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L’objectif de cette conférence est de faire le point sur l’évolution des dossiers des 10 agents contractuels licenciés et des 15 fonctionnaires rappelés au niveau de leur ministère de tutelle en mars 2024.
Presqu’un an après leur mise à l’écart, ces travailleurs se retrouvent dans une situation critique. Ni la direction générale de l’Office national des Médias et de l’Audiovisuel (ONAMA), ni le ministère de la Communication n’ont donné suite à leurs revendications.
La mesure de licenciement, signée par l’ancien Président du Conseil d’administration de l’ONAMA, Abdoulaye Ngardiguina, et validée par l’ex-ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a frappé de plein fouet ces 25 agents. Parmi eux, six délégués du personnel. Un détail qui, selon les concernés, révèle une volonté manifeste d’étouffer toute voix syndicale au sein de l’Office.
L’un des moments marquants de cette affaire reste l’aveu fait par l’ex-ministre de la Communication lors de la passation de service. Abderaman Koulamallah avait alors reconnu avoir pris une décision injuste en licenciant ces journalistes, appelant son successeur à revenir dessus. Mais jusque-là, rien n’est fait.
“Aujourd’hui, on ne sait plus à quel saint se vouer. Depuis, on nous parle de conseils qui ne se tiennent jamais. Nous avons tous entendu l’aveu de l’ancien ministre, mais aucune décision concrète n’a été prise pour réparer cette injustice“, a dénoncé Mbang Odjim Ndogongar Stéphane, délégué du personnel.
Face à ce silence des autorités, les agents licenciés et renvoyés ne comptent pas abandonner leur combat. Ils appellent le nouveau ministre de la Communication à agir pour réintégrer les travailleurs “injustement sanctionnés et rétablir les droits syndicaux bafoués au sein de l’ONAMA”.
Article publié le jeudi 27 février 2025
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