Cette décision tombe après son transfert de la Prison centrale de Mpimba à la Prison pour femmes de Ngozi et suite à l’audience du 7 octobre au TGI Ngozi où la défense de cette journaliste poursuivie pour « atteinte à l’intégrité du territoire national” et “aversion raciale », a relevé plusieurs irrégularités dans la procédure.
C’est notamment le fait que le procureur de la République à Ngozi n’a jamais auditionné Sandra Muhoza avant de la poursuivre alors que l’affaire porte un nouveau numéro.
Il y a également le fait que le dossier présente les mêmes accusations que celui déjà examiné par la Cour d’appel de Mukaza, qui s’est déclarée incompétente, l’infraction ayant été commise en dehors de sa juridiction.
Malgré cela, le ministère public, représenté par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ngozi, Franck Ngomanziza, a maintenu les chefs d’accusation portés contre la journaliste Sandra Muhoza, arrêtée le 13 avril 2024.
Article publié le mercredi 15 octobre 2025
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