:Bujumbura, le 3 mai 2006 (Burundi Réalités)-Le Président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza vient d'annuler la décision du Maire de la ville de Bujumbura et accorder un délai supplémentaire d'un mois et demi aux éleveurs de la capitale pour trouver une issue favorable du problème lié à l'évacuation de leurs troupeaux vers Rukoko. Ce délai coule à partir du 1er mai 2006.
On se souviendra qu'il y a bel lurette un bras de fer entre le Maire de la ville de Bujumbura avait donné plusieurs ultimatum à ces éleveurs pour évacuer leurs troupeaux de la capitale mais qui n'ont été jamais suivis. L'Association des élèveurs avaient maintes fois tenté de se réunir pour discuter de leur problème mais ils ont toujours été réfusé de tenir ces réunions.
Le dernier ultimatum du Maire de la ville fixait le délai d'évacuer ces vaches au 1er mai 2006. Cependant le malheureux décideur s'est heurté encore une fois à la résistance de ces élèveurs qui, aussitôt vu cet ultimatum, ont vite écrit au Président de la République Pierre Nkurunziza qui de son tour vient de réagir en leur faveur en annulant la décision du Maire de la ville.
Un des élèveurs interrogé, a révélé au Burundi Réalités Agence Presse qu'ils sont très contents de la décision présidentielle de leur accorder un délai allant d'un mois et démi pour trouver une solution à leur problème et surtout que le président de la République a promis mettre en place une commission qui sera chargé d'étudier la question étant avec ces élèveurs.
Nous avons cherché le Maire de la ville de Bujumbura pour nous dire ce qu'il pense de cette décision présidentielle mais en vain.
Ces vaches victimes de la crise de 1993 ne doivent pas être délaissées, il faut le dire. Mais, pourquoi ce problème peut-il devenir une source de division entre les gouvernants? La saisie de l'instance présidentielle dénote l'incapacité du ministère tutel de trouver des solutions à ce problème.
Article publié le mercredi 3 mai 2006
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