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Catégorie : une Posté par : optioninfos Des cadres, ennemis du changement tapis dans l'ombre au ministère de l'enseignement supérieur de connivence avec la mairie d'Abomey s'apprêtent à conduire le ministre Abiola dans une aventure qu'il ne saurait maîtriser. Des tractations sont actuellement en cours pour provoquer une nouvelle tension dans la cité historique d'Abomey.En réalité, sur instruction du Chef de l'Etat, ce centre universitaire doit démarrer ses travaux à la rentrée prochaine. Dans ce cadre, une équipe a été envoyée dans la localité pour identifier les bâtiments devant abriter le rectorat et les amphithéâtres. A la grande surprise de tous, c'est le nouveau siège de l'Agence pour la réhabilitation de la cité historique d'Abomey (Archa) qui est encore visé alors qu'il est sur le point d'être fonctionnel. Des démarches menées par certains cadres du ministère de l'enseignement supérieur seraient en cours, tout ceci de connivence avec le maire de la ville d'Abomey.
Or, le bâtiment visé a fait déjà fait l'objet d'un contrat depuis juin 2009 et l'Archa a d'ailleurs son personnel et s'installe progressivement dans le bâtiment. Dans le même temps, Bénin Télécom dispose de bâtiments disponibles dans le milieu. Quatre autres locaux à un niveau se situent en face de la statue du roi Béhanzin. Ce bâtiment dispose de six grands salons plus grands que le seul hall du siège de l'Archa. Il est muni de 21 bureaux de 20 mètres carrés. De même, la chambre de commerce et d'industrie du Bénin (Ccib) possède à Abomey deux grands halls à louer et qui sont entièrement carrelés tout comme le ministère de la jeunesse et des sports qui dispose d'un grand complexe sportif muni de dortoirs et de bureaux. Dans la même ville, Monseigneur Nestor Assogba a construit quatre grands halls de théâtre qui peuvent tenir lieu d'amphithéâtres. Avec cette disponibilité de la cité historique en bâtiments capables d'abriter le rectorat, les bureaux et les amphithéâtres des étudiants, on se demande alors pourquoi un nouvel acharnement est engagé contre l'Archa. Les dernières informations révèlent que c'est plutôt l'emplacement du siège de l'Archa qui dérange certains détracteurs de ce projet. En fait, le siège occupe une position stratégique dans la ville et est successible de captiver l'attention des populations. L'impact que ce positionnement pourra avoir sur la considération à donner au projet est un aspect qui dérange certains cadres. Dans ces conditions, ils veulent tout faire pour délocaliser ce siège et rendre l'Agence moins visible. Les raisons lointaines d'une tension en gestation Lorsqu'on analyse de près, on comprend qu'il existe un problème de fond qui risque d'envenimer la situation à Abomey. On sait qu'il existait déjà une tension entre le directeur général de l'Archa et le maire Blaise Ahanhanzo Glèlè car, l'enseigne de l'Archa a été récemment endommagée et emportée par des individus non encore identifiés. En dépit du déplacement du maire Ahanhanzo vers Houédjissin, le Directeur général de l'Archa à qui des excuses ont été présentées, la situation demeure plus ou moins tendue.
C'est à peine donc que cette situation est gérée que le siège de l'Agence est encore mis à prix pour être délocalisé par des manœuvres malsaines. On y voit aussi une stratégie peu orthodoxe pour empêcher d'ouvrir ce centre universitaire. Ce problème qui court les rues de la ville d'Abomey n'a pas manqué de provoquer la colère des populations. Elles estiment que la création d'un centre universitaire à Abomey est un acte de développement et ne saurait être bloquée par des cadres dont le seul dessein est de se combattre sur le terrain politique tout jetant aux oubliettes le développement des populations. La complicité des cadres qui s'adonnent donc au jeu dans la ville d'Abomey doit être mise à nu.
Manœuvres politiciennes pour arracher le siège de l'Archa
Article publié le mercredi 30 septembre 2009
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