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02.10.2009 L'heure du mutisme ou des stratégies?

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 : Depuis quelques jours, on observe une accalmie exemplaire au sein des états major politiques. Du côté de l'opposition comme de la mouvance, les langues ont du mal à se délier. Stratégies politiques ou manque d'arguments pour animer la vie politique nationale? Aurait-on reçu des consignes particulières pour ne plus se prononcer au risque de tomber dans des pièges? Préfère-t-on travailler dans l'ombre au lieu de s'afficher ouvertement pour laisser l'adversaire découvrir sa politique? On ne saurait le dire.

Catégorie : une Posté par : optioninfos Mais le constat est que les meetings et les rencontres politiques publiques se font de plus en plus rares et on a du mal à infiltrer les réseaux politiques. L'activité politique semble avoir baissé d'intensité et des citoyens se posent même la question de savoir s'il ne vaudrait pas mieux que le pays se porte ainsi, loin des agissements, querelles et attaques politiques car la politique politicienne basée sur la défense d'intérêts personnels semble avoir dégoûté beaucoup. Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) tout comme le G4 ou encore le G13 ont préféré le mutisme au grand bruit médiatique qui fait parler certains ténors devenus très habitués aux grandes déclarations.


Le moins qu'on puisse dire est que les deux parties se regardent en chien de faïence en attendant de passer aux hostilités. Ce qui est certains, la descente du G4 à Paris doit avoir une suite au plan national car les populations sont impatientes de savoir ce qui a pu motiver les ténors de l'opposition à séjourner des jours durant dans l'Hexagone, loin des terres béninoises pour discuter des questions politiques. Certaines langues estiment que le grand silence est une veillée d'arme pour de grandes sorties médiatiques et populaires. Mais ce qui explique mieux la baisse de l'activité politique nationale c'est fondamentalement les vacances parlementaires.


En effet, ce n'est qu'après la session budgétaire qui va certainement s'ouvrir sous peu que la fièvre politique pourra remonter. A un peu plus d'un an de la prochaine présidentielle, tout porte à croire que le mutisme actuel n'est pas synonyme de baisse de forme dans les deux camps. Mais c'est certainement pour mieux s'observer et trouver les voies et moyens à exploiter pour s'attaquer dans la perspective de 2011.


Au-delà des luttes politiques basées sur la conquêt du pouvoir d'Etat, il est tout de même souhaitable que les lutes à venir soient plus objectives et orientées sur des questions de développement national. Ce n'est qu'à ce prix que les Béninois pourront à nouveau prendre goût à la chose politique sans laquelle le développement des nations des nations ne pourra pas être possible. Elle est, en réalité, une science architectonique car s'occupant de presque tous les domaines de la société.

Calme plat dans les états majors
Article publié le lundi 5 octobre 2009
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