Séjour à Niamey des hauts cadres de l’OMS dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite
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A l’issue de sa mission de travail au Niger, l’envoyé spécial du Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr David Hayman a fait un point de presse. Le Dr David Hayman qui est également responsable de la lutte con tre la poliomyélite à l’OMS a parlé des efforts mais aussi du retard du Niger dans l’éradication de la polio qui est une ma ladie qui handicape à vie les enfants atteints, réduisant du coup le potentiel pour le développement. L’OMS a entrepris un pro gramme d’éradication de la polio à travers le monde avec l’aide des partenaires comme HKI, le Rotary, l’UNICEF, etc.. A date d’aujourd’hui, seuls six pays au monde n’ont pas éradi qué la polio dont le nôtre. Dr David Hayman qui a rencontré les autorités, les responsables sanitaires et les partenaires dans la lutte contre la polio s’est dit très optimiste dans la reprise des efforts dans notre pays en vue d’aboutir dans six mois l’objectif polio zéro.
Mais pour cela, a-t-il indiqué, tout le monde doit s’implique Les efforts des autorités doivent rencontrer la bonne volonté des populations qui doivent aider les équipes de vaccination à accomplir leur travail sur le terrain. Avant le programme d’éradication de la polio, c’est environ mille (1 000) enfants qui étaient paralysés chaque jour à travers le monde. Avec la mise en œuvre du programme ce chiffre est tombé à 700 cas seulement toute l’année 2003 à travers le monde plus précisément dans six pays dont le nôtre avec 32 cas. En Afrique, il n’y a que le Niger et le Nigéria qu n’ont pas ar-rêté la transmission du poliovirus sauvage a cause de la mauvaise couverture dans la campagne de vaccination anti-polio.
Selon le Dr Antoine Kaboré, responsable de la lutte contre les maladies transmissibles au Burau régional de l’OMS pour l’Afrique, qui donnait des précisions à ce point de presse, dans le cas de notre pays, ce retard est dû à la difficulté de vacciner tous les enfants à travers tous les foyers. Et ces difficultés sont souvent dues à la désinformation entretenue souvent pour des raisons religieuses, sur la nature du vaccin antipolio et qui fait que des parents refusent la vaccination de leurs enfants.
Pour le Dr Antoine Kaboré, il s’agit maintenant de travailler pour une collaboration à une campagne d’information et de sensibilisation pour vaincre ces réticences et expliquer que ces vaccins anti-polio sont sains parce que contrôlés par l’OMS. Toujours, chez nous, les difficultés dans cette opéra tion tiennent aussi du mouvement des populations dans cer taines zones par rapport aux endroits programmés pour la vac cination.
IN : Le Sahel du 9 janvier 2004
Article publié le vendredi 21 janvier 2005
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