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Une étude britannique a démontré qu'une mutation génétique particulière pourrait augmenter le risque de développer un cancer de l'ovaire de 20 à 40 %, ce qui permettrait de mieux identifier à l'avenir les femmes à risque. Les résultats de cette étude, qui s'est appuyée sur des recherches ayant nécessité beaucoup d'efforts, contribueraient aussi pour développer de nouveaux traitements. Les chercheurs ont comparé des milliers de séquences de nucléotides provenant de 23.000 femmes vivant en Europe, aux Etats-Unis et en Australie (13.000 avaient développé une tumeur aux ovaires et 10.000 en bonne santé, servant de témoins). Douze (12) variations potentiellement responsables du cancer de l'ovaire ont pu être identifiées. Les chercheurs ont constaté que ces différences génétiques étaient toutes sur le segment p22 du chromosome 9, mais une variation particulière présente dans 2.670 cas a attiré leur attention. Selon leurs calculs, le risque de cancer serait augmenté de 40 % chez les femmes qui seraient porteuses d'une double copie de cette "mutation" par rapport aux femmes qui ne l'ont pas.(APS) 51253/219/500/014 APS 092014 ALG AUG 09 NNNN -->
Article publié le jeudi 8 octobre 2009
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