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07.09.2009 « Je suis fier de travailler avec Boni Yayi »

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Le 03 septembre dernier, le ministre de la culture Galiou Soglo était invité sur l’émission Médias d’Afrique de Rfi. A cette occasion, il a parlé de sa famille biologique et politique, de leur mode de fonctionnement ainsi que ses relations avec le Chef de l’Etat.




Catégorie : une Posté par : jeanpaul Sur ce dernier point, il a estimé qu'il se sent très fier de travailler avec le Dr Boni Yayi. Il a beaucoup apprécié son programme de microcrédits aux plus pauvres.« Même si les parents vous poussent, vous devez prendre des décisions personnelles. Très tôt, j'ai quitté ma famille à 18 ans et je suis parti au Canada et depuis 18 ans jusqu'à aujourd'hui, même si mes parents m'ont entouré d'affection, m'ont soutenu financièrement pour faire mes études, mais le reste, je le fais de moi-même. Il est important pour moi qu'on s'affirme par son travail et par sa personnalité. Je l'ai dit et je l'ai affirmé. C'est vrai que les dirigeants de la Rb ont à un moment donné envoyé une liste au chef de l'Etat. Mais le chef de l'Etat m'a appelé moi. Je n'étais pas sur la liste mais il n'en reste pas moins que je suis un renaissant. Je crois que ce qui importe, c'est de travailler pour voir le bout du tunnel», a déclaré le ministre Galiou Soglo, d'entrée de jeu. Ensuite, il a fait savoir que la famille Soglo n'est pas la seule famille qui connait des « incompréhensions et des tiraillements ». « En dehors de la politique, il nous arrive de parler d'un match de football ou d'un concert. Nous sommes au service de la population et c'est ce que nous apprenons à faire.


Être d'une famille ne veut pas signifier qu'on va parler d'une même voix. Parfois, on peut mener un débat contradictoire au sein d'une même famille. Avant de partir de Cotonou, on m'a vu avec mon père, ma mère et mon frère. Les Béninois se posent de questions sur notre famille. Je crois qu'il y a d'autres familles sur lesquelles on pose les mêmes questions. Le plus important est de garder le cap », a-t-il souligné, avant d'ajouter que son nom lui offre des opportunités. « Je ne suis pas là pour être connu. Mon père a été chef de l'Etat pendant cinq ans. Et pendant ces cinq ans, on ne m'a pas vu autour de lui. Parce que j'avais un autre métier et je travaillais sur le marché financier. J'étais déjà ce que je suis aujourd'hui. Il y a un nom et le prénom de mon père. Ça dépend. Cela m'offre des opportunités qu'il serait mauvais de ne pas reconnaître. Je dis souvent à mes amis que le pouvoir est un aimant. Et si vous avez la chance d'avoir un père comme chef d'Etat, il est très difficile de ne pas être derrière lui», a déclaré Galiou Soglo. S'agissant du fonctionnement même de sa famille biologique, le ministre de la culture a laissé entendre que Mme Rosine Soglo est « le ciment de la famille ». « C'est le baobab. C'est aussi grâce à Nicéphore Soglo qu'elle a pu devenir ce qu'elle est fondamentalement. Et je crois qu'étant une mère avec peu d'enfants puisque nous ne sommes que deux, elle a pu s'occuper de nous », a-t-il informé. Toutefois, il estime qu'il y a des considérations politiques. En réalité, Galiou Soglo répondait ainsi à ses détracteurs qui l'accusent de vouloir diviser sa famille à des fins politiciennes.


Léonce Houngbadji

Galiou Soglo sur Rfi
Article publié le mardi 8 septembre 2009
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