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Rencontres d’information et d’échange sur le bilan du FSSP : Edifier les différentes couches de la population sur les activités du Fonds – Le Sahel
Partager vers les réseauxLa présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Djermakoye, a présidé, le mardi 18 mars 2025, une rencontre d’information et d’échange sur le bilan du FSSP avec les acteurs des médias. Hier, elle a rencontré les leaders religieux. Ces rencontres visent à faire le bilan des actions menées par le comité depuis sa création.

A l’entame de ses propos, la présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Brah Réki Djermakoye, a d’abord rappelé l’objectif principal du fonds, qui n’est autre que la mobilisation des ressources. Ainsi, d’après les explications de la présidente du comité, à la date du 14 mars, pour la première catégorie des ressources de contributions volontaires financières et en nature, le fonds est à 9 milliards 379 millions 805 710 franc CFA, et pour la deuxième catégorie, notamment les prélèvements institutionnalisés, le fonds compte 16 milliards 667 millions 418 029 francs ; au total 26 milliards 37 milliards franc CFA. Il s’agit, a -t-elle poursuivi, des prélèvements faits sur certaines rubriques des structures de prix des hydrocarbures, notamment le fonds d’appui à l’énergie. « Cette catégorie a été maintenue pour que les jeunes et les femmes sentent désormais qu’ils profitent de la manne du pétrole de notre pays, et d’ailleurs, c’est la catégorie qui apporte plus de ressources au Fonds de Solidarité. Avant les changements des prix, c’est en moyenne un milliard de francs CFA qui vient de ces prélèvements. Mais, avec les modifications, maintenant, on tourne autour de 500 millions de francs CFA », a-t-elle confié.

Elle a, par la suite, évoqué les projets financés en alignement avec les objectifs 3, 4 et 5. « Ces projets concernent la région de Diffa. Pourquoi Diffa ? Parce que c’est Diffa qui regorge de plus de personnes déplacées et la première région touchée par l’insécurité. Donc à Diffa, nous avons financé le projet d’aménagement des sites de LADA et de CDA. À travers ce projet, on a pu recharger l’ancienne digue qui tombe chaque année. On a pu confectionner une nouvelle digue qui, si elle n’était pas là cette année, Diffa ville allait disparaître tout simplement avec les inondations », a-t-elle expliqué. A travers ce projet d’irrigation, a-t-elle ajouté, c’est plus de 1900 emplois qui ont été créés, dont 331 emplois permanents. « Et toujours à Diffa avec la Komadougou, nous avons fait le choix d’accompagner le développement de la filière poisson en permettant d’avoir des équipements appropriés qui vont permettre aux poissons pêchés du lac de rester frais jusqu’à Niamey en passant par les comptoirs mis en place à Zinder et à Maradi », a-t-elle ajouté.

Parmi ces projets, figure également le projet ‘’ ILLIMI DA NASSIYA a Missali’’, initié en collaboration avec l’Union des Scolaires Nigériens (USN), qui a pour but de soutenir les besoins matériaux des établissements publics. Au total, c’est 2 milliards 700 millions de FCFA qui ont été déboursés pour ces projets dont certains restent toujours en cours d’exécution. « Après ces dépenses d’intervention qui aujourd’hui font au total 14 milliards de francs CFA et plus, nous avons les dépenses de fonctionnement », a-t-elle indiqué. Mme Brah Réki Djermakoye a, par ailleurs, notifié qu’il y a un calcul effectué sur les 22 milliards de ressources numériques collectées, dont environ 19 milliards encaissés. « Il y a de l’argent que SONIDEP nous doit pour les hydrocarbures, et cela c’est en accord, parce que vous savez comment se présente leur situation. Il y a également de l’argent avec les différents opérateurs parce que, quand les prélèvements de 10 francs se font, ils ont jusqu’à un mois pour faire les versements. En faisant le point de tous ces montants, on peut constater que les ressources disponibles à date peuvent couvrir les différents marchés en cours d’exécution », a-t-elle précisé.

Elle a souligné que, selon l’article 10, il est clairement précisé que le comité de gestion peut utiliser jusqu’à 3% des ressources mobilisées pour son fonctionnement, la sensibilisation, la communication, les missions sur le terrain ainsi que les études. « C’est seulement après 11 mois qu’on a pu bénéficier d’un franc pour faire le fonctionnement du FSSP et après 12 mois d’activités, on a pu juste faire le rappel de salaire pour les personnes qui concernent le dispositif, c’est seulement 2.000.000F dont on a pu jouir après 1 an de fonction pour mener les sensibilisations », a-t-elle ajouté.

La présidente du comité de gestion du fonds, Mme Brah Réki Moussa Djermakoye, a dit que, de manière globale, pour le fonctionnement du fonds, à cette date, c’est uniquement 1,1% qui ont été utilisés dans les ressources.

Mariama Souley & Iro. A. Hadiza  (Stagiaires)

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Article publié le jeudi 20 mars 2025
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