Depuis la grande casse des différentes baraques et autres hangars anarchiquement installés à Niamey, on assiste à une floraison de boutiques en briques cuites un peu partout dans la capitale. Il y en a tellement qu’on se demande comment dans des quartiers pauvres, elles ont poussé comme des champignons avec affichage de produits inadaptés au pouvoir d’achat des riverains. Nous n’avons rien contre les jeux de la Francophonie, mais il serait bon de ne pas aller trop vite en besogne. La même boutique par exemple, peut être occupée par deux commerçants vendant des produits différents, au lieu d’avoir des boutiques alignées proposant des marchandises identiques.
Article publié le jeudi 3 février 2005
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