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Libreville, 24 juin (GABONEWS) – La première Dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba, à l’occasion de la première journée internationale des veuves, célébrée le 23 juin 2011 et lancée officiellement à New York (Etats Unis d’Amérique –USA-), en prononçant son discours de lancement de cet événement planétaire, a indiqué que « La consécration de la Journée Internationale des Veuves est la première pierre d’un édifice que nous nous engageons à construire ensemble ».
GABONEWS livre ci-dessous, le discours intégral prononcé lors de cette journée à New York par la Première dame et dont les activités, au niveau du Gabon, vont avoir lieu le samedi 25 juin 2011.
Rappelons également cette initiative est de madame Sylvia Bongo Ondimba qui a fait porter par la diplomatie gabonaise ce projet qui donne aujourd’hui l’opportunité aux Nations unies d’avoir un regard accru sur la situation des veuves et des orphelins, souvent victimes de suplices, dans le monde.
« Madame Ban Soon Taek,Madame Bachelet,Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
C’est avec un immense plaisir que je me joins à Madame Bachelet pour ouvrir un événement que nous avons tous attendu avec impatience.
Je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble des Etats membres des Nations Unies pour leur appui à l’adoption par l’Assemblée générale en décembre 2010 de la résolution 65/189 sur l’instauration d’une Journée internationale des Veuves.
Aux 56 pays qui se sont porté co-auteurs de cette résolution, je leur transmets les remerciements du Président de la République gabonaise, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, pour avoir œuvré de concert avec la diplomatie gabonaise dans l’aboutissement de ce texte majeur.
Je tiens également à adresser ma profonde reconnaissance à Madame Bachelet et à toutes les équipes de l’ONU Femmes pour leur engagement à nos côtés et, plus généralement, pour leur travail exceptionnel en faveur de l’autonomisation des femmes dans le monde.
Je reste persuadée qu’ensemble, sur la base de valeurs communes, nous œuvrerons à l’amélioration des conditions des femmes qui constituent les piliers de nos familles et de nos communautés.
Les femmes sont des atouts précieux, quel que soit leur âge, leur catégorie sociale ou leur statut marital. La question des veuves est universelle et s’inscrit dans la droite ligne des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Notre combat est urgent car le veuvage est la source d’un grand nombre de violences et de discriminations à l’encontre des femmes. Après avoir été chassées de leur domicile et spoliées de tous leurs biens, elles doivent redoubler de courage et d’énergie pour, non seulement surmonter la perte de leur conjoint mais aussi continuer à subvenir aux besoins de leurs enfants.
A mes yeux, la consécration de la Journée Internationale des Veuves est la première pierre d’un édifice que nous nous engageons à construire ensemble. Elle est également pour moi l’assurance de ne jamais oublier les souffrances des veuves à travers le monde.
Chaque 23 juin, nous pourrons désormais nous concerter, au sein des Nations unies comme ailleurs, et veiller à ce que le flambeau allumé le 21 décembre dernier, éclaire la vie des veuves et des orphelins dans nos pays respectifs.
Aujourd’hui, à l’occasion de la Première Journée Internationale des Veuves, nous avons réuni des représentants des Etats membres, de la société civile et des experts des questions relatives aux femmes. Je souhaite que nos débats aboutissent à des actions concrètes et durables dans nos différents pays.
Nous sommes réunis ici pour écouter, apprendre, forger de nouveaux partenariats et surtout partager nos expériences afin de nous fixer des objectifs communs et apporter des réponses à ces femmes dont les problèmes ont trop longtemps été négligés.
Cette journée internationale doit faire résonner leur message auprès de l’ensemble de la communauté internationale.
J’ai conscience des difficultés que nous rencontrerons, notamment dans des pays où la tradition et les pratiques coutumières résistent au changement mais ces obstacles ne doivent pas nous servir de prétexte à l’inaction.
Il nous faudra adopter des attitudes innovantes et de nouvelles postures qui apporteront des solutions concrètes et durables. Nous devons veiller à ce que la cellule familiale soit préservée et que les besoins de ses membres soient totalement pourvus, car la famille est, par excellence, le socle de toute société saine et stable.
C’est en coopérant au sein de structures comme les Nations unies, en échangeant nos expériences et nos idées et en unissant nos forces que nous serons les porte-parole des plus faibles, la voix des sans-voix et le canal des idées de justice, d’égalité, de liberté et de solidarité.
En fédérant toutes les énergies dans un même combat, nous aurons la capacité de faire changer les mentalités, de mieux répondre aux besoins des personnes vulnérables, de soulager les souffrances et de faire triompher, par-delà nos différences culturelles et religieuses, le respect de la dignité de la personne humaine.
Je vous remercie.
SYLVIA BONGO ONDIMBAPremière Dame du Gabon »
GN/DCD/11
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Article publié le vendredi 24 juin 2011
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