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Seck, artiste togolais de la chanson

«Il faut instituer des rencontres périodiques entre le ministre de la Culture et les acteurs du show-biz local»

REGARD poupin, Seck a déjà fait chavirer beaucoup de cœurs des mélomanes des deux morceaux (« Sans partage » et « Djignedzezo») qui annoncent la sortie prochaine de son premier album et dans lesquels il chante ses «secrets d’alcôve». Il se confesse à vous.


Peut-on connaître davantage la personnalité qui se cache derrière l’artiste Seck ?
Seck, de son vrai nom Komivi Azaleko, est un jeune togolais né dans les années 80 ; il aime la franchise, le respect de la personne humaine. Il est très optimiste mais impulsif. Il déteste le mensonge, la moquerie, l’hypocrisie, l’envie négative et destructive, la diffamation. Seck adore aussi discuter avec les amis, échanger, rigoler…

À quand remonte votre première passion pour le monde du show-biz ? Parlez-nous de vos débuts dans le monde de l’écriture et de la composition des chansons.

Je me suis intéressé au show-biz et plus précisément à la musique depuis 2001, aux côtés de mon frère D’anou du groupe Wezepe qui est d’ailleurs un de mes idoles au Togo. Etant donné que le groupe s’entraînait dans notre maison où se situe son studio, je me retrouvais souvent avec ses membres et je m’amusais des fois à reprendre à tue-tête leurs chansons. C’est de cette façon que ma voix a tapé dans l’oreille de mon frère qui a tout de suite vu en moi ce don de chanteur, si on peut le dire ainsi. Donc, c’est sous sa férule que j’ai commencé à composer mes textes. Mais, concrètement, c’est en 2005 que j’ai pris résolument la décision de me lancer dans l’aventure musicale. Croyez-moi, cela ne fut pas de tout repos. Voilà un peu résumé mes débuts dans ce domaine dans lequel je veux absolument faire carrière.

Comment définissez-vous la forme de mouvance musicale à travers laquelle le grand public vous a découvert ?

Si j’ai bien compris votre question, vous voulez que je vous définisse mon courant musical ; ce serait prétentieux de ma part de vous dire que je veux créer un nouveau courant musical. Je vous dirai tout simplement que je fais une musique qui s’apparente à un mélange fait du zouk, de la salsa et de la soul.

Deux de vos chansons tournent actuellement sur les radios et télévisions de la place (« Sans partage » et « Djignédzezo»). Retracez-nous l’histoire de ces deux titres.

« Sans partage » est une histoire vraie que j’ai vécue avec une jeune fille que j’aimais énormément. Nous sortions ensemble, tout allait bien jusqu’au jour où j’ai découvert qu’elle avait un autre homme dans sa vie. Je le lui ai demandé, par amour pour elle ; elle me l’a avoué et je lui ai dit de choisir entre cet homme et moi. Mais, vu qu’elle en était incapable, j’ai préféré prendre le large car comme vous le savez, il y a des choses qu’on ne partage pas avec autrui. Parmi elles, figure l’amour. Voilà la triste histoire qui se cache derrière cette chanson que vous avez commencée par rendre célèbre. C’est l’occasion de remercier tous les médias qui font ma promotion.
De son côté, « Djignedzezo » littéralement traduit mon cœur est en lambeaux n’est autre chose que la suite de « Sans partage »; maintenant qu’elle m’a quitté, je suis en détresse, mon cœur est en pleurs. Qui est-ce qui va alors me l’apaiser, qui est-ce qui va m’essuyer les larmes ou encore me réconforter ? Pourriez-vous le faire ? Voilà la question que je me pose et vous pose dans cette dernière chanson.

Ces titres précités évoquent-ils réellement votre vécu ou relèvent-ils plutôt d’une fiction ?

Vous savez et cela n’engage que moi seul, les chansons qui donnent souvent vie à la fiction ont peu d’effets sur l’auditoire contrairement à celles qui traduisent le vécu des artistes, car ce sont des événements dans lesquels les gens se retrouvent mieux ou se retrouveront du jour au lendemain, qu’ils soient malheureux ou heureux.

A travers « Amour sans partage » et « Djignédzézo », doit-on s’attendre à ce que votre prochain album p


Article publié le lundi 16 juin 2008