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L’association des raffineurs africains (Ara), réunie en assemblée générale en Afrique du Sud, vient d’honorer la Côte d’Ivoire.

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 :C’est décidé ! Abidjan abritera le siège de l’Association des raffineurs africains. L’assemblée générale de l’association ouverte lundi à Cape Town en Afrique du Sud a accepté les amendements proposés à ses statuts par le comité exécutif. La capitale économique ivoirienne deviendra donc le siège de l’Association. Un accord de siège sera signé sous peu avec le gouvernement ivoirien, fait savoir le président de l’organisation, M. Joël Dervain, directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR).

Dans la foulée, l’assemblée a donné son accord pour la création d’un poste de secrétaire exécutif qui s’occupera à plein-temps de la gestion de l’association. Il sera élu pour trois ans lors de la prochaine assemblée générale qui aura lieu en mars 2010. L’assemblée générale a également accepté l’extension d’un an du mandat du secrétaire général arrivé à expiration cette année, afin de bien préparer cette mutation.

Le mandat du président, en revanche, d’une durée de deux ans, ne sera plus que d’un an et sera tenu de façon tournante par les membres de l’organisation par ordre alphabétique.

M. Joël Dervain qui a porté l’organisation sur les fonts baptismaux et présidé à ses destinées depuis sa création en 2006 devrait donc passer le flambeau l’année prochaine. Il est crédité d’un apport qui a concouru à la grandeur chaque année manifeste de l’organisation.

Cette assemblée générale qui marque la maturité de l’organisation, à en juger par le nombre record de participants enregistré (plus de 200 en provenance de tous les coins du continent et aussi d’Europe), sera sans doute celle qui va donner un souffle nouveau à la raffinerie africaine. Selon une étude commanditée par l’Ara auprès de la Banque mondiale et dont les conclusions ont été rendues publiques, lundi après-midi, le secteur de la raffinerie doit affronter de nouveaux défis, et non des moindres, dont celui de la qualité de sa production dans un environnement plus que jamais concurrentiel. L’exercice devra consister à coupler les impératifs de rentabilité et de préservation de l’environnement. Cette étude qui prend en compte les 49 pays d’Afrique subsaharienne suggère qu’à l’horizon 2020, les raffineries du continent arrivent à produire de l’essence et du diesel de niveau Afri 4, quasiment sans teneur en soufre et en benzène, et donc moins polluant et moins nocif pour la santé.

Elvis Kodjo
Envoyé spécial à Cape Town


Article publié le mercredi 18 mars 2009
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