ECRG/Allemagne: Espoir pour le Changement En République de Guinée-Conakry
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Luttons pour la Démocratie, la justice et le respect des droits de l'homme dans notre pays. Dans ce cadre, l'ECRG en Allemagne, se donne comme objectif principal, vous donnez des informations sur la vie Politique, Economie et Sociale de notre Pays.

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Date de création :
lundi 23 octobre 2006
Socio-Économique
La Guinée est une famille.
 
Très chèrs soeurs, frères et lecteurs des sites d'informations de notre pays.

Notre beau pays la Guinée, non pas par ces bels immeubles ou infractructures a l'Occidentalle, mais plutot de part son paysage, de sa sagesse, de son courage et surtout de l'union de son peuple qui fait d'elle une famille remarquable et respectueuse de la sous Region Ouest Africaine en particulier et l'Afrique en général.

Nos ancêtres se sont toujours combatus pour la dignité de notre respecteux pays et en faissant de son peuple une famille dans la quelle vivent plus de 9 millions de Guinéens répartis en près d’une trentaine d’ethnies parlant chacune leur langue. Je vous rappel du recensement officiel basé sur les groupes ethniques du 1955, soit 3 ans avant l’indépendance (1958). Sur les bases de ces données, on pourrait constater que les Peuls (ou Poulars) constituaient le groupe ethnique numériquement nombreux (40 % en 1955), suivis des Maninkas (connus sous le nom de Malinkés: 35 % en 1955), des Soussous (15 % en 1955), puis des Guerzés, des Kissiens, des Tomas, des Landoumas, des Bagas, etc...

L'Almamy Samory Touré, par les peuples de la forêt qui ne sont pas aussi des Malinkés ont acceptés de mèner une guerre organisée contre l'occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du sud-est avant d'être vaincu en 1898.

Quand a L'Almamy Bocar Biro BARRY assassiné près des bords du Bafing, à Kollen sur sa propre demande: une sous-préfecture à cheval entre Nyagara et Dabola. Il a choisi cette option pour ne pas être soumis ou réduit par la puissance colonisatrice. Son combat contre l'inplantation des Francais dans la région a été souténue par les Malinkés vénus de Kankan, Kouroussa, Dabola etc...

Avant l'independance, nos ancêtres ont toujours élévés le tons pour faire comprendre au futur génération que la Guinée est une famille, et qu'elle doit rester une famille car c'est ce qui la rend fort et fièrt. Il se sont organisés par milles maniers pour que nous naissions dans cette très grande famille fort et unie.
Notre génération doit les rendres cet homage en respectant leur volonté de voir vivre les guinéens sans distinction d'ethnie dans une même familee.

Au moment de l'independance, nos parents ensemble sans ethnie prise a part entière se sont lévés pour combattre les idées du Général De Gaule en dissant non a la colonisation Francaise, pour une indépendance le 2 Octobre 1958.
Cet courage, et cette victoire n'est ni pour les Soussous, les Malinkés, les Kissis, etc.., mais c'etait le courage et la victoire du peuple unie de Guinée. Notre facon de s'unir a été un exemplaire en Afrique, car dans les années des indépendances, une bonne partie des pays Africaines avaient bésoin de notre aide pour combattre les forces impérialistes sur le sol Africain, bien qu'a l'époque nous n'avions pas les moyens necéssaire, mais nous étions unie et fièrs de notre union.

Avec le regime de Ahmed Sekou Touré, bien qu'il a été dictateur, mais il nous a donner cette fièrté de dire dans n'importe quel du pays du mondé “que je suis un Guinéen“. Il a donné a chacun sa valeur et à toujours souténu et protéger cette idée que la Guinée est une famille.

Mais les hommes ne sont pas le même, avec le regime Conté, c'est le pire qui s'est produit au courant de ses 23 ans de pouvoir. Il a éffacé chez les Guinéens l'idée d'union et vivre en famille comme frères et soeurs. Pour uniquement sauvégardé sa place, il a divisé les Guinéens pour rêgné. Il a reussi à opposé le peuple entre eux en creant la haine entre les ethnies.

Alors Guinéens et Guinéennes, la Guinée, nous devons l'a aimer, l'a respecter et la rendre fièr. Je m'adresse á tous les guinéens et guinéennes d'où qu'ils soient, de tous les ages, de tous les ethnies, de tous les clans, de toutes les région et de toutes réliguion, évitons les idées divisionistes et la haine entre nous. Depuis la naissance de la Guinée, nos ancêtres ont toujours vecus en famille dans cette Guinée fort et unie. A notre tour acceptons de vivre en famille, car seul l'union peut nous aidés a construire notre Guinée qui nous a vu vénir au mondé. Cette Guinée, n'est pas une ethnie ou un clan ou une communauté, elle une famille, une peuple unie et fort.

La Guinée est composé de quatre région qui ne dépend pas de notre volonté, mais plutot de la volonté de Dieu. C'est pas les politiques qui ont proposés cette division géographique, mais plutot les géographes qui se sont basés sur le climat de pays. Mais en déhors du tout, c'est la Guinée.

Cette belle Guinée n'est ni pour les Peuhls, ni pour les Malinkés ou Soussous, elle appartient a un peuple, aux personnes qui l'aime et qui la respect au fond du coeur et qui s'unissent pour son développement et non pour la détruire.

Je constate depuis quelques temps sur internet que les personnes de mauvais volonté, des mauvaise patriotes se permettent de nous divisés en creant l'ethnocentrisme, régionalisme et le tribalisme entre nous Guinéens. Ces personnes sont à ignoré au sein de notre belle famille composer de Soussous, Malinkés, Peuhls etc... N'écoutons pas ceux qui veulent introduire la haine entre nous; évitons l'ethnocentrisme et le régionalisme dans notre pays; n'acceptons pas de voir notre pays se transformer en Rwanda.

N'écoutons pas les hommes politiques dans sens illégal qui veulent nous détruires au detriment de leur intérêt. Èvitons de comprendre que: le RPG appartient aux malinkés, le UFDG ou PRP appartient aux Peuhls, et que Monsieur Jean Doré represente les fôrestiers; ces idées ne sont que des fausses idées de division instauré par Lansana Conté, qui a toujours fait comprendre aux Soussous que le PUP est leur proprieté privé.

Alors chères Guinéens et guinéennes, évitons de comprendre les choses à l'envers, n'orientons pas notre démocratie vers l'ethnocentrisme ou le régionalisme. En plus évitons de penser que la Guinée a un ethnie. Préservons notre nation, notre identité et notre fièrté d'être Guinéen.

Toucher très fort par l'article: trop, c'est trop: le peuhl ne sera jamais présdent en Guinée, de Mr Salifou D. Sylla publier sur www.africatime.com/guinee, par Le Jour ( gn ) le 24/04/07. Je prie tous les guinéens d'être unie et solidaire, car rien n'est possible dans la division et la haine, n'écoutons pas ceux qui souhaitent nous voir divisé et en genocide comme le Rwanda. Nous dévons tous, que tu soit Peuhls, Malinkés, Kissis, Soussous etc..., de la Guinée forêstière, de la Haute Guinée, de la Moyenne Guinée ou la Basse Guinée, que tu soit Chrétien ou Musulman, acceptés de vivre les mains dans les mains comme frères et soeurs.

Quand à Mr Sylla, je lui dirais tous simplement qu'il est le seul Soussou ou Sylla qui pense de la manière. Alors il se trompe, car les idées divisioniste qu'il veut introduire en Guinée et entre les Guinéens ne sera jamais écouté.

En plus, je prie la presse de toutes genres, les responsables des sites d'information du pays, qu'il soit de n'importe quel ethnie, région ou de réligion d'être consolidateur et constructeur de cette grande famille Guinéenne. De ne pas accepter de voir la Guinée se détruire a travers leurs sites d'informations. Alors ils doivent tous réfuser de publier des articles qui peuvent détruire notre pays par la haine. Tous les article lié au régionalisme, au tribalisme, a l'ethnocentrisme doivent êtres interdie de publication et doivent êtres supprimé des forums de discussion.

Pour finir, je dirais: Vive la Guinée unie, solidaire et fort. Malinkés, peuhls, Soussous, Kissis, Toma etc.., que tu soit Chrétien ou Musulman, nous tous fils de ce beau pays. Nous avons tous les mêmes droits et dévoirs en vers elle. Unissons nous alors pour la contruire pour le bonheur et l'avénir de nos enfants.


Je vous rémercie de me comprendre.

Mr Mamadou Bobo Barry
Email: mamadou_bobo_barry@yahoo.fr
Dortmund/ Allemagne, le 28/04/2007

Protestation contre l’arrestation de Monsieur Sidikiba Kéita
(Le Jour (gn) 17/07/2007)


Le Conseil des Patriotes Guinéens et le Mouvement pour la Renaissance Guinéenne (CPG-MRG) protestent vigoureusement contre l’arrestation de Monsieur Sidikiba Kéita fils de feu Fodéba Kéita. Nous réfutons cette tentative d’intimidation à l’égard d’un homme engagé et patriote.

L’arrestation de Monsieur Kéita confirme malheureusement la volonté d’opacité du gouvernement et démontre une fois de plus l’incapacité notoire du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Dr Bô Keita de faire face aux problèmes de sécurité. Une raison de plus de regretter notre défunt frère Ibrahima DIENG.

Le CPG/MRG condamnent fermement cette régression dans la marche vers plus de transparence en matière des droits de l’homme, indigne d’un pays comme la Guinée.

Nous nous inquiétons de la tendance générale à une criminalisation de l’action politique et associative, ultime artifice d’un gouvernement en voie de définitivement se fâcher avec la démocratie et le dialogue social.


Le CPG/MRG demandent que Monsieur Sidikiba Kéita soit relâché immédiatement et lui expriment leur soutien.

Bruxelles, le 17 juillet 2007
 
Kaba Bachir

Président du CPG
Président du MRG

Dégradation de la desserte en électricité: L’EDG doit s’expliquer…/ Gnanga Komata Gomou, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique: Pour le moment, il est difficile d’avoir l’électricité 24/24 heure
Le Diplomate Guinée 12/07/2007

C’est presque une tautologie que de dire aujourd’hui que l’électricité devient de plus en plus une denrée rare à Conakry. Depuis que le gouvernement a promis de donner du courant aux populations de la capitale, avec à la clé une échéance de 40 jours, la situation ne s’est pas améliorée.

Elle s’est, au contraire empirée. Les problèmes liés à l’amélioration de la desserte étaient plus profonds, plus compliqués qu’on ne le croyait. La preuve, le chronogramme du gouvernement n’a pas été respecté. Et les populations de crier aux fausses promesses du gouvernement de consensus. Du coup, l’on pointera du doigt accusateur sur les responsables de l’Electricité de Guinée (EDG). Accusés d’avoir fait mentir l’Equipe Lansana Kouyaté ; et de se livrer à des actes de sabotage, le premier ministre, chef de gouvernement, après avoir avalé les couleuvres, quelque peu gratuitement, Lansana Kouyaté se fâchera, avant de finir par sévir. Les responsables de la Guinéenne d’électricité sont débarqués. Une nouvelle équipe dirigeante est nommée.
Pour autant, la situation ne s’améliorera pas. Le nouveau directeur général el hadj Sékou Sanfina Diakité lui aussi est à la peine d’expliquer largement aux citoyens de Conakry les raisons de la dégradation de la desserte en électricité. Pourtant, dès les premières heures de la mise en place du gouvernement Kouyaté, son porte porte-parole, le ministre de la Communication et des nouvelles technologies de l’Information Justin Morel Junior, avait dit que le nouveau gouvernement « dira ce qu’il ferra, et ferra ce qu’il dira. » Qu’est-ce qui se passe donc à EDG, précisément au site des centrales thermiques au quartier Tombo ? Pourquoi autant de silence ? C’est vrai que le chat échafaudé craint l’eau froide, tout aussi, il est vrai que le silence dans un tel contexte peut être un adversaire redoutable. Déjà, aux yeux de nombre de citoyens, il n’ y a pas d’arguments valables qui justifient le silence actuellement observé par la nouvelle équipe. Etant donné que, directeur national de l’Energie, avant d’être installé dans le fauteuil de directeur général de EDG, Sékou Sanfina Diakité est censé connaître tous les tenants et aboutissants des entraves à la desserte régulière de l’électricité promise par le gouvernement.

Et contrairement au dicton populaire, il risque d’être trop tard, si le nouveau directeur général ne prend pas la décision de communiquer davantage. Les populations, notamment les jeunes qui ont récemment protesté dans la commune de Ratoma contre la coupure intempestive du courant, ont bien naturellement le droit de savoir où nous en sommes dans les travaux de révision et de dépannage des groupes électrogènes de Tombo. Comme l’a d’ailleurs clairement indiqué le ministre de tutelle Gnanga Gomou Komata. Puisque l’alternance entre le thermique et l’hydroélectrique ne semble pas bien marcher. Garafiri n’aurait pas d’eau et la pluviométrie est en deçà des prévisions, des attentes. Pis, aujourd’hui, face à la dégradation de la situation de fourniture des services sociaux de base dont l’électricité, les syndicats (CNTG-USTG, UDTG, ONSLG) et tout l’arrière-ban, ont déjà levé leur épée de Damoclès au dessus de la tête du premier ministre. A quel moment, ils vont passer à la vitesse supérieure ? Eux seuls peuvent y répondre. Pour l’heure, après plus de 3 mois aux affaires, ils estiment que les conditions de vie, d’une manière générale se sont empirées. Ils l’ont fait savoir dans une lettre ouverte – au ton peu diplomatique- adressée au premier ministre Lansana Kouyaté. Pour dire simplement les choses, les syndicalistes sous la houlette de Hadja Rabiatou Serah Diallo menacent de faire entendre de nouveau l’arme fatale qu’est la rue. Puisque, ajoute t-elle, la grève n’est que suspendue. Toutefois, il convient de préciser que le gouvernement Kouyaté, malgré tout, bénéficie encore du soutien d’une frange partie de l’opinion publique guinéenne. Du reste, si l’on en croit au sondage réalisé récemment auprès d’au moins 1000 citoyens de Conakry par State View International.

Lequel sondage révèle que 87 % des sondés sont satisfaits du gouvernement actuel. Qu’à cela ne tienne, dans le difficile contexte sociopolitique actuel, l’électricité, au-delà de son caractère nécessité, est une denrée stratégique. En ce sens que parmi les causes qui ont conduit aux évènements douloureux de janvier –février, on peut, sans risque de se tromper citer le facteur ‘’crise d’électricité’’.


Gnanga Komata Gomou, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique: « Pour le moment, il est difficile d’avoir l’électricité 24/24 heures»



Cet entretien avec le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a été réalisé à l’arracher, le 03 juillet dernier, dans les coulisses de la cérémonie de passation de service entre les directeurs entrant et sortant de l’Electricité de Guinée (EDG). M. Ggnaga Komata Gomou explique les raisons de la persistance de la crise d’électricité dans la capitale guinéenne. Exclusif.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la desserte en électricité pose problème jusqu’à présent ?

La capitale Conakry a besoin aujourd’hui de 180 mégawatts. A ce jour, à la centrale thermique de Tombo, il n’y a que 2 groupes sur sept (07) qui marchent. C’est pourquoi il y a une qualité de production qui est trop faible. Donc 75 mégawatts ne peuvent pas suffire. Tant que les autres groupes ne sont pas en marche, on ne peut pas avoir l’électricité 24 heures sur 24.

Alors, est-ce que l’on peut s’attendre à ce qu’il y ait, quand même, une normalisation dans les jours à venir ? C’est-à-dire obtenir la desserte en électricité toutes les nuits.

Cette dernière option pourrait être possible quand nous aurons fini d’ici le 15 août, au plus tard, de réparer les départs. Parce que nous sommes entrain de construire le centre de Kipé qui va desservir la maison de la Radio, l’ambassade des Etats-Unis et les quartiers Koloma et autres. Egalement, on est entrain de prolonger actuellement les départs de Matoto et du centre pilote. Quand nous aurons fini de faire tout ça, il n’y aura plus de déclenchement. C’est sûr que ça va s’arrêter.

A ce jour, quel est le niveau d’exécution des travaux à la centrale de Tombo ?

A ce niveau, nous avons mis sur le réseau un 2eme groupe et nous sommes entrain de réparer un 3eme groupe à Tombo qui va être mis sur le réseau vers le 15 juillet. Mais au moment où nous mettions le 1er groupe en marche, il y a eu un autre groupe qui fonctionnait mais qui s’est arrêté parce que la date de révision était arrivée. Il se trouve en réalité qu’il n’y avait pas une bonne programmation de l’entretien des groupes électrogènes. Donc, les groupes fonctionnaient mais on ne les entretenait pas normalement. Et maintenant, on n’a décidé que dès que la date de révision d’un groupe arrive, il faut le faire. C’est ce qui va nous éviter les pannes et les arrêts brusques que nous connaissons.

A Conakry, les populations affirment que la situation s’est empirée depuis que le Gouvernement a promis le courant ? Alors, qu’est-ce qui s’est passé ?

Je vous dis que l’EDG avait fait cette promesse que nous avons portée au Gouvernement, et ce dernier s’en est emparé. Parce qu’en fait, on pensait qu’au mois de juin, il y aurait déjà de l’eau dans les barrages. Ce qui n’a pas été le cas. Je crois que les images que nous avons amenées de l’intérieur étaient suffisamment éloquentes pour que les gens comprennent pourquoi il n’y a pas l’électricité encore comme promis.
Car aujourd’hui, nous devons compter essentiellement sur les barrages hydroélectriques qui peuvent nous aider. Les groupes thermiques de Tombo étant pratiquement en panne. Depuis que nous sommes arrivés nous avons mis en marche deux groupes, le 3e va être sur le réseau d’ici le 15 juillet. Et les autres sont arrêtés.

D’ailleurs, sur les 17 groupes qui sont à Tombo, sept (07) seulement peuvent être réparés. On ne peut plus compter sur les 10 autres qui sont irréparables. Il faut que vous compreniez çà. C’est pourquoi j’ai dit qu’il faut faire des investissements lourds dans le secteur de l’électricité. Actuellement, il faudra qu’on trouve un grand groupe pour aider pendant la saison sèche. Ce, en attendant de pouvoir faire des mini centrales et les autres gros barrages qui vont nous permettre de lancer le développement industriel de la Guinée.

Lors de la passation de service, vous vous êtes insurgé contre les travailleurs de l’EDG qui ne payent pas les factures. Mais ils ne sont pas seuls, il y a également des hauts cadres de l’Etat.
Ce phénomène est réel. Même l’Administration ne paye pas à l’intérieur du pays où je viens de faire une visite. Les préfectures, les mairies et les gouvernorats ne payent pas de facture. J’en ai parlé avec M. le Premier Ministre, et nous avons trouvé une solution avec le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. C’est que désormais dans les budgets qui vont leur être alloués, les consommations en électricité et en eau vont être coupées à la source, et directement virées à l’EDG mais aussi à la SEG. Je crois que ça permettra d’éviter le non payement des factures.

Et le cas des travailleurs de l’EDG qui ne payent pas les factures ?

Les cadres de EDG ne payaient pas avant. Je l’ai dit tout à l’heure. Ils avaient une consommation gratuite. Mais, j’ai demandé à ce que l’EDG me fasse le point des consommations des différents cadres, des ouvriers et des chauffeurs. Pour qu’on définisse à quelle quantité d’électricité chacun à droit de consommer. Ainsi, on les paye sur leur salaire. En ce moment, il n’y aura plus de consommation gratuite parce qu’il y avait des fraudes qui s’organisaient à partir des agents indélicats. C’est pourquoi j’ai supprimé la gratuité.

Quel est le message que vous avez pour les jeunes qui manifestent dans la haute banlieue de Conakry?

Ce que je peux dire aux jeunes qui manifestent, c’est qu’il faut qu’ils comprennent que nous avons des difficultés. En effet, à des moments, il y a eu des mauvaises appréciations. Par exemple, les gens comptaient sur la pluie aux mois de mai et juin qui devaient remplir les barrages pour donner suffisamment d’électricité. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui parce que c’est maintenant que les pluies commencent et les barrages sont vides. J’ai pu le constater tout récemment en visitant les barrages. Et tant qu’on n’a pas ça on ne peut pas avoir le plein emploi des barrages.

Actuellement donc tous les groupes des barrages ne donnent pas. Les barrages sont arrêtés toute la journée avant d’être allumés à 19 heures pour aider à éclairer Conakry. C’est ça le vrai problème.


Propos recueillis par Talibé Barry

Ismaël Camara

Session budgétaire extraordinaire 2007: Somparé soutient le gouvernement mais…
(Le Diplomate Guinée 12/07/2007)


Conformément au décret du Président de la République, les travaux d’examen du projet de loi de Finances initiale 2007 déposé par le gouvernement, ont démarré le vendredi 06 juillet dernier dans la salle du 02 octobre au Palais du peuple, Conakry.

Après les formalités protocolaires chères à nos honorables députés dont l’appel nominal, quelques précisions. Le Président de l’Assemblée nationale, à la surprise générale informe que le Premier ministre ne viendra pas. « Il est empêché », dixit Aboubacar Somparé. Telle une salle de classe de lycée, des bruits gagnent l’hémicycle. Somparé de calmer les ardeurs. Il invite les honorables députés à être indulgents. « Il sera là en session prochaine en octobre », tente t-il de rassurer. Pourtant, le Chef de gouvernement Lansana Kouyaté était visiblement très attendu à l’Assemblée nationale pour la présentation de sa politique générale. Le Chef de gouvernement devrait, sans doute, faire face à certaines questions relatives à la menace syndicale récemment exprimée à travers une lettre ouverte.
Qu’à cela ne tienne, le Président de l’institution parlementaire sera appelé à livrer son discours d’ouverture. Aboubacar Somparé indique que cette session budgétaire extraordinaire devait se tenir à partir du 15 janvier dernier. Mais pour fait de grève générale illimitée, cette session n’a pu se tenir. Il était, selon lui, tout a fait justifié de donner du temps à la nouvelle équipe gouvernementale d’identifier des zones d’ombres et des pesanteurs, afin qu’il présente un budget réaliste qui prenne en compte des principaux défis et des moyens pour les relever. L’orateur salut l’esprit et l’effort du gouvernement, malgré les aléas du calendrier budgétaire, de permettre à l’Etat de fonctionner dans les normes constitutionnelles requises. Face aux nombreux défis qui interpellent tous, Aboubacar Somparé appelle à un sursaut pour mobiliser dans les meilleures conditions de gouvernance les ressources disponibles ; et accepter de reformer notre Etat en renouvelant ses fonctions régulatrices.

Le Président de l’Assemblée nationale a dénoncé la dégradation de nos finances publiques. Toutes choses qui, selon lui, ont conduit à une progression du taux de chômage, et à une forte perturbation des agrégats macro-économiques dont les impacts se font sentir sur nos conditions de vie au quotidien. L’Assemblée nationale, par la voix de son Président, apprécie la reprise du dialogue avec les partenaires au développement et appelle de tous ses vœux la conclusion d’un programme formel avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Ce qui, ajoute t-il, contribuera à alléger le poids de la dette qui écrase notre pays. Il demande la remise en cause des habitudes de dépenses stériles au profit de l’émergence d’une culture d’action féconde. « Notre appuis aux dispositions fort encourageantes du gouvernement ne signifie pas, loin s’en faut, un blanc seing accordé promptement à toute action », précise le Président du parlement. Parce que, la démocratie exige le contrôle. C’est pourquoi, explique Aboubacar Somparé, il est temps pour nous de réfléchir ensemble pour introduire une logique d’objectifs et de résultats dans la dépense budgétaire et de renforcer le dialogue constructif entre l’Exécutif et le Parlement dans l’examen du budget à travers des débats francs et constructifs.

L’orateur a la ferme conviction que la Guinée relèvera les défis du développement si ses filles et fils se sentent associés aux actions communes de renouveau économique. Concernant l’unité nationale qui se fragilise sous les regards complices de tous, elle ne sera affermie que si chacun se sentira à la fois responsable et bénéficiaire de l’effort collectif que le peuple attend. Après lui, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan exposera sur le projet de loi de Finances 2007 (lire le texte ci-dessous).

En clair, l’Assemblée nationale soutient les efforts du gouvernement, même si elle appelle de tous vœux la rupture d’avec les anciennes pratiques. En ce qui concerne notamment ce qu’elle appelle dépenses stériles.


I. Camara

 
Enquête: sur les traces des cinq milliards virés au compte de la SEG en juin 2006 !
 
Il n''est un secret pour personne que le manque d'eau est l''une des causes fondamentales du mécontentement social et il constitue à lui seul une preuve de la mal gouvernance. Les quartiers les plus "chauds" contre le régime ont cessé de voir l''eau de robinet il y a belles lurettes.

Ce qui est peu connu, ce sont les financements accordés à la société des eaux de Guinée pour étancher la soif des citoyens. A cet effet, gouvernement et partenaires étrangers s''activent depuis longtemps, mais n''obtiennent, jusque-là, aucun résultat satisfaisant.

Alors, où ça coince ?

En examinant l''utilisation de ce qu''on appelle à Almamyah (siège de la SEG) l''affaire des cinq milliards, on pourra avoir une idée de ce qui fait sécher les robinet de l''unique société d''eau du pays.

Avec le retard des travaux du doublement de la conduite "1000"- travaux qui ont pourtant bel et bien commencé au mois de mars 2006- le directeur général de la SEG a proposé un autre projet d''accroissement de la production en eau de la ville de Conakry. Montant du projet, treize milliards cinq cent millions de francs guinéens (13 500 000 000 de GNF).

On n''a pas besoin d''être "aux affaires" pour savoir que la mobilisation de pareilles ressources n''était pas la chose la plus facile pour le gouvernement confronté à l''époque à la première grève générale qui avait paralysé le pays, cinq jours durant. La cacophonie gouvernementale rythmée par les luttes de clans au niveau le plus élevé de l''Administration a découragé les partenaires les plus optimistes.

Tout de même, le Japon a accepté d''accorder, en juin 2006, trois milliards, déduits des fonds de contre partie des dons japonais accordés à la Guinée. Les maigres caisses de l''Etat y ont ajouté deux milliards, puisés du budget national du développement.

Très vite, les promoteurs du projet se sont laissés dominer par la politique en vogue d''alors: "se servir prudemment, mais s''enrichir sans délais" ! Les travaux démarrés tambours battants s''arrêteront sans bruit...Jusqu''à date, personne n''a vu cette eau qui était pourtant prévue en décembre 2006, au plus tard...

Mais, où sont donc partis ces cinq milliards de francs guinéens ?

C''est qui est aujourd''hui peu probable, c''est de retrouver ces cinq milliards à IC Banque, où les trois milliards (3 000 000 000 de GNF) de fonds de contre partie des dons japonais et les deux milliards (2 000 000 000 de GNF) du budget national du développement avaient été virés, respectivement les 26 et 27 juin 2006.

A la société des eaux de Guinée, il parait que le DG, Cheick Taliby Sylla, a déjà décidé de se "débarrasser" de ces cinq milliards. Pour ce faire, il a favorablement répondu au souhait des sociétés qui avaient été retenues pour l''exécution des travaux. A la place d''un devoir de résultat, la SEG a payé un début de travail. La société russe "Géoprospects" et la société allemande "BARNIM" ont ainsi réclamé- et bien sûr encaissé- respectivement plus de sept cent millions de nos francs (700 000 000 de GNF) et près de six cent euros (600 euros). Ce qui est encore plus incroyable de la part du patron de la SEG, c''est l''utilisation de ces fonds- "quémandés" pour des forages- dans les dépenses de la société, comme les achats des produits chimiques, des denrées alimentaires ou autres emplois aussi suspects que difficilement vérifiables !

Peut-on espérer un jour avoir normalement l''eau de pompe à Conakry et dans les villes de l''intérieur ?

Le lendemain de l''installation du nouveau Premier ministre, chef du gouvernement, la ministre française déléguée à la Coopération, au développement et à la francophonie, Brigitte Girardin, était venue à Conakry signer notamment une convention d''aide budgétaire exceptionnelle d''un million d''euros. Ce montant est destiné à l''adduction d''eau dans les quartiers défavorisés de Conakry. Mais, vu l''utilisation des montants précédents alloués à ce secteur, peut-on réellement rêver ?

Est-il besoin de rappeler qu''au-delà des cinq milliards versés au compte de la SEG au mois de juin 2006, c''est toute la gestion financières et administrative de la SEG qui est, dit-on, catastrophique ?

Soixante quinze mille dollars pour l''achat d''une 4x4, alors qu''au temps des Monorie et Alberola (où aucun quartier de Conakry ne manquait d''eau), le DG roulait dans une 405; de nombreuses sorties injustifiées d''argent; une gestion administrative dégradante... les reproches contre Cheick Taliby Sylla ne manquent pas !

Sa défense, corrompre des journalistes peu scrupuleux pour se fabriquer une image dorée et noyer les vraies raisons de la crise d''eau: "Tous les journalistes qui ont écris sur ma gestion ont changé de langage après m''avoir rencontré...", nous disait Cheick Taliby Sylla chez lui et devant témoins, alors que nous cherchions à vérifier si le patron de la SEG avait effectivement orienté les soixante quinze mille dollars (75 000 USD) à l''achat de sa 4x4, en lieu et place de l''atténuation de la crise d''eau...

Seule lieur d''espoir aujourd''hui, c''est l''arrivée à la tête du gouvernement d''un Premier ministre proposé par les gouvernés. Sans doute, Lansana Kouyaté, fera appliquer la rigueur de la loi en imposant à chacun et à tous une obligation de résultat.

En attendant, ne serait-il pas plus rassurant de débarrasser la haute administration de ceux qui y sont grâce aux "réseaux" et qui continuent de brouiller les relations entre la Guinée et ses partenaires ?

Des hommes neufs, patriotes, talentueux et pétris d''expérience sont toujours nombreux à attendre leur jour pour prouver à la Nation guinéenne et à ses amis que les Guinéens peuvent, eux-aussi, vivre heureux chez eux !
Nouhou Baldé
Conakry, Guinée
5 Mars 2007

Situation au sein de la Grande Muette.

Depuis quelques des rumeurs de bruits de botte circulent en ville après la reprise du travail. A leur tour, les militaires font état de revendications salariales et professionnelles (avancement en garde).

Les soldats exigent la mise à leur disposition du bulletin rouge, c'est-à-dire l’état réel des salaires au niveau du ministère des Finances. C’était déjà leurs revendications lors de la mutinerie des 2 et 3 février 1996. Chose qui n’a jamais été obtenue malgré la promesse de Conté faite lors de son arrestation.

En effet, les officiers supérieurs sont soupçonnés de détournements à leur profit d’une partie des salaires.

Ensuite, ils savent que de fortes sommes seraient sorties de la banque centrale pour l’armée lors de l’état de siège, sur instructions expresses de Lansana Conté. Les soldats n’ont rien eu de cet énorme montant que Kerfallah à généreusement distribuer à ses collègues officiers hauts gradés.

En principe, chaque militaire devait percevoir tous les jours 50.000 FG alors qu’ils n’ont reçu, en fait, que 25 000 FG soit la moitié du montant prévu. Ils considèrent donc que c’est une véritable escroquerie.

Quant aux adjudants chefs (au nombre de plus de 800), ils exigent de passer au grade de sous-lieutenant.

Face à cette situation, les militaires menacent donc de « bouger » si leur problème ne connaît pas une solution rapide et satisfaisante. La question est : n’est-ce pas le prix du sang du Peuple de Guinée qu’ils sont en train de réclamer ? Est-ce que cela valait-il la peine de tuer plus de 300 guinéens, aux mains nues, sans compter les centaines de blessés qui sont encore dans les différents hôpitaux du pays et, souvent agonisants par manque de soins adéquats ?

Mais une chose demeure, les guinéens ne pourront pas oublier ce qui s’est le 22 janvier et les jours suivants.

Au niveau politique, face à la situation qui prévaut, un certain nombre de partis des Forces Vives sont en consultation pour créer une véritable dynamique dans une nouvelle structure plus conséquente et porteuse des aspirations légitimes des populations guinéennes.

A suivre………..

De Conakry : MBT pour waati
Waati.com 02/03/2007

Lansana Conté vide la Banque Centrale au lieu de nommer un Premier Ministre.

J'ai lu l'information sur Guineenews que le président est allé retirer 600.000 euros, soit plus de 5 milliards de FG, à la BCRG mais je ne voulais pas y croire. Un coup de fil à Conakry l'a confirmé: Lansana Conté est bien allé sortir l'argent à la Banque Centrale Guinéenne. Cela constitue donc une violation flagrante des accords signés avec les syndicats, selon lesquels la BCRG ne doit plus être violée par le président de la république et la fin des détournements de deniers publics.

Cette violation impose donc la reconduite de la grève et l'exigence du départ de ce président sans éducation ni morale. Dans le cas contraire, je ne vois pas pourquoi poursuivre d'autres Guinéens pour cause de détournement des biens de l'Etat. J'ai cru comprendre que c'est entre autres contre ce genre de justice que les Syndicats se sont révoltés.

Déjà, on constate que:

- Mamadou Sylla et Fodé Soumah continuent de jouir de leur liberté alors que des Guinéens moins criminels pourrissent dans les prisons du pays.

- Ibrahima Keira continue de jouir de ses fonctions de ministre et obtient ainsi le temps nécessaire pour faire disparaître toute trace de malversations avant son départ éventuel avec la nomination d'un PM

Pourtant, ces 2 points avant été qualifiés de non négociables et préalables à toute négociation au début de la grève!

Lansana Conté s'amuse à nommer des ambassadeurs de gauche à droite alors que la priorité était le choix d'un PM à qui il revenait de nommer ces cadres conformément à l'orientation nouvelle de la politique du pays!

La Guinée doit en finir maintenant avec ce régime et commencer la transition officielle. C'est plus que jamais le moment. Tous les regards des institutions internationales sont fixés en ce moment sur la Guinée et le régime hésiterait à refaire le bilan du 22 janvier. Attendre ne constituerait que de lui donner le temps de se reconsolider pour mieux résister et tuer davantage de Guinéens un autre jour. Car, avec Conté, il y aura bel et bien un prochain jour de révolte et de répression.

Par SADIO BARRY
Le 06/ 02/ 2007

BRUXELLES - L’UE délie enfin les cordons du 9eme FED
(JMJ Newsroom/Guinee actualites 19/12/2006)


La Guinée en aura vraiment ‘’souffert’’. De discussions en disccussions, de dialogue en dialogue, le commun des mortels n’y croyait pratiquement plus. Et pourtant…

Et pourtant, le ministre Moussa Solano de l’interieur et de la sécurité, la ministre Fatoumata Kaba vont quitter Conakry ce jour pour Bruxelles. Objectif :signer avec l’UE les documents relatifs à la mise à la disposition de la Guinée de l’enveloppe du 9eme Fonds Européen de Développement.

L’Europe veut-elle jouer au Père Noel, avec la Guinée ? Rien n’est moins sûr.

En réalité, l’UE reconnaît simplement que : ’’Le dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition a permis un accord sur un cadre électoral pour les élections législatives libres et transparentes prévues en Juin 2007. Des progrès ont également été constatés dans le domaine de la liberté des media, avec la libération des ondes et l’attribution de fréquences à plusieurs radios. Des efforts se poursuivent concernant la réforme des systèmes judiciaire et pénitentiaire, la décentralisation et l’amélioration de la gestion macroéconomique et des fiances publiques.

Quand on sait que le parcours du combattant que le pays a dû faire sur le sentier sinueux de la démocratie, on réalise apprécie mieux la valeur du constat européen. Rappelons que la situation a bénéficié de l’appréciation positive de Louis Michel, le Commissaire au développement qui, après ses différentes avec le gouvernement, les partis politiques et la société civile, avait laissé entendre clairement qu’il allait soutenir le déblocage des fonds du 9eme FED.

Dans 48h ce sera chose faite. Ouf ! On a eu très très chaud !

Momo Soumah
Pour JustinMorelJunior.net

Le vieux président et les voleurs.
(Le Monde 30/11/2006)


Lansana Conté est malade - comme son pays, la Guinée. A 73 ans, il se fait si rare que chacun de ses gestes plonge le pays dans une longue séance d'exégèse politique. Le diabète et la leucémie permettent-ils encore au général Lansana Conté, président de la République de Guinée depuis vingt-deux ans, de gouverner ? Est-il conscient des manigances des prétendants à sa succession ? Après une dizaine d'années de silence face à la presse étrangère, le président a reçu durant plus de deux heures l'envoyé spécial du Monde dans son village de Wawa, à deux heures de route de la capitale.

En fait de village, c'est une belle résidence au bord d'un lac artificiel. Il faut attendre à l'ombre, le président n'a pas terminé sa sieste. Vaste et propre à défaut d'être luxueux, le bâtiment donne sur une cour dallée que termine un petit débarcadère. Une demi-douzaine de poules cherchent en vain de quoi picorer entre les 4 × 4 alignés sous un abri. Dans un coin, quelques Bérets rouges, membres de la garde présidentielle, trompent l'ennui en jouant avec leur téléphone.

"JE NE SUIS PAS UN TUEUR"

Ce spectacle a désormais un nom : une fin de règne sans fin. C'est une pièce contemporaine sur un pays d'Afrique de l'Ouest doté d'immenses richesses naturelles, mais dont la moitié des 9 millions d'habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour. Ministres et anciens ministres roulent dans des voitures qui coûtent 120 fois leur salaire officiel (500 dollars) et la corruption bat des records mondiaux (classé avant-dernier pays par Transparency International). Au sommet de l'Etat, il y a comme un flottement : le président passe son temps ici, au "village", quand il ne s'envole pas pour Genève et son hôpital universitaire. A Conakry, il reçoit les cadres dirigeants du pays sous un manguier, mais leur laisse une grande marge de manoeuvre.

Certains observateurs estiment que la Guinée court au désastre, alors qu'elle a échappé aux guerres et aux troubles de ses voisins : Liberia, Sierra Leone, Casamance, Côte d'Ivoire.

Soudain, un officier fait signe de le suivre dans un modeste pavillon à l'extrémité de la cour. On trouve le président assis sur un canapé dans un boubou de basin bleu. Il regarde la chaîne française i-télé.

"Monsieur le président, comment allez-vous ?

- Je vais bien. Je suis malade, mais qui ne l'est pas ? J'ai de la chance, je suis malade physiquement, mais la tête va bien, cela ne gêne pas l'exercice du pouvoir. J'irai au bout de mon mandat, fin 2010, si Dieu me donne la vie.

- Autour de vous, il y a des gens qui rêvent de prendre votre place et qui manoeuvrent...

- Tout citoyen guinéen peut rêver de prendre ma place. C'est la Guinée qui choisira, pas moi. Je souhaite quelqu'un d'envergure, qui aime la Guinée et la protège comme je l'ai fait. Je n'ai pas encore trouvé, mais je ne me fais pas de souci, il y aura quelqu'un, et même meilleur que moi !"

Lansana Conté est arrivé au pouvoir en 1984, à la faveur d'un coup d'Etat militaire, dix jours après la mort de Sékou Touré, le dictateur qui a transformé le fleuron des colonies françaises en camp de rééducation stalino-maoïste. Conté a rompu avec les méthodes répressives, sans parvenir à réduire la pauvreté. A son crédit : le maintien de la paix entre les différentes ethnies et le refuge offert à des millions de Libériens et Sierra-Léonais. "J'étais sergent dans l'armée française en Algérie, dit-il. Je suis revenu au pays à l'indépendance, en 1958. J'ai ensuite passé tous mes grades les uns après les autres. Il ne s'est pas passé une année sans que je cultive mon riz ici."

Au cours de l'entretien, le président reviendra spontanément, trois ou quatre fois, sur le sujet de son riz. "Je suis agriculteur dans l'âme. Je mange ce que je cultive. Si vous étiez arrivé plus tôt, vous m'auriez trouvé dans les champs." Il croit à une Guinée agricole, même si tout indique qu'elle sera minière. Le pays est le premier exportateur mondial de bauxite, le minerai qui, deux fois raffiné, donne l'aluminium. Après des décennies de stagnation, le secteur va recevoir au moins 5 milliards de dollars d'investissements étrangers ces prochaines années. Deux gisements de fer exceptionnels ont été découverts au sud-est du pays. Le potentiel est aussi important pour l'or et le diamant.

Commentaire présidentiel : "Les mines ne m'intéressent pas. Ce qu'on trouve par hasard ne m'intéresse pas. Personne ne peut profiter d'une mine comme on le fait avec un champ, ou alors cette personne vole son pays. C'est dans les mines que les Guinéens volent et s'enrichissent au détriment de la Guinée. J'ai freiné l'élan des voleurs, pour le bien du peuple." La nouvelle que du pétrole a été découvert au large de la Guinée ne l'enchante pas. "Je ne calcule pas ce que je ne vois pas. Le riz, on le voit. Le pétrole, il paraît qu'il y en a, je veux bien qu'il soit exploité, mais au profit des Guinéens."

Tout se passe comme si le vieux président estimait que son peuple n'était pas mûr pour les développements spectaculaires qui pourraient avoir lieu. "Que voulez-vous, les Guinéens veulent s'enrichir. Peut-être nos petits-enfants seront-ils honnêtes ? Il va nous falloir beaucoup de temps pour être comme vous. Vous êtes habitués à la richesse.

- Les Blancs n'ont pas volé la Guinée ?

- Vous les colons avez pris ce que vous vouliez et vous êtes encore là, vous continuez à vous servir. Mais pas autant que les gens d'ici. S'il fallait fusiller tous les Guinéens qui ont volé la Guinée, il ne resterait plus personne à tuer. Et je ne suis pas un tueur.

- Et les Chinois ?

- Les Chinois, au moins, ils travaillent. Ils vivent avec nous dans la boue. Il y en a qui cultivent, comme moi. Je leur ai confié une terre fatiguée, vous devriez voir ce qu'ils en ont fait ! Les Chinois sont incomparables.

- Votre peuple souffre surtout de pauvreté et de l'injustice que...

- Il n'y a pas d'injustice. On se partage le peu qu'il y a, c'est tout.

- Etes-vous riche, monsieur le président ?

- Jusqu'à présent, non. Toute la journée, j'ai récolté mon riz. Assez pour manger cinq ans avec ma famille ! Je peux démentir devant le peuple que j'ai volé de l'argent. Ce sont ici les terres de mes grands-parents. J'avais 900 hectares, mais j'en ai tellement donné aux paysans de la région qu'il n'en reste qu'une centaine. Quand j'ai besoin d'argent, je vends mon riz. Je vends aussi mon huile de palme, très bon marché, aux femmes du village. Et après je les vois qui la revendent au bord de la route, le double ! Je suis aussi le plus grand propriétaire de boeufs en Guinée.

- Donc vous êtes riche ?

- Si vous voulez, mais pas en argent. Je n'ai rien à l'étranger, ni maisons ni comptes bancaires. Je suis le plus riche du pays, parce que je n'ai rien volé."

Serge Michel
Article paru dans l'édition du 01.12.06
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ASSEMBLEE NATIONALE - La session budgétaire finit ''sans budget''

(JMJ Newsroom/Guinee actualites 08/12/2006)


Ouverte en octobre dernier, la session budgétaire va être clôturée cette semaine, sans que le projet de lois de finances ait été déposé, pour examen, au niveau de l'Assemblée nationale.

Ce n'est naturellement pas la première fois que cela se passe ainsi. Cela fait maintenant plus de cinq ans que la période consacrée à la session budgétaire se deroule, sans que l'occasion ne soit donnée aux députés, de l'examiner, et, éventuellement de le voter ou pas. Mais chaque fois, nos honorables disent qu'ils comprennent le gouvernement qui s'est heurté, selon eux, à de vrais facteurs extérieurs responsables de la situation ! Comme si la Guinée était gérée à partir de l'extérieur.

Mais, la situation ne s'améliore pas. On est obligé de programmer, toutes les années, des sessions extraordinaires, pour examiner en quinze jours, un document qui devait l'être en 75 jours. Avec tout ce que cela comporte comme conséquences pour la gouvernance. Preuve que , contrairement à sa vocation, l'Assemblée nationale guinéenne ne joue pas son vrai rôle de contre-pouvoir.

Et, tout se passe comme si nos députés se complaisent dans cette situation de léthargie. Evidemment, ils ne renoncent tout de même pas à leurs primes de 30.000 fg par jour au moment de la session ou leurs émoluments.

Mais jusqu'à quand ?

Paul Koundouno pour JustinMorelJunior.net
Le Procureur de la République, Me Yves Williams dénonce le chèque sans provision du patron des patrons
 


Dans une brève apparition télévisée, Me Yves Aboly, le Procureur de la République, a confirmé la détention de Mamadou Sylla dans les locaux de la Maison Centrale de Conakry. Il a, au passage énuméré ce qui était officiellement reproché au ''patron des patrons'' , aujourd'hui en prison. Au premier chef d'accusation, une affaire d'un chèque sans provision émis par l'intéressé au compte de l'état, pour un montant de 15 milliards de francs guinéens...

Dans une brève apparition télévisée, Me Yves Aboly, le Procureur de la République, a confirmé la détention de Mamadou Sylla dans les locaux de la Maison Centrale de Conakry. Il a au passage énuméré ce qui était officiellement reproché au ''patron des patrons'' aujourd'hui en prison. Au premier chef d'accusation, une affaire d'un chèque sans provision émis par l'intéressé au compte de l'état pour un montant de 15 milliards de francs guinéens. Puis, son refus de se présenter devant les instances judiciaires qui l'avait convoqué...

Ce sont là principalement les faits qui lui sont officiellement reprochés. Pas de trace de Chantal Cole ou de Fodé Bangoura. Officiellement.

Pas un mot sur l'histoire des 22 millions USD, et bien d'autres affaires de notoriété publique.
Où est donc la vérité ?

Maria de Babia pour GuineeConakry.info
Guineeconakry.info 08/12/2006
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