:Annoncée pour le 1er septembre dernier, la rentrée scolaire 2008-2009 est considérée comme un fiasco dans la ville province de Kinshasa.
Ainsi, l’appel au mouvement de grève anticipée par les différents syndicats d’enseignants du pays a été respecté par la majorité des enseignants du primaire et du secondaire concerné par cette mesure.
Que réclament tous ces fonctionnaires ?
Simplement la prise en charge de leur situation de rémunération par l’Etat congolais qui a signé des accords avec ces derniers il y quelques années sous le 1+4 pour atteindre un salaire décent et digne de ceux qui forment l’intellectuel au premier degré. Malgré tous ces accords, le gouvernement n’a pas encore respecté ses engagements quand bien même que les dirigeants actuels héritent d’un lourd fardeaux « made in 1+4 ». Du moins, les institutions doivent assurer la continuité de l’Etat.
Ce qui a à dire, c’est que le Congo est plongé dans la prise en charge des enseignants par les parents depuis les années 90 alors que le pays traversait une crise multiforme au sortir des premiers pillages qui avait mis à genou l’économie du pays et occasionné une année blanche pour les élèves. En ce temps , les parents s’étaient organisé pour éviter une autre catastrophe , et l’Etat zaïrois profita ainsi pour se désengager malignement de ces devoirs envers cette couche de la fonction publique.
Du jamais vu , pire encore une situation ridicule que les enseignants voudraient changer à travers leurs différents syndicats.
FRANCK KITENGE
Illustration Sprewell MBELAKANDA
Article publié le mardi 2 septembre 2008
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