: Mardi dernier, les élus du peuple ont effectué leur rentrée parlementaire, après quelques semaines de vacances. Cette plénière avait pour objet l'examen et l'adoption du projet de budget de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2010.
Catégorie : une Posté par : optioninfos Dans les débats autour de la question, en se prononçant sur le chapitre réservé au contrôle de l'action gouvernementale, l'honorable Epiphane Quneum de la Renaissance du Bénin a fait un détour sur le dossier du scandale de la Cen-Sad. Il n'a pas cherché trop de mots pour rendre responsable le parlement de ce qui est arrivé et qui a été jugé comme le plus «gros scandale» de l'ère du régime du changement. «C'est de la faute du parlement si on a connu l'affaire Cen-Sad. L'Etat, la nation nous a donnés les moyens pour jouer notre rôle de contrôle de l'action gouvernementale et nous refusons de travailler. C'est le parlement qui a échoué. Il faut le reconnaitre et éviter de jeter la pierre au gouvernement», a dit Epiphane Quneum, pour montrer que l'Assemblée nationale a sa part de responsabilité dans l'affaire Cen-Sad.
C'est dire que sur le scandaleux dossier de la Cen-Sad, les responsabilités sont collégialement partagées entre l'exécutif et le législatif. C'est ce que tentait d'expliquer Epiphane Quenum. C'est un mérite pour cet honorable député qui refuse à l'Assemblée nationale de laver ses mains dans cette affaire. Même si ses autres collègues ont toujours pensé le contraire, sa réaction a convaincu plus d'un. C'est la première fois qu'on voit un député de l'opposition se prononcer aussi objectivement sur la situation. Ce que Quenum a dit est si évident qu'il faut reconnaitre son courage. Il a un mérité qu'il faut saluer.
Chris-Amos Aholou
Epiphane Quenum au sujet de l'affaire Cen-Sad
Article publié le vendredi 25 septembre 2009
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