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samedi 4 juillet 2009
par Marcelle AKA
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Le gouvernement ivoirien vient de procéder ce mercredi 1er juillet 2009 à une augmentation du prix du carburant à la pompe, sur toute l’étendue du territoire national. Cette situation ne va pas sans irriter les consommateurs. Pour cause, la Coordination nationale des gares routières (Cngrci), " demande aux usagers de se tenir mobilisés pour leur ?’descente’’ imminente à l’Ageroute et dans les mairies " . Ils l’ont fait savoir dans une déclaration signée de Touré Adama, Président exécutif national, dont nous avons reçu copie hier vendredi 3 juillet. M Touré Adama et ses camarades entendent faire cette expédition pour mettre fin " aux nombreuses déclarations de l’Ageroute, en matière de réprofilage des voies, qui ne sont que de la pure fourberie. Et également dénoncer la démission des mairies ".Ces derniers ont justifié leur colère par cette autre augmentation du prix du carburant qu’ils jugent de trop et qui s’opère sans les avoir informés au préalable. Au regard de cette mise en quarantaine relative aux décisions d’étude des prix des produits pétroliers, ils (les transporteurs) disent crier leur indignation, à l’effet d’interpeller les autorités à réparer cette injustice en leur qualité de représentants de transporteurs et de conducteurs et membres du comité permanent de concertation créé par le gouvernement en juillet 2009. Selon eux, cette démarche est pertinente, si on s’en tient au fait que ce combustible, pour ne citer que le carburant, représente 45% des charges d’exploitation des transporteurs, et que l’augmentation de son prix entraîne inéluctablement celle de toutes les pièces de rechange. En plus des incidences de la dégradation très avancée des axes routiers sur les véhicules. " Alors que nous payons toutes sortes de taxes, aussi bien directement à l’Etat qu’aux mairies, nous travaillons dans des conditions déplorables. Pour preuve, les voies que nous pratiquons sont dans un état de dégradation avancée. On peut citer entres autres voies, les axes routiers Abobo Zoo - Abobo Samaké ; Abobo gare-Agriparc ; Agriparc-N’dotré ; Agriparc-Anyama. Sans compter l’ancienne route Adjamé-Yopougon. A ce jour, on dépense plus qu’on ne gagne, puisque la réparation des nombreuses pannes des véhicules nous revient excessivement cher, donc insupportable ", se sont-ils plaint. " Dépités nous décidons de sévir ", ont-ils menacé en substance.
Article publié le jeudi 7 mai 2009
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