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Il risque cinq ans de prison et la radiation
mercredi 15 juillet 2009
par Marcelle AKA
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Le directeur général de la police à travers la direction de la police criminelle a mis fin aux pratiques illicites du commissaire de police de 1ère classe Cherif Souleymane en service au 23ème arrondissement de Yopougon Andokoi. En effet, hier mardi 14 juillet ce dernier a été mis aux arrêts et déféré par le parquet militaire pour faux dans la délivrance de certains documents administratifs. A propos, les enquêtes révèlent que sur une cinquantaine de documents signés des mains du mis en cause, 15 documents ont été délivrés contrairement aux consignes de l’Office national d’identification et 5 autres délivrés sur la base de faux certificats de nationalité, sur lesquels l’adjoint au chef de service avait émis des réserves. Malgré les réserves émises par son adjoint, le commissaire de Police de 1ère classe chérif Souleymane a signé ces attestations d’identité qui ne remplissent pas les conditions de leurs établissements, ressort-il des enquêtes. Il est également indiqué par ailleurs que ces documents litigieux comprenaient de faux certificats de nationalité. Le comble, pour ces derniers, aucune vérification n’a été faite auprès du tribunal de Yopougon, d’où la plupart étaient délivrées. La vérification de l’authenticité desdits documents et des actes d’exécution par le tribunal de ladite cité, confirme bel et bien que cinq attestations d’identité signées par le commissaire Chérif avaient comme support de faux certificats de nationalité. Interrogé sur ces faits qui lui sont reprochés, le commissaire de police a déclaré aux enquêteurs« avoir effectué les contrôles nécessaires auprès de tous les pétitionnaires dont les dossiers étaient mis en cause ». Non sans révéler qu’il ne dispose d’aucun moyen de contrôle sur l’authenticité desdits documents sauf l’audition des intéressés. Dans sa déclaration, le responsable du service chargé de l’établissement des pièces administratives a reconnu avoir établi, sur instruction de son chef de service, « une dizaine d’attestation d’identité à partir de dossiers incomplets. » Elle est allée plus loin en déclarant que « son chef de service a présenté lesdits demandeurs comme étant ses parents ». Aux regards de la gravité des faits qui lui sont reproché, il est poursuivi pour faux et usage de faux avec une sanction relative à cinq ans de prison suivie de sa radiation des rangs des Fds. L’établissement de ces faux documents (attestations d’identité) par le commissaire de police du 23ème arrondissement de Yopougon Andokoi a été révélé le vendredi 12 juin 2009, suite aux investigations de la police criminelle.
Article publié le mercredi 15 juillet 2009
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