ils prétendent dire que ce sont les adeptes du BDK qui sement la terreur voir qui a commis l'infraction parce qu’ il est injuste si un adepte de BDK commet une infraction dans la ville de MATADI qu'on commence à pourchasser tous les adeptes du BDK dans toute la province en les massacrant, brûlant même des cases dans les différentes ville du Bas-Congo.
Avez-vous entrepris des contacts avec le gouvernement central en vue de trouver des solutions ?
Oui, plusieurs fois nous avons cherché de négocier parce qu’il a été décidé au niveau du parlement qu’il devrait y avoir une table ronde dans le Bas-Congo pour traiter les problèmes de fond dans cette province , et cette rencontre sera un forum de vérité et des réconciliations entre le gouvernement et peuple kongo.
Pourquoi réclamez-vous une table ronde ?
Parce que dans un pays démocratique on trouve que le parti qui a perdu les élections puissent donner un gouverneur à la province, l’ union pour la nation a gagné les élections dans cette partie du pays ,il est tout à fait impensable que le gouvernement actuel soit sortie de l'Alliance de la Majorité Présidentiel (AMP) je pense que le problème est sérieux et il faut à tout prix qu'il y ait une table ron
Article publié le vendredi 14 mars 2008
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