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Juryia : Des pinceaux tenaces, des rêves réalisés : la puissance de la persévérance.

Publié le mercredi 5 février 2025 par Jurya

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Ensemble, propulsons le Manga francophone

Bienvenue sur Juryia, la plateforme dédiée aux mangakas francophones. Notre mission est de propulser leurs talents grâce à des concours saisonniers et la force de la communauté. Partagez votre passion du manga, participez activement en élisant les vainqueurs. Célébrons la diversité des styles et des histoires francophones. Rejoignez-nous dans cette aventure sobre et ambitieuse !

Juryia en images ...



En plein cœur du Festival Normandibulle, une chronique présentée par Camille, réalisée pour Radio La Sentinelle.


Camille : Bonjour à tous, je suis toujours au sein du Festival Normandibulle et je suis avec Cheick et Yvan. Bonjour.


Cheick-Anta Diop et Yvan Kouassi : Bonjour.

Camille : Aujourd'hui, on va parler un petit peu d'autre chose, même si ça reste de la thématique BD et du dessin, on va parler manga plus particulièrement, puisqu'on va apprendre à dessiner avec vous à travers l'association Juryia. Je laisse la parole à quelqu'un. Peut-être toi, Cheick, pour me présenter un petit peu l'association. Qu'est-ce que vous vous y faites ? Qu'est-ce que c'est ? Depuis quand elle existe ?

Cheick-Anta Diop : Bonjour. Effectivement, l'association Juryia existe depuis janvier 2023. Nous l'avons lancée dans le but de promouvoir les mangakas francophones, ouvert à tout le monde. Notre premier concours a touché huit pays et vu trois lauréats sur le podium. Le premier sera présent demain pour des dédicaces. Donc Juryia est là pour promouvoir ces talents mangaka qui traversent ce moment où on dessine toute la journée, nos nuits même, pour espérer être édités, mais on ne nous connaît absolument pas tant qu'on n'a pas été édité. C'est ça le plus difficile. C'est pour ça que nous avons eu l'objectif de créer Juryia, d'abord étant passionné de manga ensuite, moi, ayant eu la volonté d'être mangaka à l’époque, je me suis dit que ça coinçait quelque part. C'était au niveau de l'édition ou du circuit classique, entre guillemets, on va dire, pour l'édition. On voulait s'adapter à l'évolution du numérique. Il ne veut pas dire qu'on ne fait que du manga numérique, mais simplement, on essaye d'adapter les méthodes des maisons d'édition qui sont souvent axées sur le vote du public, les concours, etc. Nous, on fait ces concours pour toute personne qui a une volonté d'être un jour édité ou de vivre de son métier de mangaka, parce qu'il n'y a pas que l’édition qui fait vivre. Il y a aussi le travail pour des studios d'animation, dans le manga, des choses comme ça. Mais tout part du principe où on regarde votre portfolio, on regarde votre style de dessin, on regarde aussi un petit peu vos résultats sur le plan public. Donc notre plateforme a deux axes pour promouvoir. D'abord, les concours et ensuite la force de la communauté, c'est-à-dire les réseaux sociaux. Puisque nous deux, Yvan et moi, ayant chacun leurs compétences dans soit le numérique, soit dans la partie réseau, etc, on s'associe pour essayer d'apporter ce soutien-là.

Camille : Je me tourne un petit peu vers toi maintenant, Yvan. Est-ce que vous aidez également les personnes à s'améliorer dans le dessin à travers des ateliers peut-être?

Yvan Kouassi : Oui, effectivement, on aide vraiment les personnes aussi à s'améliorer au niveau du dessin et même au niveau du scénario. C'est-à-dire qu'on propose des concours pour ceux qui veulent devenir mangaka. Mais ces concours ont deux voies possibles. C'est-à-dire que la première voie, c'est si jamais ils ont le niveau, on les transfère vers les maisons d'édition, on discute, on fait un contrat et puis c'est bon, ils partent. Et si jamais ils n'ont pas encore le niveau, l'objectif est de les amener dans notre centre de formation, parce qu'on a un centre de formation. Si jamais la personne est plus vers le scénario et travaille avec un dessinateur, lui montrer comment est-ce qu'on raconte des histoires, lui donner un petit peu les ficelles qui font vraiment une histoire réussie et de l'autre côté, pour les dessinateurs, l'amener vraiment au côté d'une personne qui travaille aussi avec nous et qui est déjà édité aux éditions Kurokawa et qui donc connaît les traits, connaît les dessins. On a tout un côté formation qu'on apporte aux personnes pour qu'ils puissent s'améliorer, surtout au niveau du scénario et au niveau du dessin. Les traits, apporter de la puissance, apporter de la douceur, faire ressentir une émotion par le trait. Effectivement, ce volet-là, on le traite aussi.

Camille : Quel type de profil viennent vers vous ?

Cheick-Anta Diop : Il faut savoir, effectivement, qu'on veut organiser quatre concours à l'année. C'est vraiment une plateforme axée sur le concours et la visibilité du public. Donc, sur ce premier concours, on a eu une tranche d'âge entre 12 et 26 ans. C'est vraiment ouvert. Tout talent. On ne parle pas de jeunes talents, tout talent qui a cette vocation, en tout cas qui a cette ambition de réussir quelque chose dans le manga, parce que le manga francophone à du talent, mais a du mal encore. Ça s'améliore de plus en plus, mais à encore besoin, je pense, d'un bon coup de pouce pour y arriver, effectivement.

Camille : Pour ceux qui seraient intéressés, qui nous écoutent, qui aime le manga, qui aiment dessiner, qui ont envie de peut-être participer au prochain concours ou peut-être être soutenus à travers les ateliers, comment est-ce qu'on peut vous retrouver ? Quels sont les moyens, Internet, peut-être également les lieux ? Peut-être que vous avez un lieu défini ici dans la région. Dites-moi un petit peu tout ce qu'il faut savoir pour pouvoir vous rejoindre.

Yvan Kouassi : On a vraiment voulu s'axer sur le numérique. On n'a pas de lieu prédéfini en physique, mais vous pouvez nous retrouver partout sur les réseaux sociaux. La première étape, c'est premièrement nous chercher sur Instagram. On a un Instagram, Juryia_dp. Vous mettez Juryia, vous allez nous trouver dans la barre. On a aussi un site internet qui est accessible via Instagram ou même si juste vous tapez dans la barre de recherche Juryia juryia.com , n'oubliez pas le “Y” avant le “I”. J-u-r-y-i-a, qui veut dire persévérance. C'est pour ça qu'on l'a appelé comme ça. Vous nous tapez dans la barre de recherche, vous allez nous trouver. Et aussi, on a une chaîne YouTube @Juryia-manga qui commence à vraiment prendre de l'ampleur où là, on traite de mangas, de différents sujets. Sur la chaîne YouTube, vous tapez aussi @Juryia-manga. Juryia, c'est le mot d'ordre, sur YouTube, sur Instagram, sur la barre de recherche normale. On n'a pas encore de TikTok, mais je pense que déjà, ça suffit. On est facilement accessible.

Camille : Écoutez, merci beaucoup. Est-ce que vous avez peut-être un dernier mot pour ceux qui seraient intéressés, peut-être pour donner goût et envie à ceux qui veulent se lancer dans cette forme d'art qu'est le manga.

Cheick-Anta Diop : Un dernier mot. D'abord, comme Yvan l'a dit, persévérance. Ne jamais abandonner parce qu'on le connaît, on le dit, on le redit, mais nous, on le voit, des personnes qui n'abdiquent pas. Notre auteur, actuellement, était à deux doigts d'arrêter, mais aujourd'hui, il est invité à participer à ce stand pour la première fois de sa vie. Quand on parle de promotion, on est vraiment dedans. La promotion, elle est là, on travaille main dans la main ensemble. Il n'y a pas d'ambiguïté. Ensuite, tout ce que j'ai envie de dire, c'est osez le pas. Faites-le parce qu'on n'est plus uniquement axé sur les méthodes classiques, à savoir trouver une grande maison d'édition. Il y a plusieurs possibilités maintenant de pouvoir montrer son travail. Donc c'est vraiment un message d'encouragement, nous sommes tout simplement des jeunes et donc les jeunes, n'hésitez pas, n'ayez pas peur. La plateforme peut peut-être paraître un petit peu novatrice, etc. On a peur d'y aller. Non, c'est vraiment pour que ce soit accessible qu'on l'a fait. Donc n'hésitez pas, on vous attend.

Camille : En plein cœur du Festival Normandie Bull, une chronique présentée par Radio La Sentinelle.


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