Louis-François Delisse publie aux éditions Le Corridor bleu
Choix de poésies amoureuses des Touaregs
A la veillée, au campement, une jeune femme libre a accordé son violon, l’amzâd. La cour d’amour des jeunes gens touaregs, l’Ahâl, peut commencer, après ce chant :
« Celui-ci, le violon à l’œil sec,
le Très-Haut lui donne protection !
Pour que, s’il chante, les hommes
se taisent, en rattachant le voile
sur leur visage. »
“On trouvera ici 164 poésies amoureuses des Touaregs, telles que je les ai recopiées entre 1955 et 1960 sur les volumes du Père de Foucauld conservés à la Bibliothèque de l’IFAN à Niamey. Et on ne pourra qu’être reconnaissant à cet immense devoir de mémoire accompli par l’ermite du Hoggar entre 1900 et 1917, auquel j’ai voulu donner suite.”
Article publié le vendredi 17 juillet 2009
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