Durant cinq jours, soit du 19 au 23 octobre, les participants à ces assises vont faire le point sur la corruption en République démocratique du Congo (RDC). Au menu des discussions, certains sujets sont déjà dévoilés au public, dont le recouvrement des avoirs issus de la corruption, la gestion de l’information en matière de lutte contre la corruption et la gouvernance de la lutte contre la corruption. Comme l’explique Sama Lukonde, il y a nécessité d’arriver à une meilleure redistribution des richesses de l’État. Le message de fermeté du gouvernement à l’endroit des magistrats et autres agents de la police judicaire ne vise qu’à les mettre devant leurs responsabilités historiques. « La République n'accordera aucun pardon à ceux d'entre eux qui vont faciliter les actes de corruption et des détournements des deniers publics », affirme-t-il. A terme, le ministère la Justice espère un débat sincère sur la prévention de la corruption, l’incrimination, la détection et la répression de la corruption.
Mais que faut-il finalement retenir de cet événement ? D’abord, il se tient dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la lutte contre la corruption en RDC, une promesse de campagne du président Tshisekedi. Quant au PNUD, l’organisation des Nations unies a apporté un appui technique et financier. Avec le Royaume de Suède, ils mettent tout en œuvre pour la réussite de ces travaux qui réuniront globalement CENT CINQUANTE participants issus des institutions publiques, du secteur privé et des organisations de la société civile.
Article publié le mercredi 20 octobre 2021
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