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5 questions à Myriam Grenette

Publié le dimanche 9 novembre 2014 par sdiop

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1- Bonjour Myriam, vous êtes spécialisée dans la Création artistique relevant des arts plastiques. C'est une activité récente ? Comment s'est-elle révélée à vous ?

Mon activité est effectivement récente puisque je l'ai démarrée en avril 2013. Ce n'est pas mon activité principale, je suis enseignante mais je ressentais le besoin de prendre un peu de distance avec ce métier. J'ai décidé il y a 2 ans de me mettre à temps partiel pour me consacrer un peu plus au dessin, qui n'était jusque là qu'un loisir.Je faisais des portraits pour des amis, je dessinais les peoples que je trouvais dans les magasines et au vu des critiques positives de mon entourage, l'idée est venue d'en faire une activité secondaire officielle.

2 - Nous avons eu l'occasion de visiter vos toiles à travers votre site, http://www.portraitoile.fr. Elles sont magnifiques. Sont-elles toutes inspirées de personages réels ?

Je dessine à partir de photos, d'images que je collecte un peu partout. Les personnages existent bien.

3 - Combien de temps, de phases sont-ils nécéssaires pour réaliser un portrait ?

Cela peut prendre 10 heures de travail, tout dépend du format et de la complexité du modèle. J'y travaille sur plusieurs jours. Il y a une première phase très importante qui est l'esquisse au crayon où je pose la trame, les proportions. Je quadrille mon sujet et mon support. C'est la difficulté du portrait, il faut coller parfaitement à la réalité, pas de liberté et d'interprétation possible. Puis vient la phase de la mise en couleur. Je travaille avec des pastels secs qui permettent de fondre les couleurs au doigt. Cela peut être sous forme de bâtonnets de craie ou bien de crayons pour le travail en finesse des détails.

4 - Nous avons particulièrement aimé votre série de triptyques sur les nus. Ils reflètent bien c trait commun à toutes vos réalisations : l'intimité dans la pudeur. Est-ce votre avis ?

J'ai voulu petit à petit m'éloigner du portrait hyperréaliste très détaillé pour traiter des sujets plus en suggestion. Le nu s'y prête parfaitement, j'aime travailler le contraste ombre et lumière ce qui, en effet, permet de traiter l'intimité tout en pudeur.

5 - Aujourd'hui, faut-il 'donner' beaucoup pour que des artistes comme vous vivent de leur art ? Quels conseils à ceux qui veulent se lancer ?

Malheureusement, je ne pourrais pas en vivre. C'est un complément de revenus insignifiant.Je ne produis pas non plus énormément, ayant une autre activité en parallèle. Je ne suis pas à la meilleure place pour donner des conseils mais je pense qu'il est risqué de se lancer sans filet. Les artistes qui s'en sortent sont ceux qui ont acquis une notoriété, et dont le style est reconnu. Pour cela il faut du temps, il faut non seulement produire mais aussi sortir de son atelier, se montrer, exposer, communiquer par tous les biais possibles. Les retombées ne sont pas immédiates, quand il y a retombées.


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