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Pendant trois jours, cet atelier rassemble des représentants des ministères en charge de l’Environnement, des Affaires humanitaires, de la Santé et de la nutrition, de l’Elevage et de l’Agriculture, ainsi que des comités nationaux concernés. Y participent également des acteurs du développement, notamment des ONG, pour examiner les trois années de mise en œuvre de cette feuille de route nationale sur les systèmes alimentaires au Tchad.
Dr Peter Bieler, directeur de la Coopération Suisse au Tchad, a souligné l’importance de cette rencontre. Selon lui, « La Coopération Suisse accorde une importance capitale, dans le cadre de la coopération au développement et de l’aide humanitaire, aux systèmes alimentaires et nutritionnels. Cela se traduit notamment par une contribution de près de 340 millions de F CFA au Projet d’assistance aux politiques en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de transformation des systèmes agroalimentaires, qui fait l’objet de cet atelier. Nous intégrons également dans nos projets des activités pour améliorer les réponses politiques des systèmes alimentaires, en particulier dans les domaines agro-sylvo-pastoraux, halieutiques, et les chaînes de valeur connexes. »
Dr Bieler a également rappelé que l’engagement de la Suisse dépasse les frontières du Tchad, soulignant que la lutte contre l’insécurité alimentaire est une priorité mondiale.
De son côté, Keda Ballah, ministre de la Production et de l’Industrialisation agricole, a insisté sur l’importance de cet atelier : « Il s’agit d’une occasion pour apprécier les progrès réalisés, mais surtout pour identifier les obstacles et proposer des actions concrètes permettant de les surmonter. L’objectif est de parvenir à des systèmes alimentaires inclusifs, nutritifs, sains et durables, capables de soutenir le développement économique et social du Tchad, tout en contribuant à réduire la faim et la pauvreté. »
Enfin, François Xavier Batalingaya, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Tchad, a utilisé cette tribune pour réitérer l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies à mobiliser tous les acteurs face aux défis sans précédent rencontrés dans le bassin du lac Tchad. Il a exprimé sa profonde conviction en ces termes : « L’alimentation est la mère de la stabilité, de la paix et de la prospérité». Pour lui, il est urgent de promouvoir des mesures d’adaptation et de transformation vigoureuses des systèmes alimentaires afin de relever ces défis.
Article publié le jeudi 21 novembre 2024
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