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12.08.2009 Les mis en cause devant la justice

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 : Lundi dernier, un conseil extraordinaire des ministres s’est tenu à Cotonou sous la présidence effective du Chef de l’Etat, Chef du gouvernement.

Catégorie : une Posté par : jeanpaul Les travaux étaient essentiellement consacrés à l'examen du rapport de la Commission Pognon sur le dossier Cen-Sad. Faut-il le rappeler, au terme d'un mois de dur labeur, cette commission a déposé les résultats de ses travaux lundi dernier au Chef de l'Etat, qui a aussitôt convoqué ce conseil extraordinaire pour en connaître. De l'examen de ce rapport, il ressort les mêmes actes de mal gouvernance relevés par l'Ige et le comité interministériel. En effet, l'équipe de l'ancien ministre Stanislas Pognon a procédé aux auditions individuelles des ministres Soulé Mana Lawani et François Noudégbessi de même que certains membres de leurs cabinets. Après quoi, des auditions communes (confrontations) entre les divers acteurs impliqués d'une manière ou d'une autre dans ce dossier ont été faites. Sur la base de cette approche méthodologie, la commission a estimé les surfacturations à plus de 2 milliards de F Cfa. Stanislas Pognon, Richard Adjaho, Alidou Koussé et consorts ont réussi à situer les responsabilités dans ce scandale.


Martine Dahoun (Dg Cic/Pcc), Georges Akogbéto, Léandre Gbènoudon, Victor Kouassi A. et Soulé Mana Lawani - qui, selon le rapport, a fait preuve d'une gestion laxiste des finances de l'Etat en faisant attribuer des marchés publics à des entreprises non qualifiées - ont été fortement accusés dans ledit rapport, qui n'a rien reproché au ministre François Noudégbessi. Au regard de ces constats, la commission a recommandé l'introduction de l'éthique dans l'administration publique afin d'éviter ces genres de pratiques malsaines. Analysant les travaux de cette commission, le Conseil des ministres a fait observer que l'enquête administrative vient ainsi de terminer.


Il a décidé de transmettre l'ensemble du dossier à la justice, par le biais du ministre de la justice aux fins d'appliquer la loi aux personnes retenues coupables. Des instructions ont été également données au ministre de l'économie et des finances et à celui de l'habitat et de la réforme foncière pour relever de leurs fonctions la Directrice générale du Cic et du palais des congrès, Martine Dahoun, Georges Akogbéto, Victor A. Kouassi et bien d'autres. Ces ministres sont aussi appelés à engager des procédures de sanction disciplinaire à l'encontre des mis en cause. C'est donc de cette manière que l'acte 1 de ce feuilleton Cen-Sad a pris fin. La justice est appelée à dérouler l'acte 2.


Léonce Houngbadji

Affaire Cen-Sad
Article publié le mardi 8 décembre 2009
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