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ONG Française "Solidarité", traduite devant le Tribunal du Travail

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 :L'organisation ``Solidarités' ' qui est une ONG d'aide humanitaire
d'urgence est traduite devant le Tribunal du Travail pour ``embauche
illicite'' et non respect de la législation du travail en
Centrafrique. Il faut noter que l'ONG ``Solidarités' ' est implantée
dans la localité de Kabo en vue de venir en aide aux populations
victimes des derniers conflits militaro-politiques qui écument cette
région. Cette organisation française s'est installée dans le pays
depuis novembre 2006.
Dans le but d'atteindre ses objectifs, le staff a décidé de recruter
du personnel local pour mener les activités sur terrain, assisté du
personnel expatrié. C'est dans cette perspective qu'un malentendu est
survenu entre l'organisation Solidarité et certaines recrues qui ont
préféré porter l'affaire devant la justice.
En effet, suite à un avis d'appel d'offres d'emploi, pour un contrat
de travail de 6 mois renouvelables, lancé courant mars 2007, trois
personnes ont été retenues. Selon les informations recueillies, après
sélection, il est annoncé aux heureux lauréats qu'ils sont affectés à
Kabo, lieu de leur embauche. Il leur est promis de bonnes conditions
de travail et que la structure ``Solidarités' ' a tout prévu pour les
mettre à l'aise.
Les trois nouvelles recrues ont accepté sur contrat verbal le voyage
pour Kabo, où ils sont partis le samedi 14 avril 2007. Toujours selon
la même source, l'équipe se déportant sur Kabo a été victime d'un
accident de circulation après 45 kilomètres de la ville de Damara.
Les premiers soins ont été administrés sur place. Mais le comble,
c'est que le suivi médical n'a pas été fait.
A Kabo, les 3 nouvelles recrues ont eu de la peine pour passer leur
première nuit, par faute de lit et du local. Ils ont déménagé de leur
premier local pour cause d'insécurité, selon la version des nouvelles
recrues qui ont déclaré avoir reçu la visite des inconnus venus la
nuit cogner à la porte de leur maison. Ils ont estimé que le montant
de salaire de base sur lequel, ils se sont entendus à Bangui, a été
divisé par deux ; seulement la moitié sera retenue sans une indemnité
de dépaysement, de risque, de logement et leur profil (diplôme) n'est
pas pris en compte dans la définition du salaire.
Pour les deux compagnons, ``Solidarités' ' n'a pas tenu parole par
rapport aux engagements pris au niveau de Bangui, de leur verser des
frais d'installation. Pour eux, l'organisation n'a pas respecté
l'esprit du code de travail centrafricain. Ils ont posé des
préalables aux responsables de ``Solidarités' ' avant de passer le
contrat, parce qu'on leur a présenté en lieu et place d'un contrat,
une fiche de pointage journalier sur laquelle est inscrite à la
partie en-tête, ``Contrat'', ce qui est contraire au contrat de 6
mois renouvelables qu'on leur a présenté au niveau de Bangui. Ces
préalables concernent aussi le versement des différentes indemnités
susmentionnées, la définition du salaire à la base de leur diplôme.
Car, estiment – ils, l'employeur doit les loger ; leur verser des
primes (d'impatriation et de risques) ; et l'établissement d'un
contrat conforme au code de travail mais surtout les déclarer au
niveau de l'inspection du Travail.
Malgré tout, ils ont été contraints de passer le contrat avec
l'organisation ``Solidarités' ', parce que disent-ils, éloignés de
leur famille, sans un sous encore moins un appui. La même source
signale que l'eau qui a fait déborder la vase c'est lorsqu'on leur a
demandé de remettre matelas, draps, lampes tempêtes qu'on leur avait
remis et de quitter leur logement des prêtres où on les avait logé.
Parce que, disent-ils, ils sont habitués à dormir sur une natte et ne
veulent pas prendre les risques de dormir à même le sol, de peur de
se faire mordre par les serpents ou d'être victimes de piqûres des
scorpions. Il semble que l'Ong a rejeté la proposition faite par les
trois recrues tout en leur


Article publié le lundi 4 juin 2007
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