Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 2 millions d’euros sur quatre ans, le projet contribuera au développement socio-économique de la filière bois au Congo, tout en soutenant la préservation des forêts et la création d’emplois. En effet, il s’agira, entre autres, d’améliorer les mécanismes de gestion durable de la filière bois. A ce niveau, l’accent sera mis sur le produit. L’objectif est de renforcer cette filière au Congo en améliorant la connaissance des acteurs, en favorisant le dialogue et en augmentant la visibilité de la chaîne de valeur à l'échelle locale et internationale.
Aussi, un renforcement des capacités techniques et financières des acteurs locaux sera de mise. Ce, dans le but d’améliorer les compétences techniques, opérationnelles et financières des Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur bois.
« Le secteur forestier en République du Congo joue un rôle essentiel dans l'économie nationale, en particulier pour les PME et les artisans. Toutefois, une grande partie de l'exploitation et de la transformation du bois au Congo se fait de manière informelle et illégale. Cela compromet la durabilité des ressources forestières, prive l'État de revenus et entrave la professionnalisation du secteur », ont fait savoir les initiateurs dudit projet soutenu par l’UE.
Plusieurs acteurs sont de ce fait concernés par ce projet, notamment les PME du secteur bois ; les artisans et petites entreprises non-membres des associations professionnelles ; les centres de formation professionnelle spécialisés dans les métiers du bois ; les associations professionnelles de la filière bois ; les petits exploitants forestiers et communautés locales ; les femmes dans la filière bois et enfin les transporteurs et revendeurs de la filière bois.
Pour rappel, au Congo depuis 2018, l’ATIBT mène sur le terrain des activités de concertation et d’information du secteur forestier privé national avec l’appui de plusieurs bailleurs internationaux, à savoir l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds français pour l’environnement mondial, le Programme de promotion de l’exploitation certifiée des forêts, l’UE, la coopération britannique.
Article publié le mardi 3 décembre 2024
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