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lundi 23 octobre 2006
Afrique Infos
Côte d'Ivoire
 
Le mandat de l’ONUCI prorogé pour 6 mois : L’ONU adopte une résolution ambiguë
(24 heures 17/07/2007)


L’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire a vu son mandat prorogé jusqu’en 2008. Réunis en séance ordinaire le conseil de sécurité a pris une nouvelle résolution.

Le Conseil de sécurité a décidé de proroger de six mois le mandat de l’ONUCI.
La présence de l’ONU en Côte d’ivoire court désormais jusqu'au 15 janvier 2008.
Cela pour les besoins de la cause.
Permettre à l'Opération des Nations Unies et les forces françaises qui la soutiennent, de suivre la pleine mise en œuvre de l'Accord de Ouagadougou.
Présentée par l'Afrique du Sud, la France et le Ghana, le projet a été adopté à l'unanimité des 15 membres du Conseil hier.
Mais avant, un rapport du secrétaire général sur la situation du pays a été lu.
Le document rédigé par les experts onusiens convainc peu.
A plusieurs points.
Le rapport ne tient pas compte d’un événement majeur tel que l’attentat contre le Premier ministre Guillaume qui a une incidence irréfutable sur le processus.
Le rapport aurait pu être actualisé.
Il y a surtout qu’il ne tient pas compte des accords obtenus entre les parties sur la question du rôle du Haut représentant aux élections lors de la réunion du CPC en mai dernier.
Dans son rapport présenté aux membres du conseil, le secrétaire général de l’ONU a expliqué l’intérêt de l'Accord de Ouagadougou.
A l’en croire, l’accord de Ouagadougou vise à résoudre la crise que connaît la Côte d'Ivoire en unifiant les forces nouvelles et les forces nationales de défense et de sécurité par la création d'un centre de commandement intégré.
L’accord devrait permettre aussi l'organisation d'élections et la mise en place de nouvelles institutions.
Aux termes de la résolution adoptée, le Conseil de sécurité a endossé les recommandations faites par le Secrétaire général dans son rapport.
Le rapport a précisé la nouvelle posture de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire.
En conséquence, l'ONUCI est priée de soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord, en apportant un appui au centre de commandement intégré, au rétablissement de l'administration sur toute l'étendue du territoire, aux processus d'identification et d'inscription des électeurs sur les listes électorales, ainsi qu'au processus électoral.
Aux termes de cette résolution, l'ONUCI a également pour mandat d'apporter un appui aux personnes touchées par le conflit et d'aider à l'instauration d'un environnement politique positif, à la protection et à la promotion des droits de l'homme, et enfin au processus de relèvement économique de la Côte d'Ivoire.
C’est sur la base de ce rapport ambiguë que la résolution a été prise.
La 1765 vise à aider à l'organisation en Côte d'Ivoire d'élections libres, ouvertes, justes et transparentes, dans les délais prévus par l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars dernier entre le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, et le premier ministre Guillaume Soro, grâce aux bons offices de Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
La résolution invite par ailleurs les parties signataires de l'Accord de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des personnes déplacées.
Les forces politiques ivoiriennes sont exhortées pour leur part à s'en remettre à la médiation du Facilitateur, le Président Compaoré, pour toute difficulté majeure liée au processus électoral.
Le Conseil exprime par ailleurs dans ce texte son intention de réexaminer d'ici au 15 octobre 2007 les mandats de l'ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que le niveau des effectifs de l'ONUCI, à la lumière des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes clefs du processus de paix.
Hervé Akaché/ CN.
ONU ________________________________________________________ Le rapport.
13è rapport du secrétaire général de l’ONU sur l’ONUCI.
Nous vous proposons quelques extraits du 13è rapport du SG de l’ONU sur l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
D.
Appui au processus électoral.
67.
La Commission électorale indépendante a mis en place ses structures centrales et régionales et doit déployer prochainement ses commissions locales sur toute l’étendue du territoire.
Le Président de la Commission a souligné l’importance cruciale que revêtait la sécurité du processus électoral avant, pendant et après les élections.
Aussi a-t-il demandé à l’ONUCI d’assurer la sécurité des 13 400 commissaires centraux et locaux de la Commission électorale indépendante, des 90 000 scrutateurs, des 430 bureaux locaux de la Commission et des 11 000 bureaux de vote, ainsi que des observateurs électoraux.
En outre, il a demandé à l’ONU d’apporter son aide en vue de mobiliser les fonds destinés à la tenue des élections et proposé que le PNUD gère les fonds provenant de la communauté internationale.
Il s’est dit encore préoccupé par le rôle des médias dans le processus électoral et a demandé à l’ONU d’appuyer le programme d’information de la Commission.
Il a demandé à l’ONU de fournir l’appui logistique nécessaire pour le processus électoral.
68.
Dans sa résolution 1528 (2004), le Conseil de sécurité a chargé l’ONUCI de contribuer, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités, à assurer la sécurité là où les élections doivent avoir lieu et de fournir une assistance technique au processus électoral.
Il est recommandé que ’ONUCI continue de fournir un appui en matière de sécurité au centre de commandement intégré.
69.
Il est également recommandé que l’ONUCI exécute le mandat électoral que lui assigne la résolution 1739 (2007) du Conseil de sécurité, tout en l’adaptant pour y inclure la coordination des observateurs internationaux.
La coordination de l’observation à court et à long terme du processus électoral exigera de l’ONUCI qu’elle crée un petit service à cet effet dans sa composante électorale.
70.
Il est également recommandé que le soutien technique de l’ONUCI comporte une assistance à apporter à la Commission électorale indépendante en examinant ses plans, ses budgets et son calendrier opérationnels et en réalisant des études cartographiques et logistiques des sites retenus pour les audiences foraines et les bureaux de vote, ainsi qu’en planifiant la façon dont les composantes information, logistique et sécurité de la mission peuvent contribuer à l’organisation d’une vaste campagne d’éducation civique.
À cet égard, l’ONUCI devrait renforcer la coordination entre les différentes composantes de la mission (armée, police, logistique, égalité entre les sexes, affaires civiles, politique, information), ainsi qu’avec les organismes des Nations Unies qui doivent fournir un appui en vue du processus d’identification et du déroulement des élections.
71.
Compte tenu des contraintes auxquelles le centre de commandement intégré doit toujours faire face et de l’effectif limité de l’ONUCI, celle-ci devrait contribuer à concevoir des plans de sécurité afin d’identifier les zones à risque élevé dans lesquelles des arrangements de sécurité devraient être prévus pour protéger les 208 audiences foraines, les 24 commissions régionales, les 48 commissions départementales et les 358 commissions locales chargées des élections et les 11 000 bureaux de vote envisagés, afin d’assurer la mise en place d’un environnement sûr pour la tenue des élections et les phases préparatoires de celles-ci.
La police de l’ONU devrait aider les organes chargés de faire respecter la loi en leur fournissant des conseils techniques et une formation en matière de planification opérationnelle et de sécurité des élections.
Si les autorités ivoiriennes le leur demandent, les unités de police de l’ONUCI pourraient assurer la formation de la police nationale au maintien de l’ordre et entraîner les unités de police et de gendarmerie ivoiriennes au maintien de la sécurité pendant les élections.
72.
Les organismes et programmes des Nations Unies fourniront un appui au processus électoral en aidant à mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’assistance technique supplémentaire destinée à la Commission électorale indépendante, et de l’achat du matériel électoral et de l’équipement pour le traitement des données, ainsi qu’à mettre à jour les listes électorales et les activités de communication.
Le PNUD est bien placé pour mobiliser des ressources supplémentaires en vue des élections et il est en train de mettre au point un projet d’assistance technique en collaboration étroite avec l’ONUCI pour soutenir ladite commission.
E.
Rôle du Haut Représentant pour les élections.
73.
Toutes les parties ivoiriennes reconnaissent, en l’acceptant, la nécessité de maintenir la responsabilité des Nations Unies pour ce qui est de la certification internationale du processus électoral, conformément à l’Accord de Pretoria, afin de garantir la transparence et la crédibilité des élections et de réduire au minimum le risque d’une crise politique au cas où certains contesteraient le processus électoral.
Il est admis que le rôle de certification des Nations Unies ne saurait se substituer aux prérogatives qui appartiennent aux institutions nationales en ce qui concerne la certification des différents aspects du processus électoral, mais qu’il vient se greffer sur ces prérogatives.
74.
C’est pourquoi, et compte tenu du souhait exprimé par les parties d’exercer une plus grande maîtrise du processus de paix, ainsi que des difficultés qui sont apparues en ce qui concerne le rôle du Haut Représentant pour les élections, il est recommandé que le Conseil de sécurité envisage de confier le rôle de certification à mon Représentant spécial.
Pour permettre à celui-ci de bénéficier d’un soutien et de conseils indépendants dans l’exercice de ce rôle, on pourrait envisager de créer auprès de lui un petit service, distinct de la composante électorale de l’ONUCI et comprenant au maximum trois membres.
Outre ce rôle de certification, mon Représentant spécial pourrait s’acquitter du mandat originel du Haut Représentant pour les élections, tel qu’il a été énoncé dans la résolution 1603 (2005) du Conseil de sécurité.
F.
Soutien aux personnes touchées par le conflit.
75.
Les organismes et programmes des Nations Unies fourniront une assistance au Gouvernement pour formuler une stratégie nationale de soutien aux personnes vulnérables touchées par le conflit, qui comportera notamment un plan d’action définissant les domaines de soutien accordés par les Nations Unies et autres partenaires internationaux.
Ils fourniront également un appui à la diffusion, à l’intention du public et des autorités civiles et militaires, d’informations sur le droit international humanitaire et les principes directeurs relatifs aux personnes déplacées.
Les organismes de développement et les organismes humanitaires peuvent également fournir un soutien à la formulation d’un cadre juridique national pour la protection et le retour des personnes déplacées, au renforcement de la capacité du Gouvernement ivoirien de mener des activités de plaidoyer, ou encore à la formulation d’une stratégie globale axée sur les investissements à court et à long terme dans des domaines de service clefs comme l’eau, la santé et l’éducation.
Il s’agit essentiellement de s’entendre avec les autorités ivoiriennes et avec les donateurs pour répondre de façon globale et simultanée aux besoins des personnes déplacées et à ceux des familles et des communautés d’accueil.
Il importe également d’appuyer les autorités et les communautés déplacées à mettre au point et à appliquer les solutions durables les plus appropriées au cas des personnes déplacées.
(…)

Rwanda
 
Génocide au Rwanda : un ex-maire plaide coupable devant le tribunal de l'ONU
(Xinhuanet 16/07/2007)


DAR ES-SALAAM, 16 juillet (XINHUA) -- Un ancien maire hutu rwandais a plaidé coupable devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), en reconnaissant son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, a-t-on appris d'informations parvenues lundi à Dar es-Salaam.

Juvénal Rugambarara, l'ancien maire de la commune de Bicumbi, située à une trentaine de kilomètres à l'est de Kigali (capitale), a avoué qu'il n'avait pris aucune mesure pour punir ses subordonnés impliqués dans le massacre d'habitants tutsi dans sa commune.

Les procureurs du TPIR ont abandonné huit des neufs accusations contre l'ancien maire de Bicumbi, et tenteront de chercher une réduction de peines en faveur de Juvénal Rugambarara, huitième accusé à avoir plaidé coupable devant le TPIR.

Le TPIR, fondé en 1995 et basé à Arusha (nord de la Tanzanie), a déjà déclaré coupables 28 Rwandais suspectés d'être impliqués dans le génocide et acquitté cinq autres.

D'avril à juillet 1994, le génocide au Rwanda, commis par des extrémistes hutus, a fait près de 800.000 morts, selon les statistiques de l'ONU. La plupart des victimes sont issues de la minorité tutsie.
 

Deuxième round du "dialogue direct" à Ouaga: Les F.N. et le camp présidentiel au laboratoire / Un processus long et incertain
Le Patriote 07/02/2007


Après la séance inaugurale de lundi, la seconde journée du dialogue direct a été consacrée à la réflexion. En attendant le début des débats contradictoires prévus, selon toute vraisemblance, la semaine prochaine, les deux parties se sont enfermées dans leurs suites de l’hôtel Sofitel pour réfléchir, dans le sérieux et la sérénité, loin du tintamarre du Centre de conférence international de "Ouaga 2000" qui a abrité, lundi, la séance inaugurale. Elles mettent ainsi en pratique l’une des recommandations du facilitateur Blaise Compaoré qui avait souhaité que chaque partie élabore un « mémo » répertoriant tous les problèmes qui lui paraissent importants. Aussitôt, les deux délégations se sont mises à l’ouvrage, hier, jusque tard dans la soirée. Il n’y a pas eu de rencontre entre les deux camps. Pas plus qu’il n’en a eue avec le facilitateur. Qui, du reste, se trouvait hier à la 11e journée agricole à Dori dans le désert burkinabé. Il n’était donc pas présent à la capitale. Ce n’est qu’à l’issue de l’élaboration, par chacune des parties, de son mémorandum que le facilitateur recevra séparément les parties pour passer en revue les préoccupations qu’elles auront consignées dans les mémos. Une occasion que Blaise Compaoré compte mettre à profit pour déceler les points de convergence et aussi de divergence entre les deux parties en vue d’aplanir les éventuels désaccords susceptibles de constituer des points de blocage. Cette étape passée, le facilitateur se résoudra alors à organiser une séance plénière au cours de laquelle les débats véritablement contradictoires s’engageront entre les parties. Et si au cours de ces débats sans tabou, des points de blocage apparaissaient, le facilitateur se fera fort de renvoyer chacune d’elles à ses copies afin qu’elles fassent des contre- propositions nettement mieux constructives pouvant conduire à un compromis minimal sur les points litigieux recensés. L’objectif à terme du dialogue direct étant, rappelons-le, de trouver une solution définitive et durable à la crise qui prévaut depuis septembre 2002 en Côte d’Ivoire. Une fois qu’il seront parvenus à un accord global, sur l’ensemble des problèmes soulevés au cours du dialogue, les deux ténors des camps en présence, en l’occurrence Guillaume Soro et Laurent Gbagbo seront à leur tour conviés, dans la capitale burkinabé, pour qu’à l’unisson des cœurs apaisés, ils paraphent ce qu’il conviendra alors de désigner comme «les accords de Ouaga». Le constat est clair, on est bien loin des comptes ? Et le dialogue direct pourrait si le facilitateur ne fait pas preuve de rigueur et de vigilance, traîner en longueur comme ce fut le cas avec les pourparlers de Lomé en novembre 2002. Espérons qu’il en sera autrement à Ouaga.

Idrissa O (Correspondant)
__
Un processus long et incertain

Le Patriote No. 2206 du Mercredi 7 Fevrier 2007

Proposées par Laurent Gbagbo, ces négociations, d'une durée encore inconnue, ont commencé lundi à Ouagadougou sous l'égide du nouveau médiateur de la crise ivoirienne, le président burkinabé Blaise Compaoré. Ce nouveau cycle de discussion prolonge l'interminable liste des rencontres ivoiriennes ou internationales qui ont tenté de démêler le conflit ivoirien depuis septembre 2002 et la tentative de coup d'Etat de la rébellion qui s'est emparée de la moitié nord du pays, M. Gbagbo ayant gardé le contrôle du sud. Il ouvre une période de discussions dans un nouveau cadre, plus africain, après trois mois de nouvelles tractations qui ont vu la communauté internationale échouer à imposer ses solutions de paix au président Gbagbo, accusé par certains pays, dont la France, de bloquer le processus pour se maintenir au pouvoir. Fort de sa résistance et de l'"échec des remèdes internationaux", le président ivoirien a proposé ce "dialogue direct" à la rébellion fin décembre. Faute d'alternative, la France, l'Union africaine (UA) et l'ONU en ont approuvé l'idée "dans le cadre de la résolution 1721" de l'ONU, qui prévoit, outre le désarmement, la tenue d'élections avant la fin octobre 2007. Plusieurs éléments alimentent le scepticisme sur ce "dialogue direct" qui concentre désormais l'attention de tous. Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion, Guillaume Soro se sont ainsi rencontrés à de multiples reprises ces dernières années, sans résultat. Leurs positions sont jusqu'ici restées inconciliables, tant sur l'identification des populations en vue des élections (la présidence prône une simple "actualisation" des listes, la rébellion estime que plus d'un million d'électeurs ne sont pas enregistrés) que sur le désarmement. Mais plusieurs diplomates soulignent que les deux hommes pourraient à terme s'accorder sur un "arrangement" pour éviter que la crise, qui a jusqu'ici "bien profité à leurs entourages" respectifs, "ne finisse par leur échapper". La restructuration des forces armées, l'un des principaux volets du processus de paix, devrait ainsi être un point important des discussions. "Tous deux ont besoin de “recaser” leurs soldats ou supplétifs armés à des postes bien rémunérés pour éviter d'être contestés. Or le président Gbagbo a proposé, en plus du dialogue, la création d'un “service civique” pour 40.000 hommes... c'est une piste", indique le diplomate européen. L'impératif est d'actualité pour M. Gbagbo: en fin de semaine dernière, une partie des 4.000 supplétifs recrutés pour aider son armée face aux rebelles à la fin 2002 ont tiré en l'air dans plusieurs casernes pour réclamer des primes et leur intégration dans l'armée, un statut rémunérateur très envié. Quant à l'identification, "cela pourrait se faire à un rythme très lent, qui permette à la fois à Gbagbo de rester au pouvoir, et à Soro de préparer l'avenir, et repousser les élections de plusieurs années", craint le diplomate européen. "C'est un processus de longue haleine. Mais il faudra tout de même que le camp Gbagbo laisse filtrer quelques pistes de progrès en fin de semaine, histoire de crédibiliser le processus aux yeux de la communauté internationale", note un observateur européen. Lundi, la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s'est déclarée "vigilante" à propos du dialogue direct, en redoutant qu'il ne se résume à un "arrangement" entre MM. Gbagbo et Soro. Le chef de l'Opération des Nations Unies dans en Côte d'Ivoire (Onuci), le Suédois Pierre Schori, a de son côté prévenu que le pays courrait au "drame économique et social" si la crise, qui a fait grimper la pauvreté, perdurait.
Sénégal:
 
AUDIT - Un fichier contesté qui coûte plus de 20 milliards de francs : Le mystère de la boîte noire, lit du contentieux/Mamadou Lamine Diallo pour un vote avec les récépissés.
Le Quotidien 07/02/2007

Les partis politiques et la société civile ont terminé l’audit du fichier électoral numérisé sur des points divergents. En particulier sur la biométrie, épine dorsale du système, mais dont la fiabilité est fortement contestée. Pour cause d’empreintes inaccessibles au nom de la raison d’Etat.

C’est désormais clair, le fichier électoral numérisé sera un élément de contentieux entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques d’opposition. La publication, hier, des résultats de l’audit, débuté le 2 janvier dernier, a été l’occasion pour le bloc des opposants de réaffirmer le caractère «non fonctionnel» du système biométrique mis en place dans le cadre de la refonte du fichier. Coordonnateur du Groupe de l’opposition dans le cadre de cet audit, Ousmane Badiane (Ld/Mpt) explique la panne : «Nous n’avons pas pu faire le lien entre les éléments administratifs propres à l’électeur (Ndlr : nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse, taille, etc.) et le fichier des empreintes. Ce sont ces empreintes que nous ne sommes pas parvenus à retrouver». L’évidence saute aux yeux du responsable de la Ligue démocratique : «L’identification de l’électeur n’a pas fonctionné, elle ne pouvait pas fonctionner.» Confrontés à cette difficulté, les experts de l’opposition ont voulu la contourner en demandant l’accès aux photos. «C’était impossible». Empreintes inaccessibles, photos des électeurs invisibles, Ousmane Badiane indique qu’il y a «impossibilité de procéder à la traçabilité de l’électeur depuis l’étape de l’inscription sur le fichier électoral». Or, pour refaire cette traçabilité de l’électeur, «il faut que nous retrouvions l’unicité de l’électeur dans la base de données», ce qui suppose, selon lui, que les données biométriques de chaque électeur correspondent à son identité propre.

Soucieux de poursuivre ses investigations, les experts de l’opposition se heurtent à la «raison d’Etat» avec l’énigme de la «boîte noire». Un concept lâché par les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et censé contenir des informations sensibles liées à la sécurité d’Etat. Mais, un gros mystère qui, selon Badiane, est un obstacle majeur à la «révolution numérique» et à la transparence du scrutin du 25 février prochain. Dans une lettre ouverte adressée au président sortant (voir Le Quotidien du 6 février), imam Mbaye Niang, président du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds) est dans le même tempo : «L’audit que vous aviez ordonné a révélé que la révolution biométrique annoncée n’est que chimère. Avec le système (de biométrie) actuel, chaque personne a la possibilité de se faire inscrire 100 fois (!!!) en jouant sur les combinaisons des empreintes.»

Le ton est tout autre chez le président de la Commission nationale chargée de l’audit. Entre deux feux, Mazide Ndiaye ne rejette pas les craintes des partis politiques exprimés par le responsable de la Ligue démocratique. Mais, «concernant le fichier lui-même, les tests effectués laissent planer quelques doutes sur la possibilité éventuelle d’inscriptions multiples sans pouvoir l’établir», a-t-il indiqué à l’Aps. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il n’est pas possible de déclarer le fichier «suffisamment fiable», avec le regret que l’opération d’audit n’ait pas été réalisé plus tôt. Interrogé par le journal «Il est Midi», Mactar Guèye, un des plénipotentiaires de la mouvance présidentielle, consacre le succès de l’entreprise : «Un triple contrôle d’identification (…) a (…) permis d’épingler plusieurs cas d’inscriptions multiples. Lesquelles ont finalement été totalement éradiquées du fichier, qui a été conçu pour ne conserver dans sa base de données qu’une inscription par personne, grâce à la lecture comparative des empreintes digitales…»

C’est justement ce qui fait défaut, selon Ousmane Badiane. Avec la photo, la signature et les empreintes digitales, la biométrie configurée par le ministère de l’Intérieur n’arrive pas à prouver «l’unicité de l’électeur». Au passage, il rappelle l’histoire, finalement vraie, des vingt trois inscriptions opérées par une seule personne et détectées par l’informaticien de la Commission électorale nationale autonome (Cena) : «Il a été l’objet de toutes les invectives, il a été suspendu. Après coup, on s’est rendu compte qu’il avait raison.»

Le contentieux électoral sur la biométrie est donc ouvert. Les partis d’opposition, dans le cadre d’un compromis dynamique, proposent une sortie de crise axée sur deux points : l’identification de l’électeur, l’authentification du vote. «Dans ce cas, il faut faire recours au spray (car) l’encre indélébile n’offre aucune garantie», précise Ousmane Badiane. «C’est (le spray) un moindre mal de 100 millions de francs Cfa sur un budget estimé aux alentours de 24 milliards de francs». Une solution rejetée par le gouvernement. Pour Badiane, il est évident alors que le gouvernement a des «choses à cacher».

Momar DIENG

De quelques chiffres…
Il ressort du rapport publié par la Commission nationale d’audit du fichier électoral, que le nombre de personnes inscrites est de 4 917 160 sur une période de quinze mois. Pour l’instant, le taux de retrait des cartes est de 57,9%. Le restant, soit 42,1%, correspond aux 2,7 millions de cartes à retirer jusqu’au jour du scrutin.

Le nombre de rejets enregistrés est de 59 323, mais 16 000 d’entre eux ont été repêchés. Les motifs de rejets répertoriés sont de 69.

Momar DIENG

PROCESSUS ELECTORAL - Lenteurs dans la distribution des cartes d’électeurs : Mamadou Lamine Diallo pour un vote avec les récépissés

Pour son étape de Rufisque, le candidat indépendant, Mamadou Lamine Diallo, a choisi de prendre à témoin les laveuses du quartier populaire de Mérina pour délivrer son message. Cela, après que le convoi Tekki a sillonné les rues de la ville sans grande affluence. En effet, devant un auditoire composé de femmes sérères qui ne comprenaient pas la teneur du discours, M. Diallo donne sa solution devant les lenteurs constatées dans la distribution des cartes d’électeurs. «Il faut que le gouvernement accepte que l’on vote avec les cartes d’identité passées ou avec les récépissés», exige-t-il. Cette requête du candidat s’explique par le fait que «le gouvernement ne peut produire des cartes d’électeurs en suffisance. Ce qui fait que la plupart des Sénégalais ne peuvent pas entrer en possession de leurs cartes. Le vote est une exigence citoyenne et un devoir civique auxquels tous les citoyens ont droit».

Par ailleurs, profitant de la demande formulée par les populations de Mérina, M. Diallo a déroulé son programme pour la reconstruction de la ville de Rufisque. Aussi, s’engage-t-il à «en faire une priorité car, l’état dans lequel se trouve la ville qui est un patrimoine historique est une honte». Pour M. Diallo, les maux de Rufisque se résument à «l’assainissement, la pollution et l’avancée de la mer». Et de déclarer avoir les moyens de résoudre ces équations. A son avis, il suffit d’une volonté politique pour réussir le pari de l’assainissement. «C’est facile comme bonjour», juge-t-il. Dans le lot des remèdes préconisés pour guérir Rufisque de ses maux, le candidat indépendant cite la nécessité de «contraindre la Société de commercialisation de ciment (Sococim) à se conformer aux normes environnementales en vigueur. Il faudra lui donner un délai pour cela et je m’engage à le faire car, c’est la seule voie qui puisse régler le problème de la pollution».

Autre solution envisagée pour abréger les souffrances des Rufisquois, c’est la reprise de la digue de protection. «Il n’y a aucune raison que la protection des côtes marines ne soit pas encore faite. C’est un manquement imputable à l’Etat du Sénégal et à la collectivité locale», jure le candidat. En outre, devant la gravité des problèmes, Mamadou Lamine Diallo conseille aux populations de se ne pas se décourager de la politique. La solution vient par la candidature indépendante et la volonté de bien faire est là, finit-il.

Ndiaga NDIAYE

LISTES - A propos de la menace sur le vote de 8 938 citoyens :

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a réagi, hier, par un communiqué aux «bruits» relayés par les médias et qui visent à lui imputer «la responsabilité de priver 8 938 citoyens sénégalais de la possibilité de voter le 25 février prochain, au motif que leurs dossiers d’inscription sur les listes électorales ont été rejetés par la Direction de l’automatisation des fichiers, parce que ne comportant pas le cachet de la Cena».

Pour rétablir la vérité, la structure électorale déclare «n’avoir pas reçu les dossiers en question, que cela soit par courrier ou par un quelconque autre moyen». Il faut plutôt chercher du côté du ministère de l’Intérieur (…) «maître d’œuvre du processus électoral». C’est à ce dernier «qu’incombe la notification des rejets aux intéressés». La Cena précise que «les motifs de rejet peuvent concerner les omissions (…), les faux, les erreurs, les doublons, l’illisibilité». Elle rappelle également «qu’aux termes de la loi électorale, tout dossier d’inscription dépourvu du visa de son contrôleur ou de son superviseur est nul et de nul effet». La Cena fixe ainsi les 8 938 sur leur sort, en ces termes : «Les inscriptions étant déjà closes, (…) elle n’a pas compétence à autoriser le rétablissement de quiconque sur les listes électorales.»

Soro DIOP
Côte d’Ivoire
La caisse noire de Gbagbo est de 30 milliards.

Le Patriote No. 2171 du Mercredi 27 Décembre 2006
" La caisse de souveraineté" de la présidence de la république serait « remarquablement dotée », selon "jeune Afrique" qui rapporte le contenu d’une note d’information confidentielle des Services de renseignements français. Nous vous proposons ce document qui détaille la provenance de cette manne financière et les différentes transactions.

Selon une note d’information confidentielle de la DGSE (service de renseignements français) en date du 20 novembre 2006 et dont « Jeune Afrique » a pu prendre connaissance, la « caisse de souveraineté » dont dispose la présidence de la République ivoirienne serait remarquablement dotée. Cette « note blanche », à laquelle la DGSE attribue un indice de fiabilité de 80% -ce qui laisse tout de même une marge d’erreur-, prend en compte deux filières d’approvisionnement de ces fonds spéciaux, lesquels sont, par ailleurs, déjà alimentés. Les recettes fiscales réelles dégagées par ce secteur en 2006 serait d’environ 200 milliards de francs CFA (300 millions d’euros), dont 45% iraient au budget de l’Etat, le reste « échappant à tout contrôle». selon les termes de la note. Le café et le cacao, ensuite. Le montant global des recettes procurées par les taxes parafiscales collectées par les organes de cette filière au cours de la campagne 2005-2006 serait de 69 milliards de francs CFA (105 millions d’euros), dont une part non négligeable, estimée par la DGSE à « 25 à 30 milliards de francs CFA » (38 à 45 millions d’euros), alimenterait ladite caisse de souveraineté.
La même note ajoute que la présidence ivoirienne disposerait de comptes Off shore aux Emirats et à Hong-Kong, à partir desquels seraient effectuées un certain nombre de transactions sensibles notamment l’achat de matériel de sécurité importé via le port de San Pedro, lequel n’est pas sous contrôle de l’Onuci. On imagine que le contenu de ce document, où figurent nombre de noms de supposés bénéficiaires, mais qui ne prend pas en compte d’autres sources probables de revenus, comme le Port d’Abidjan et la vente de blocs pétroliers ou gaziers, sera contesté dans l’entourage de Laurent Gbagbo. Une preuve de plus du « complot français » contre le chef de l’Etat ivoirien ?
 

Sénégal.
LEGISLATIVES 2007 - DEPOT DES LISTES HIER : Heurts de vérités erreurs de casting/LE CLOU - A vos larmes, pleureuses !
(Le Quotidien 27/12/2006)


Comment le Pds va-t-il s’y prendre pour gagner le département de Rufisque? Avec la défection de Omar Guèye de Sangalcam et de Omar Faye, les libéraux divisés sur la question des investitures auront la lourde tâche de reprendre trois villes perdues lors des dernières élections, sauver les meubles dans la communauté rurale de Sangalcam. Alors que le spectre de vote-sanction plane à Rufisque-ville.

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a eu le réveil très brutal, hier, à Rufisque. Alors que la liste départementale avait été bouclée, l’on a noté une défection d’une des personnes pressenties pour défendre les couleurs bleues dans le département. Omar Guèye, président de la Communauté rurale de Sangalcam, a éconduit Me Wade pour flirter avec l’alliance de feu composée du Ps, de la Ld/Mpt et de Reewmi de Idrissa Seck. Ses relations avec ce dernier, toujours assumées, M. Guèye explique sa rupture avec le Pds par sa «volonté de promouvoir l’alternance générationnelle qu’incarne le maire de Thiès».

Seulement, cette décision, intervenue à quelques heures de la clôture des listes, a été un coup de massue pour le Pds, si l’on sait que Omar Guèye est l’un des très rares responsables à disposer d’une base militante incontestable et incontestée. D’ailleurs, son investiture par le Pds sonnait comme une bouée de sauvetage devant les limites objectives des leaders bleus à piloter la barque libérale vers la victoire aux législatives. En effet, les chances pour le Pds d’espérer une victoire dans le département de Rufisque se sont amoindries. Cela, compte tenu du poids électoral de M. Guèye et de la masse électorale que constitue la banlieue. Il s’y ajoute que les frustrations nées des investitures ne sont pas sans compliquer la tâche aux libéraux investis. Ndiawar Touré promu tête de liste risque d’être seul sur le terrain pour convaincre les électeurs à soutenir sa liste. Une tâche qui s’avère presque impossible eu égard à son manque de popularité et à son approche difficile. Sans compter que les autres tendances rivales ont déjà manifesté leur choix de voter contre une liste dirigée par M. Touré.

L’autre candidat investi par le Pds, Saliou Ndione, reste inconnu des populations et des militants pendant que la famille de Mbaye Jacques Diop est mise à l’écart. Une discrimination qui ne s’explique pas, si l’on sait que les responsables de l’ex-Ppc ont un grenier électoral traditionnel. Faut-il rappeler que, lors des dernières législatives, ils avaient capitalisé plus de 14 000 voix dans la seule ville de Rufisque. Le fait que le Pds crache sur cette masse militante peut ressembler à un suicide politique. D’ailleurs, si l’on se réfère aux aptitudes politiques des responsables du département, les ex-Ppcistes pouvaient faire face à la nouvelle alliance Jamm-ji qui risque de faire très mal dans le département.

LA BATAILLE DE LA BANLIEUE

En effet, le Pds aura à résoudre l’équation que constitue le trio Oumar Guèye (Rewmi), Mar Diouf (Ps) et Souleymane Guèye Cissé (Ld/Mpt). Ces hommes investis par Jammi-Ji ont le point commun d’être populaires dans leurs zones respectives. M. Guèye dispose d’une force dans la communauté rurale, Mar Diouf n’a jamais perdu à Bargny où il est maire. Les localités de Yène et de Diamniadio sont dans l’escarcelle des socialistes depuis toujours. D’ailleurs, ces deux mairies sont contrôlées par le Ps, et le Pds ne dispose pas de répondants aptes à faire infléchir la tendance. A Rufisque ville, Souleymane Guèye Cissé peut profiter de la frustration des libéraux pour s’imposer.

Mais, sans compter avec la volonté de Ousmane Samb (Afp), tête de liste départementale de la coalition Alternative 2007 de se faire une place. Il sera secondé par Pathé Watt du Pit qui cherche encore ses marques dans la ville. Alors que Abass Diouf de l’Afp, adjoint au maire de Bargny, va croiser le fer avec son maire, Mar Diouf. Mais, dans la communauté rurale de Yène, les camarades de Moustapha Niasse peuvent compter sur la représentativité de Gora Ngom.

En outre, à peine le Pds cherche-t-il à se remettre de la défection de Omar Guèye que Omar Faye du mouvement Leeral Askanwi, un démembrement de l’Ujtl, est porté tête de liste de la coalition Waar-wi de Modou Diagne Fada. M. Faye, ex-chargé de la communication de Ndiawar Touré, va puiser sur l’électorat jeune des libéraux. Omar Faye s’est toujours allié avec les frustrés du régime comme les émigrés clandestins, les commerçants, les chauffeurs de taxis entre autres couches sociales. Toutes choses qui donnent du fil à retordre au Pds local qui va se retrouver seul contre tous. Surtout avec ses investitures sujettes à des contestations.


Ndiaga NDIAYE

LE CLOU - A vos larmes, pleureuses !


«Les faits sont faits», disait Durkheim. Bien évidemment, nous sommes ici dans le domaine très chewing-gum, c’est-à-dire très élastique, de la politique. Pour tout dire, les investitures sur les listes législatives ont été faites hier à minuit. Comme de jeunes écoliers attendant les résultats de l’entrée en sixième, nos virtuels députés à la prochaine Assemblée nationale ou pour le futur contrôle du gouvernement auront vécu des moments d’angoisse que l’on présume intenables. Car, on ne sait jamais avec un coup de Jarnac à la dernière minute avec une main buvard pour effacer un nom d’une liste. Ce qui est sûr par contre, c’est que l’on assistera à partir d’aujourd’hui à un véritable concert de pleureuses sur les ondes des radios et dans les colonnes des journaux. Les laissés en rade pleureront à corde déployée sur leur sort, jureront sur tous les Dieux, injurieront sous tous les toits politiques et menaceront de toutes les foudres de l’enfer ceux qui ont osé briser leur rêve de 4x4 rutilantes, de salaires faramineux, de passeports diplomatiques, ces sésames qui ouvrent les portes de l’Europe pour laquelle salivent tant nos jeunes au point d’affronter au prix de leurs vies l’immensité océanique. A moins de promesses de sucettes ministérielles ou de futurs sénateurs, pour mettre du baume dans leur cœur meurtri. Seulement, ils savent bien, nos hommes politiques, que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Allons, allons, séchez vos larmes. Ce n’est quand même pas la fin du monde !


Soro DIOP

Côte D'Ivoir.
L'armée ivoirienne dénonce un complot contre M. Gbagbo et met en cause Paris
(Le Monde 13/12/2006)


Selon l'armée ivoirienne, l'affaire est sérieuse. Dans un communiqué lu, mardi 12 décembre à la télévision, le porte-parole des Forces de défense et de sécurité (FDS) a affirmé qu'un "coup d'Etat" a été déjoué in extremis. Conçu par "une personnalité militant activement au sein d'un parti politique", il devait intervenir avant la fin de la semaine et entraîner "des assassinats d'autorités politiques (dont le président Laurent Gbagbo) et de chefs militaires".
Toujours selon le communiqué, le coup d'Etat devait se faire "avec l'appui d'une force militaire présente en Côte d'Ivoire", en clair les Français de l'opération "Licorne". Pour enfoncer le clou, le communiqué établit un parallèle entre les "principaux acteurs connus" de la crise au Rwanda il y a dix ans et la situation actuelle en Côte d'Ivoire. "La Côte d'Ivoire et ses valeureuses populations n'ont pas besoin d'un tel scénario", dit le texte.

Peu après la lecture du message à la télévision, l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, André Jannier, est intervenu auprès du président Gbagbo pour démentir une quelconque implication de la France dans ce complot dont la réalité est loin d'être avérée.

MANIFESTATIONS MORTELLES

Les "révélations" de l'armée interviennent alors que la position du chef de l'Etat est fragilisée. Des manifestations de rue mortelles ont eu lieu ces dernières semaines pour protester contre la réintégration, voulue par Laurent Gbagbo, de responsables mis en cause dans le scandale du déversement de déchets toxiques à Abidjan. Le limogeage par la présidence de patrons de presse jugés insuffisamment dociles suscite également des remous - jusqu'à l'ONU. Enfin, les relations entre Laurent Gbagbo et son premier ministre de cohabitation, Charles Konan Banny, sont tendues. Les deux hommes s'évitent depuis plusieurs semaines.

Ce n'est sans doute pas un hasard si la presse proche du régime accuse Adama Bictogo, le plus écouté des conseillers du chef du gouvernement, d'être le "cerveau" du complot contre Laurent Gbagbo.

Jean-Pierre Tuquoi
Article paru dans l'édition du 14.12.06

COMMUNIQUE DE L’ARMEE IVOIRIENNE

Depuis plusieurs semaines, des Officiers, Sous-officiers et Militaires du rang des FDS ont été approchés par des civils et des militaires, en vue de leur participation à un coup d’état. Ce coup de force est prévu pour se dérouler entre le mardi 12 et le dimanche 17 décembre 2006, avec l’appui d’une force militaire présente en Côte d’Ivoire. Le déroulement de l’action inclut des assassinats d’autorités politiques et de chefs militaires, notamment le Président de la République, le Chef d’Etat-Major des Armées, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Commandant du CeCos, le Commandant du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouédo, le Commandant du Bataillon d’Artillerie basé également à Akouédo, le Commandant du Groupe d’Escadrons Blindés de la Gendarmerie à Agban, pour ne citer que ceux-là. Le cerveau de l’opération, une personnalité militant activement au sein d’un parti politique de la place, se trouve en ce moment sous la protection de ses parrains, après son exfiltration par voie lagunaire de l’hôtel où elle résidait. C’est le lieu d’appeler vivement l’attention de la communauté nationale et internationale sur les risques éminemment graves que font peser sur la Côte d’Ivoire de tels modes de pensée et d’action. La situation socio-politique de l’heure du pays est certes difficile, mais la Côte d’Ivoire et ses valeureuses populations n’ont pas besoin d’un tel scénario, qui ressemble fort étrangement à celui malheureusement conduit dans le pays frère du Rwanda, de par sa conception et l’identité de ses principaux acteurs connus. Les Forces de Défense et de Sécurité pour leur part, tout en prenant les dispositions et les mesures sécuritaires qui s’imposent, poursuivent les investigations aux fins d’en apporter davantage aux preuves irréfutables qu’elles détiennent.

Fait à Abidjan, le 12 décembre 2006
Colonel GOHOUROU Babri Hilaire Le Porte-Parole des FDS

Tchad.
Situation alarmante au Tchad
(L'Orient- Le Jour 11/12/2006)


Le retrait du personnel des Nations Unies dont la présence n'est pas indispensable à Abéché, dans l'est du Tchad, y compris du personnel de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), expose les réfugiés, les populations déplacées et les communautés locales à une crise sanitaire, a déclaré aujourd'hui l'OMS.

Confrontées à l'insécurité croissante dans cette région, les institutions des Nations Unies ont été contraintes de retirer une grande partie de leur personnel d'Abéché après l'attaque de certains de leurs agents et d'un entrepôt au cours des dix derniers jours. Un grand nombre de résidents et de personnes vivant dans des camps ont difficilement accès aux soins de santé et la situation pourrait se dégrader rapidement.

La situation au Tchad s'est peu à peu détériorée depuis le début de 2006, mais les choses ont empiré ces dernières semaines. Dans l'est du pays, où se sont réfugiés depuis 2003 plus de 234 000 Soudanais fuyant le conflit au Darfour, on recense quelque 63 000 personnes déplacées, des Tchadiens chassés par la rébellion.

A la fin du mois dernier, l'attaque d'Abéché par les rebelles, ville qui joue un rôle clé dans les opérations de secours menées dans l'est du Tchad, a contraint les organismes internationaux de secours à diminuer leurs effectifs dans la région pour ne maintenir que des équipes réduites dans les 12 camps de réfugiés disséminés le long de la frontière avec le Soudan.

Compte tenu de l'afflux de population, les services de santé et les organismes d'aide sont déjà sollicités à l'excès et les chaînes d'approvisionnement risquent d'être touchées.

D'après le réseau d'alerte et d'intervention rapides mis en place par l'OMS, qui continue d'opérer malgré les problèmes de sécurité, les principales causes de morbidité chez les réfugiés sont actuellement les infections respiratoires aiguës, la diarrhée et le paludisme.

S'ajoute à cela un nombre croissant de traumatismes du fait des combats entre les rebelles et les forces gouvernementales dans le secteur. Le Dr Innocent Nzeyimana, qui coordonne l'antenne de l'OMS à Abéché, estime qu'avec la montée de la violence, le nombre de blessés lors des combats devient une grave préoccupation et que, de plus, les ressources locales sont insuffisantes et le personnel local n'est pas suffisamment formé pour s'occuper d'eux.

L'attaque de la ville de Guéréda le 1er décembre a fait 82 blessés et une centaine d'autres personnes ont été blessées à Abéché à la fin de la semaine dernière. Les organisations non gouvernementales présentes dans les camps ont encore assez de médicaments pour faire face aux besoins sanitaires. Mais les victimes civiles ne reçoivent pas tous les soins nécessaires si elles se trouvent en dehors d'un secteur desservi par Médecins Sans Frontières (MSF)-Hollande, qui s'occupe des blessés à Abéché et dans d'autres endroits. Le Comité international de la Croix-Rouge a également déployé une équipe chirurgicale à Abéché pour les opérations urgentes.

D'une manière générale, l'action de l'OMS dans l'est du Tchad a consisté à coordonner et diriger les opérations sanitaires selon l'approche dite « par groupe » : surveillance épidémiologique systématique, surveillance nutritionnelle et lutte contre les carences en micronutriments dans certaines régions. Un système d'alerte et d'intervention rapides en cas de flambée épidémique a été mis sur pied en collaboration avec d'autres organismes à vocation sanitaire. L'OMS s'est aussi employée à développer les services de laboratoire à N'Djamena et Abéché et à fournir des nécessaires et des tests diagnostiques rapides.

L'antenne de l'OMS à Abéché vient en aide à l'hôpital local et à MSF pour la prise en charge des victimes des combats en mettant ses compétences techniques à leur service pour les tests sanguins et en leur fournissant des réactifs, du matériel et des médicaments essentiels. Un nouveau nécessaire d'urgence, suffisant pour soigner 10 000 personnes pendant trois mois, et un nécessaire pour la prise en charge des traumatismes, qui permet de soigner 100 personnes, ont été envoyés à N'Djamena et seront expédiés à Abéché sous peu.

Organisme: OMS Organisation Mondiale de la Santé

Côte D'Ivoir.
Au terme d’un mois de voyage Alassane et Dominique Ouattara sont rentrés hier.

Le Président du RDR et son épouse ont été accueillis hier, à l’aéroport Félix Houphouët Boigny par les cadres du Rassemblement des républicains.
Il était 18 H 45 quand l’avion transportant le couple a foulé le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët Boigny. Le Président du RDR a été accueilli à sa descente d’avion par les cadres de son parti, avec, à leur tête, les numéros deux et trois du RDR, Pr. Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire générale et Amadou gon Coulibaly, Secrétaire générale délégué. Le couple Alassane et Dominique Ouattara est arrivé très joyeux au pavillon d’honneur de l’aéroport. La joie de retrouver le pays et les cadres de son parti se lisait sur le visage du président du RDR. Alassane Ouattara a échangé des poignés de mains chaleureux avec toutes les personnes qui ont effectué le déplacement de l’aéroport. Il n’a pas fait de déclaration avant de s’engouffrer dans son véhicule de commandement en direction de la ville. Les cadres du parti de son ^parti et sa sécurité rapprochée ont formé un long cortège qui s’est ébranlé en direction de la résidence des Ouattara à la Riviera Golf.
Alassane Ouattara qui avait quitté la Côte d’Ivoire le jeudi 09 novembre, retrouve ses militants et ses concitoyens. Le voyage du patron des Républicains se situait dans le cadre des activités de son cabinet privé, l’Institut International pour l’Afrique. Alassane Ouattara a honoré de nombreux rendez-vous en France et aux Etats-Unis d’Amérique.

Koné Satigui

Le Patriote No. 2156 du Vendredi 8 Décembre 2006

RDC.
Le Choix du Premier Ministre à l'odre du jour des premiers actes du Président investi Joseph Kabila.
Kinshasa, 08/12/2006 / Politique
 
Le Président Joseph Kabila va vite passer de la parole aux actes en procédant, comme il l’a promis dans son discours d’investiture, à la nomination du Premier ministre à sortir du parti allié, le Palu, et qui sera assurément M. Gizenga.
 
Une réunion du PALU annoncée ce week-end pour décider si oui ou non Gizenga sera Premier Ministre. La Majorité parlementaire devait s’asseoir d’ici lundi 11 décembre prochain pour se prononcer. Avant mardi, Joseph Kabila aura à procéder à la nomination du Formateur du gouvernement. Les choses iront vite, dit-on. Après la prestation, mercredi 6 décembre, de serment de Joseph Kabila en qualité de Président de la République Démocratique du Congo, le week-end s’annonce de tous les enjeux. C’est en principe à partir de lundi 11 décembre prochain que le nom du Formateur du gouvernement doit être connu. Si évidemment les informations livrées aux fins limiers de La Prospérité, en marge de l’investiture dans les jardins du Palais de la Nation, par un dignitaire du régime sont exactes. Il n’est plus qu’un secret de polichinelle quant à savoir qui sera désigné Formateur. Le poste de Premier Ministre avait été promis au PALU d’Antoine Gizenga par le Chef de l’Etat lui-même peu avant le lancement de la campagne électorale de la présidentielle du 29 octobre.

La cérémonie du contrat d’alliance AMP-PALU était célébrée avec pompe au Grand Hôtel Kinshasa. Au PALU, Godefroi Mayobo se félicite que les accords signés sont jusque-là respectés par les parties.

La nuit de longs couteaux

Par formalité la direction du parti devrait se réunir pour se mettre d’accord sur la personne qui va assumer les fonctions de Premier Ministre. Cette étape passée, le PALU aura à saisir la majorité parlementaire. Ensuite, une lettre sera expédiée au Président afin qu’il procède à la nomination du Premier Ministre.

Si l’on comprend bien, la tâche immédiate est la formation du Gouvernement de coalition. Tous ces jours, les noms des ministrables circulent sous les mentaux. Il y a beaucoup d’ambitions et les gens qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à l’élection du Président Kabila veulent être récompensés.

Gizenga pour combattre le clientélisme

Le discours dans les milieux des alliés est centré sur qui a fait quoi. Mais on parle d’une quarantaine de postes ministériels. Les critères de sélection doivent être à priori rigoureux. Il s’agit entre autres du principe de l’équilibre provincial, de compétence, de probité morale et intellectuelle. Point de doute que Gizenga avec sa rigueur lumumbiste ou son délégué aura du pain sur la planche pour former le premier gouvernement de la Troisième République. Une fois les tractations sur la formation de l’équipe gouvernementale terminées, la coalition hétéroclite AMP, PALU, UDEMO, RCD et autres, devra harmoniser ses vues sur l’élaboration d’un programme commun du gouvernement.

Et ce ne sera pas fini avec les difficultés. Il faudra mobiliser les fonds. Selon le ministre sortant du Budget, Jean-Claude Molipe, le Budget d’Etat 2007 n’a pas été finalisé parce que la taille de nouvelles institutions n’était pas encore connue. Qui plus est, les ressources propres à la RDC sont insuffisantes. Le  gros morceau est à attendre de bailleurs de fonds occidentaux. Or, l’apport de la communauté internationale au Budget 2007 n’est pas non plus connu.

Il y a certes des déclarations de bonnes intentions. Peut-être que le nouveau gouvernement va bénéficier d’un investissement politique de la part des défenseurs du Grand capital de l’occident qui ont soutenu le processus électoral.

En rapport avec la mise sur pied de nouvelles institutions, Joseph Kabila a annoncé l’installation prochaine du Bureau de l’Assemblée nationale, du gouvernement des Assemblées provinciales, des gouvernements provinciaux, du Sénat et celle des Assemblées provinciales.

De la collaboration Kabila–Bemba

Sous un autre registre, mais toujours dans le cadre du soutien de la communauté internationale à la RDC, le SG de l’ONU, Kofi Annan, a formulé quelques recommandations au nouveau pouvoir. « Je souhaite plein succès au nouveau Gouvernement qui va maintenant devoir s’employer à relever les défis multiformes de la reconstruction, du redressement et du développement ».

Poursuivant sa déclaration, Kofi Annan estime que pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement devait œuvrer en étroite collaboration avec le peuple congolais et la société civile. La réconciliation nationale sera capitale, dit-il, par conséquent, le gouvernement devrait s’efforcer d’établir instamment le contact avec l’opposition afin d’éviter de nouveaux troubles qui pourraient empêcher le pays de continuer sur le nouveau chemin qu’il s’est choisi.

C’est ce qui a fait dire à certains analystes politiques que l’appel est lancé en direction du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et l’opposant déclaré Jean-Pierre Bemba. Les deux hommes n’ont pas de choix que de travailler pour le bien être de la population et dans l’intérêt supérieur du pays.

(Yes)

La Prospérité

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