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Suspension du mouvement migratoire au nord-est d'Angola

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 :Le Gouvernement angolais suspendu le mouvement migratoire à la frontière nord-est d'Angola, suite à une épidémie d'Ebola qui ravage la province du Kasai oriental, en République Démocratique du Congo (RDC), depuis le 27 novembre 2008, a appris l'Angop de source officielle.

Selon José Van-Dunem, qui s'exprimait dans une conférence de presse réalisée lundi, pour que la maladie ne contamine pas à cause du mouvement transfrontalier, le Gouvernement angolais a décidé de suspendre le commerce dans cette région.

Outre cela, l'exécutif a également décidé de véhiculer l'information pour prévenir la maladie, renforcer la vigilence épidémiologique pour donner une réponse précoce, etque des mesures multisectorielles soient prises à travers le Ministère du Commerce et les Services de Migration et Etrangers (SME).

Le gouvernant a souligné que les mesures de prévention s'étendront aux provinces de Lunda Sul, Malanje, Moxico et Uige, en raison d'être très proches des zones infectées de la RDCongo.

Il a appelé la population à renforcer les mesures d'hygiène, comme utiliser eau de javel pour désinfecter l'eau, éviter les rituelles funèbres traditionnelles et communiquer les autorités sanitaires les cas suspects et les lieux où il y a une personne ayant de symptômes de la maladie.

Le ministre demande l'appui des familles, des autorités traditionnelles et religieuses à lutter contre cette épidémie, qui malheureusement est incurable, à l'image de Marburg, qui a ravagé le pays en 2007.

Le premier cas suspect a été notifié le 27 novembre, en République Démocratique du Congo et confirmé le 16 décembre,
après des examens de laboratoires faits à l'Institut National de Recherches Biomédicales (INRB), à Kinshasa, au Centre
International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), au Gabon, et à l'Institut National pour le Contrôle des maladies Transmissibles (NICD), en Afrique du Sud.

Jusqu'à présent, 40 cas ont été déjà confirmés, dont treize morts, 173 contacts qui sont en train d'être suivis et un suspect. De ce nombre figurent 28 femmes et 12 hommes


Article publié le lundi 26 janvier 2009
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