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(Agence Ecofin) - En Afrique, la transition énergétique passe inévitablement par le développement du potentiel éolien, en plus du solaire et d’autres énergies propres. Mais la capacité installée reste marginale ou inexistante dans la plupart des pays.L’industrie éolienne mondiale a installé une nouvelle capacité record de 117 GW en 2023, ce qui en fait la meilleure année jamais enregistrée, selon le rapport du Global Wind Energy Council (GWEC), l’association internationale en charge du secteur de l’énergie éolienne.
En détail, cela représente une augmentation de 50 % en glissement annuel par rapport à 2022. Aussi, 54 pays représentant tous les continents ont construit de nouvelles centrales éoliennes.
Cette performance a été réalisée malgré un environnement politique et macroéconomique turbulent, selon le GWEC qui souligne tout de même le rôle important de la nouvelle ambition politique accrue, qui s’est manifestée par l’adoption historique d’un objectif visant à tripler les énergies renouvelables d’ici à 2030.
Sur le continent africain, le rapport cite l’Égypte et le Kenya comme les principaux marchés à surveiller. La capacité éolienne installée en Égypte est actuellement de plus de 1,6 GW, comprenant entre autres le projet éolien Ras Ghareb de 262,5 MW et un projet de 545 MW à Zaafarana. Au Kenya quant à lui, l’énergie éolienne représente plus de 12 % de la capacité de production d’électricité installée du pays.
Globalement en Afrique, 498 MW d’énergie éolienne en onshore ont été ajoutés au réseau en 2023, soit moins de 0,5 % de la capacité totale ajoutée. La capacité cumulée installée du continent est quant à elle de 10 262 MW.
Abdoullah Diop
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Article publié le jeudi 25 avril 2024
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